Lire ou faire lire, tout est dans la méthode

 

 

Chez DALETT, nous nous intéressons beaucoup au transfert de savoir. Comme tout le monde, nous avons constaté que les modes de transmission ont changé. Aujourd’hui, par exemple, quelqu’un qui lit trois livres par mois est considéré comme un « gros » lecteur.  Pourquoi ? Parce qu’il y a une multitude de modes possibles (la lecture, mais aussi la vidéo, le son, internet …), ce qui rend l’apprenant tenté par de multiples formes : il aura tendance à choisir la forme qui lui convient.

Si l’apprenant évolue, les outils qui sont mis à sa disposition aussi. Témoin : le livre.

Le livre n’est plus seulement un « gros » volume de papier. Il prend aussi la forme du livre électronique.  Avec un lecteur adapté (type Kindle ou Kobo), vous pouvez emporter votre bibliothèque dans votre poche. Bien plus, Kindle a une appli gratuit qui fait que vous pouvez le lire confortablement sur un smartphone (avec un réglage de l’éclairage en plus). C’est d’ailleurs cette option que nous avons retenu pour publier nos livres.

Mais ce n’est pas tout. L’un des plaisirs chez un libraire (ou dans une bibliothèque), c’est de découvrir et de feuilleter les livres. De nombreuses applications vous permettent maintenant, moyennant un abonnement, de lire en illimité (comme pour la musique).

Encore mieux. Les cafés (philosophes) ou les cavistes vous mettent à disposition des livres. J’ai déjeuné dernièrement dans un restaurant à Paris où il y avait des livres sur la table. J’y ai ainsi appris que le vin bio est presque bio, puisque la bouillie bordelaise (plus chimique, tu meurs) était autorisée, faute d’alternatives, contre certaines maladies.

La lecture est partout et si la RATP a pris l’habitude de mettre des poèmes dans les rames du métro, d’autres compagnies de bus vous proposent de vous connecter via votre smartphonesur des sites où de  courtes histoires ou poèmes vous sont proposés (ex. http://busenseine.smart-trip.fr/). Vous définissez le temps dont vous disposez, ce qui vous intéresse et le tour est joué !

Vous en voulez encore ? Aux USA, des libraires (et des universités) vous proposent dechoisir un livre sur catalogue et vous l’impriment sur place.  Le résultat est étonnant: l’exemplaire fraîchement imprimé est quasiment identique à un livre issu d’une imprimerie traditionnelle.

Cela intéresse de nombreux éditeurs à commencer par ceux comme les P.U.F. (Presses Universitaires de France) qui ont un fonds de collection important, mais ne voyaient pas de modèle économique viable pour les rééditer en masse.

Le livre est-il mort ? Il ressuscite sous de nombreuses formes.

Le transfert de savoir par le livre n’est pas mort, tout dépendra de l’imagination dans le format et la façon de le diffuser.