Que disent de vous vos gribouillis ?

La revue Stylist (www.stylist.fr),  a publié une étude sur les gribouilleurs compulsifs, ceux qui dessinent machinalement sur leur feuille de papier, que ce soit en réunion ou en entretien en face-à-face.

Si pour  certains, cela démontre un manque d’implication ou d’intérêt, pour d’autres cela aide à se concentrer et à synthétiser ses idées.

Il y a gribouillis et gribouillis. Reconnaissez à quelle catégorie vous appartenez.

Les relookeurs de l’extrême  partent d’un dessin  ou d’une image existante et les décorent de dents noircis, de moustaches, de longs cheveux…

 Selon Stylist, cela signifie que vous avez tendance à vous révolter contre la pression perfectionniste du monde qui vous entoure : vous réclamez un monde sans faux-semblants.

Les hippies de la marge aiment décorer les documents de leur voisin(e) de fleurs, d’yeux et autres petits cœurs.

 Vous recherchez de la paix et de l’harmonie, dans le monde cruel de l’entreprise.  Vous griffonnez des symboles nostalgiques qui vous renvoient des années en arrière (au collège par exemple) où vous faisiez de même sur les agendas de vos ami(e)s.  

Les obsessionnels en mode « repeat ».  Vous sublimez vos toc (vérifier qu’une porte est bien fermée, se laver les mains…) en amour de la géométrie. Vos carrés et rectangles  peuvent finir en imitation de Tetris ou en damier.

Vous faites l’expérience de l’absurde, un sentiment très inconfortable qui surgit de la confrontation entre le caractère irrationnel de l’existence et votre désir de comprendre.  Vous choisissez de dessiner des carrés et vous persuader que le monde s’ordonne de façon logique.   

Les refoulés du stylo-bille. Avec votre stylo et votre calepin, vous dessinez en permanence des gribouillis, sauf que vous leur trouvez (ou donnez) toujours un côté obscène, que ce soit dans le dessin d’un petit nuage ou d’un bonhomme en bâton.

Trois hypothèses : la première, inspirée de Freud, traduit votre avidité sexuelle. La deuxième, tels les enfants de trois ans et leur « caca boudin », dénote un désir de braver l’interdit. La troisième, vous faites partie des 72% de Français dont le désir s’effondre après une journée de travail. Vos dessins expriment une tentative de ne pas laisser le travail bousiller votre libido.   

Les artistes contrariés. Vous avez un talent artistique refoulé et vous persistez à y croire.  Vous dessinez vos collègues, votre chef…

Manifestement vous ne vivez pas très bien le décalage entre votre rêve de vie d’artiste et la réalité.

Au final, plutôt que de prendre le risque de vous faire cataloguer, prenez exemple sur Victor Hugo : « gribouillez pour libérer votre imaginaire, mais préférez la solitude pour vos plages créatives ».