Billy the Kid n’essayait pas

aviad-goz-the-man-who-knew« J’essaye, je fais de mon mieux, je vais essayer… « Qui n’a jamais entendu ces phrases et a ressenti que son interlocuteur n’y croyait pas vraiment, allait faire un (petit) bout de chemin et s’arrêter au premier obstacle, à la première petite pierre sur le chemin.

Qu’il est dur de faire avancer celui qui pense qu’il ne peut pas, ou pire, n’ose pas sortir de sa zone de confort.

Dans mon travail de coach, je suis souvent témoin de ce phénomène, quand bien même le coaché a trouvé lui-même ce qu’il devait faire, mais s’arrêtait à ce stade.

Pour y remédier, nous devons (et je m’inclus dans le panier) revoir notre mode de pensée, mode qui a été façonné par notre éducation et par notre environnement.

Dans ce contexte, le livre d’Aviad Goz, « The man who knew how to think » (disponible sur Amazon) remet bien en perspective ce que nous devrions faire pour réfléchir plus efficacement (et souvent nous le savons) mais que nous ne faisons pas. Bien plus, ce livre donne une méthode logique pour améliorer étape par étape notre façon de penser.

Un extrait

Le célèbre hors la loi, Billy the Kid, qui était le tireur le plus rapide et le plus efficace de l’Ouest américain, était souvent interpellé sur ce talent. Il disait : « Je m’imagine simplement toucher la cible et seulement après je tire ».

Sun Tzu, le grand stratège chinois, disait à peu près la même chose dans son traité « L’Art de la guerre » : « le guerrier victorieux gagne d’abord (mentalement) et va ensuite sur le champ de bataille, tandis que le vaincu va sur le champ de bataille et espère gagner ».

C’est une grande leçon d’histoire : cela implique que quand vous visez une cible, vous devez d’abord penser que vous l’avez atteinte et après agir. Cela vaut aussi bien pour toucher une cible avec un caillou que pour la négociation d’un bien immobilier.

De tels connexions dans les pensées résultent de la création de nouvelles façons de penser. Notre approche mentale détermine souvent le résultat que nous obtenons.  Ainsi, si vous arrivez confiant à un entretien de recrutement, votre posture, et par ricochet votre confiance en vous, vont jouer un grand rôle dans la confiance en vos compétences ressenti par le recruteur.

Les athlètes, aujourd’hui, utilisent de telles méthodes de vision mentale.

Nous agissons comme nous pensons. Alors, allez-vous « essayer » de travailler votre mode de pensée, ou y travailler tout court ?