Bienvenue chez vous !

Je reviens d’une semaine au Maroc où mon travail m’appelle régulièrement depuis quelques années. Quelques constats

  • le Maroc a de nombreux atouts tant climatiques que culturels et gastronomiques. J’y rajouterai le développement des langues étrangères (française, anglaise et espagnol). Savez-vous que le Maroc est un des pays où les habitants dépensent le plus pour l’éducation de leurs enfants ? Le moindre guichetier de la SNCF locale parle couramment le français. Faites l’essai en France (pas à propos du français)…
  • Beaucoup de marocains ont une vie difficile, avec un coût de la vie élevé, une protection sociale faible et un fort taux de chômage : cela ne les empêche pas d’être aimable, accueillant et sur des biens des points moins agressifs que nous. Faites l’expérience de traverser la rue : ils roulent vite, mais n’hésitent pas à s’arrêter pour vous laisser passer. Ce n’est pas parfait, mais c’est moins dangereux qu’à Paris (ou à Marseille).
  • La présence des américains et des chinois croît chaque année. J’ai été frappé en peu d’années par la présence croissante des voitures coréennes et japonaises.

J’en retire trois conclusions :

  • La première est de relativiser notre pessimisme ambiant. Nos difficultés sont mineures eu égard aux leurs.
  • Le monde est ouvert avec une concurrence internationale grandissante. Alors quand je rentre en France et que j’entends parler de nous replier à l’intérieur de nos frontières, je me demande si nos politiques et autres journalistes nous diffusent le bon message. L’Afrique (du Nord) n’est plus un pré carré français. Pleurer ou agir, là est la question.
  • Développer notre employabilité passe d’abord par une phase de confiance et une envie de réussir.

A chacun de retrousser ses manches