La famille change… et l’entreprise ?

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Vineet Nayar est le PDG de HCL Technologies, une multinationale indienne de services informatique. Depuis 2005, il a transformé de fond en comble cette entreprise. Son livre relate son odyssée pour y parvenir et pose de nombreuses autres questions, comme celle de la comparaison du modèle familial et du mode de management en entreprise.
Un extrait
Tous les matins, en partant au travail, nous nous préparons à nous conformer aux pratiques et aux règles non écrites du travail :
•Méfie-toi de ton supérieur,
•Ne te laisse pas trop émouvoir par quoi que ce soit
•Souviens-toi, ça n’a rien de personnel ; c’est seulement du business.
Ces comportements nous viennent tout droit de l’âge industriel quand les structures ressentaient le besoin de se protéger au travers de méthodes « commandement et contrôle ».
Les familles ont, elles aussi, fonctionné sur ce mode autrefois. Ces dernières décennies, pourtant, ont vu changer considérablement les familles. Les parents veulent être les amis et les mentors de leurs enfants. Ceux-ci veulent qu’on leur fasse suffisamment confiance. Les meilleures familles sont celles qui ont une culture de la confiance. Si celle-ci n’existe pas, il y a souvent des conflits entre les parents et les enfants et entre les parents eux-mêmes.

Il conclut (cette partie) en se demandant si les entreprises ont su, elles aussi, créer le même genre de confiance qui règne dans les familles les plus fortes et ainsi évoluer.

Vous pouvez peut-être vous dire que les modes d’organisation se sont assouplis, que les unités de travail sont plus petites et que le mode projet est devenu la norme. Si la forme y est, est-ce le cas du fond (la confiance) ? Est-ce que le mode centralisateur et directif à la française (avec sa part de paternalisme) a changé ? L’exemple vient-il d’en haut ?

Libre à vous, selon vos situations, d’y répondre. Pour ma part, en tant qu’observateur extérieur de nombreuses entreprises, j’estime, qu’en général, les messages sont bien diffusés, mais l’exemplarité (not. Du haut de la pyramide) n’est pas de mise.

Peut-être que ceci explique en partie la démotivation grandissante des salariés.

Comment mesurer alors la confiance ? C’est ce que nous aborderons la semaine prochaine