En France, l’échec est honteux. Aux USA, c’est un signe de la capacité à savoir rebondir (on non). Le drame est que si nous continuons à dramatiser socialement l’échec, nous avons et allons avoir de plus de raisons de connaître des échecs.
mai 2016
Pour qui vous prenez-vous ?
Dans son dernier livre, Serge Koster, homme de lettres, critique littéraire et auteur de nombreux livres, s’interroge sur son sentiment d’(in)succès littéraire (en tout cas, pas à la hauteur de ses espérances).
Je vous invite à lire cet extrait en termes de transmission de (notre) savoir. L’écrivain veut transmettre quelque chose. Chacun d’entre nous, nous transmettons à nos enfants, à notre entourage, à nos collègues, à nos collaborateurs, à nos clients ou fournisseurs…
Mais prenons-nous bien en compte notre auditoire ? Ne confondons-nous pas le contenant et le contenu ? La difficulté de faire passer nos idées dans un échange, lors d’une réunion ou par écrit ne vient-elle pas que nous ne prenons pas assez en compte l’autre, en pensant que notre raisonnement est le bon raisonnement ? Lire la suite
Faites-vous preuve de sérendipité ?
Pour une fois, c’est l’inverse ! Nous avons cité récemment Michel Serres et sa crainte que le globish détruise la langue française (http://goo.gl/tJV7sE). Or, un mot adapté du français est plus usité en anglais que dans sa langue d’origine : il s’agit de « sérendipité ». Lire la suite
Réconcilier les transmissions orales et écrites
Les médias parlent beaucoup de bien être au travail. De nombreuses solutions sont proposées et même des concours de qualité de vie au travail existent. Lors d’une de ses conférences, François Flahault, directeur de recherches à l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS) a abordé le rapport enseignant / élèves à l’école sous la dimension oral / écrit.
Dans une culture française où l’élite se définit par le livre (succès aux concours livresques), mais où la charge au quotidien, est d’animer des communautés « orales », son discours (un bref extrait) donne un éclairage intéressant à la fois sur les problèmes à l’école, mais aussi, et dans la continuité, dans l’entreprise. Dans un monde où la transmission permanente est nécessaire, cela souligne bien le décalage entre la transmission livresque (ou type MOOC, …) et les échanges oraux au quotidien (« sur le tas ») Lire la suite