Les médias (et notre entourage) nous invitent à faire preuve de compassion pour les réfugiés, les pauvres, les salariés maltraités par de terribles patrons, …
Mais qu’est-ce que la compassion ?
Selon Matthieu Ricard (auteur de Plaidoyer pour l’altruisme, Pocket) « la compassion est la forme que prend l’amour altruiste lorsqu’il est confronté à la souffrance de l’autre. Pour cela, il faut se sentir concerné par le sort de l’autre, prendre conscience de sa souffrance, souhaiter qu’il en soit guéri, et être prêt à agir en ce sens. Pour engendrer la compassion, imaginons qu’un être cher est, une nuit, victime d’un accident de la route et gît blessé sur le bas-côté, en proie à d’atroces douleurs. Les secours tardent à arriver et nous ne savons que faire. Nous ressentons intensément la souffrance de cet être cher comme si c’était la nôtre, mêlée d’un sentiment d’angoisse et d’impuissance. Cette douleur nous atteint au plus profond de nous-mêmes, au point de devenir insupportable. »
Dans ce contexte, voici deux illustrations :
Li Wei est un jeune artiste chinois (représenté par la A2Z Art Gallery à Paris*). Il présente jusqu’au 7 novembre 2015 une exposition « Still Nobody Cares – La mort du jouet ». Le tout premier “jouet ” vivant que l’on offre à un enfant, en Chine notamment, est souvent un poussin. “Jouet” de prédilection pour “développer le sentiment de compassion chez l’enfant”. Cependant, le résultat est évident, les poussins meurent les uns après les autres. On les sacrifie aux besoins de l’homme. Pour ce dernier, la mort de son “jouet ” est ce qui est le plus difficile à supporter. Mais, en réalité, personne ne se soucie réellement de celui qui est mort, l’homme ne fait que manifester son mécontentement provoqué par cette impression de voir sa propre vie affectée.
http://www.parrainez.org/a-propos/ est une association canadienne qui traite de la pauvreté relationnelle ; Elle a monté l’année dernière une campagne décalée (vidéo ci-dessus).
Selon les animateurs du site : « On définit la pauvreté relationnelle comme la difficulté grandissante chez les jeunes à établir et maintenir des relations avec le voisinage, le réseau d’amis, la famille intergénérationnelle, etc. Est-il possible que l’enrichissement matériel qu’a connu l’Occident depuis les années 1950 ait généré une pauvreté relationnelle ? Est-ce que la richesse matérielle affaiblit les relations, isole les gens ? Y a-t-il quelque chose que les sociétés « riches » d’Occident peuvent apprendre des sociétés « pauvres » du Sud ? Les réponses à ces questions, c’est au public à les trouver. Notre équipe se contente de lui fournir une plate-forme interactive qui opère des échanges interculturels menant peut-être à des débuts de réponse.»
Alors, qui est riche ? Qui est pauvre ? Notre compassion est-elle sincère ou une bouée de secours ?
La compassion ne commence-t-elle pas pas une meilleure relation à l’Autre (et à soi-même) ?
* 24 rue de l’Echaudé, 75006 Paris. Exposition Li Wei jusqu’au 7 novembre2015
Nous sommes un organisme de formation et de coaching, créé en 1989, spécialisé en leadership, efficacité, intelligence collective et transmission / partage de savoir.
Plus de 1.000 managers et collaborateurs accompagnés chaque année.
Nous avons une double qualification OPQF (valable jusqu’au 30/12/21) et une certification AFNOR NF214 Formation continue (valable jusqu’au 17/02/21). Nous sommes référençable DATADOCK.
Notre credo : nous avons tous du potentiel ! Aller le chercher et l’optimiser est tout un art!
Votre besoin : avoir des approches pédagogiques innovantes qui font sens, des interventions opérationnelles qui donnent envie d'avoir envie...
Notre spécificité : aller plus loin que le sur-mesure : la "juste mesure" pour savoir agir sur 3 dimensions, l’entreprise, la personne et la situation.
Nous partageons avec vous notre espace de recherche par des publications régulières sur les thèmes qui vous tiennent à cœur.
Une de nos formations certifiantes ("Former, mentorer, tutorer en entreprise) a eu le prix "Coup de Cœur" de la Nuit de la Formation en 2011.
Privilégier l’humain est un état d’esprit qui se cultive au quotidien !
MAJ 27/02/18
ACTUALITÉS
Profitez de nos recherches !
Nos consultants balayent le net à la recherche de signaux faibles de tendances. A la demande de nos clients, vous pouvez en profiter en suivant régulièrement nos trouvailles sur notre site scoop.it "Parcours professionnel" : http://goo.gl/PTMIue
Vous pouvez aussi retrouver ces articles au fil de l'eau en suivant Gérard Rodach sur linkedin
Je reçois régulièrement des demandes de personnes qui se plaignent des effets de leur introversion dans le cadre professionnel : « en réunion, je n’arrive pas à me faire entendre», « j’envie ceux qui savent vendre leur travail, même lorsque c’est du vent », …
Derrière ces mots, autant de définitions du mot « introverti » : timide, discret, met trop de temps à réagir, ne sait pas se faire remarquer… Alors, est-ce rédhibitoire ? Heureusement que non !
Il faut pour cela passer par cinq étapes : la première est d’apprécier votre degré d’introversion, la seconde, de comprendre pourquoi la vie de l’introverti n’est pas aisée en entreprise, la troisième : prendre conscience que l’environnement devient plus favorable et la quatrième est de tirer parti de vos atouts dans ce nouveau contexte. Cela nous permettra dans un cinquième temps de proposer des « remèdes » et nous conclurons au travers de quelques études de cas.
Les médias (et notre entourage) nous invitent à faire preuve de compassion pour les réfugiés, les pauvres, les salariés maltraités par de terribles patrons, …
Mais qu’est-ce que la compassion ?
Selon Matthieu Ricard (auteur de Plaidoyer pour l’altruisme, Pocket) « la compassion est la forme que prend l’amour altruiste lorsqu’il est confronté à la souffrance de l’autre. Pour cela, il faut se sentir concerné par le sort de l’autre, prendre conscience de sa souffrance, souhaiter qu’il en soit guéri, et être prêt à agir en ce sens. Pour engendrer la compassion, imaginons qu’un être cher est, une nuit, victime d’un accident de la route et gît blessé sur le bas-côté, en proie à d’atroces douleurs. Les secours tardent à arriver et nous ne savons que faire. Nous ressentons intensément la souffrance de cet être cher comme si c’était la nôtre, mêlée d’un sentiment d’angoisse et d’impuissance. Cette douleur nous atteint au plus profond de nous-mêmes, au point de devenir insupportable. »
Dans ce contexte, voici deux illustrations :
Li Wei est un jeune artiste chinois (représenté par la A2Z Art Gallery à Paris*). Il présente jusqu’au 7 novembre 2015 une exposition « Still Nobody Cares – La mort du jouet ». Le tout premier “jouet ” vivant que l’on offre à un enfant, en Chine notamment, est souvent un poussin. “Jouet” de prédilection pour “développer le sentiment de compassion chez l’enfant”. Cependant, le résultat est évident, les poussins meurent les uns après les autres. On les sacrifie aux besoins de l’homme. Pour ce dernier, la mort de son “jouet ” est ce qui est le plus difficile à supporter. Mais, en réalité, personne ne se soucie réellement de celui qui est mort, l’homme ne fait que manifester son mécontentement provoqué par cette impression de voir sa propre vie affectée.
http://www.parrainez.org/a-propos/ est une association canadienne qui traite de la pauvreté relationnelle ; Elle a monté l’année dernière une campagne décalée (vidéo ci-dessus).
Selon les animateurs du site : « On définit la pauvreté relationnelle comme la difficulté grandissante chez les jeunes à établir et maintenir des relations avec le voisinage, le réseau d’amis, la famille intergénérationnelle, etc. Est-il possible que l’enrichissement matériel qu’a connu l’Occident depuis les années 1950 ait généré une pauvreté relationnelle ? Est-ce que la richesse matérielle affaiblit les relations, isole les gens ? Y a-t-il quelque chose que les sociétés « riches » d’Occident peuvent apprendre des sociétés « pauvres » du Sud ? Les réponses à ces questions, c’est au public à les trouver. Notre équipe se contente de lui fournir une plate-forme interactive qui opère des échanges interculturels menant peut-être à des débuts de réponse.»
Alors, qui est riche ? Qui est pauvre ? Notre compassion est-elle sincère ou une bouée de secours ?
La compassion ne commence-t-elle pas pas une meilleure relation à l’Autre (et à soi-même) ?
* 24 rue de l’Echaudé, 75006 Paris. Exposition Li Wei jusqu’au 7 novembre2015