Le partage des savoirs informels est-il seulement une question d’outils ?

Comment capter le savoir informel en entreprise, tout ce qui ne peut donner lieu à une formation générique comme un geste technique particulier ou un processus maison ?

Il existe aujourd’hui toutes sortes d’outils (à commencer par votre smartphone) pour y répondre. Cela suffit-il ? 

Cette captation se présente le plus souvent sous forme de séquences vidéo où les salariés disposant de cette connaissance particulière se mettent en scène. Destinés avant tout à un usage sur mobile, ces tutoriels vidéo, peuvent être enrichis de documents écrits et autres quizz et facilement annotés.

Un exemple d’outil de ce style : speachme : il intègre toute la panoplie, du banc de montage de montage simplifié au screencast. Les « speachs » peuvent être lus sur n’importe quelle plateforme de streaming en embarquant leur code (embed) comme on le fait sur YouTube. La diffusion de ces contenus est paramétrable, limitée à certaines personnes, à une équipe ou à un département métier.

Ces outils se prêtent tant au parcours d’intégration des nouvelles recrues (« onboarding ») qu’au transfert de compétences avant un départ à la retraite.

Oui mais… Que veut-on conserver ? Transmettre ? Au-delà des cas simples et récurrents (intégration de nouveaux), votre organisation a-t-elle une démarche pour identifier ses savoirs clés et surtout comment les conserver (en cas de départ à la retraite, de mutation, de maladie…).  Et au niveau de votre équipe et/ou de vous-même, quels sont vos savoir clés ? Comment et avec qui vous pouvez les partager (en partie) pour vous soulager des multiples sollicitations ?

Nous confondons souvent la création d’outils sophistiqués (et pratiques) avec la finalité. Moralité : les outils sont souvent sous-utilisés parce que les utilisateurs n’en voient pas l’intérêt.

Il serait peut-être souhaitable d’abord d’analyser les attendus (objectifs et finalités) et de faire réfléchir les personnes concernées.

J’ouvre le débat.