Oser dire…à son chef

Quelles conditions faut-il pour avouer une faute à son chef ?

Le contexte : une entreprise tenue de par son objet à beaucoup de discrétion auprès de clients (grandes entreprises) qui lui confient des données confidentielles. L’entreprise ne diffuse que les agrégats ou des des données retraitées propres au entreprises.

L’objectif : développer une culture de la discrétion chez les collaborateurs (cadres et non cadres en contact avec ces clients) pour éviter des indiscrétions.

Leur regard : si les collaborateurs comprennent et partagent cette culture de la discrétion, qu’en est-il lorsqu’il y a une faute involontaire (ex. envoi de données par erreur à un autre destinataire) ? Bien plus, osent-ils le dire à leur responsable ?

La politique officielle : tout est fait pour les y encourager, et les responsables (le PDG en tête) disent ouvertement que cela est perçu positivement.

Les réactions : Oui, mais…

Voici les cinq premières conditions pour oser parler de son erreur à son chef (selon un des groupes de travail que nous avons conduits) :

  1. La période (en dehors des périodes d’entretien annuel et d’avancement)
  2. Le niveau de sympathie avec le manager
  3. Ma capacité à proposer des solutions
  4. La confiance dans la hiérarchie (attitude constructive et absence de sanction)
  5. Les enjeux de l’incident

Bref, la confiance ne règne pas, quelle que soient les belles promesses !

Et chez vous ?