Une grande partie de ce que nous apprenons et retenons vient de nos lectures et échanges avec d’autres.
Nos grands-parents lisaient des quotidiens proches de leurs opinions, nos parents des magazines dans lesquels ils se reconnaissaient et nous-mêmes, peut-être naviguons-nous sur des réseaux sociaux où nous retrouvons des informations professionnelles, sociales ou politiques qui nous interpellent et nous concernent.
Nous pouvons avoir le sentiment d’avoir un horizon plus large que celui de vos ancêtres. En surfant sur LinkedIn ou Google, nous sommes confrontés à toutes sortes d’idées ou opinions. En fait, nous devons réaliser que tout comme les journaux et magazines présentent les faits sous l’angle attendu de leurs lecteurs, les informations sur les réseaux sont aussi biaisées : les algorithmes de recommandation orientent les textes proposés selon nos choix.
J’en fait l’essai. J’ouvre LinkedIn et trie les post selon le mode « récent ». Le premier post m’a été envoyé il y a 2 heures, le suivant il y a une semaine, le troisième il y a une heure et le quatrième il y a un jour.
Ces algorithmes qui orientent les informations reçues ont un mécanisme d’action renforcé par le mécanisme du biais de confirmation qui consiste à privilégier qui vont dans notre sens ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis.
Or, dans un monde complexe et volatile, où nous savons d’un côté qu’il faut rester ouvert aux idées et aux nouvelles approches, d’un autre côté nous nous enfermons dans nos idées et croyances avec le risque d’une myopie économique et social. Le test de l’attention ci-dessus en est un bon exemple.
C’est grave, docteur ? C’est un véritable frein à l’apprentissage et à la transmission d’informations. En effet, lorsque nous voulons faire circuler des informations auprès de notre auditoire (collègues, clients, fournisseurs…) nous rencontrons de puissants filtres liés aux habitudes, aux croyances et à la polarisation des idées.
La polarisation des idées n’est pas née avec les réseaux sociaux, elle est ancienne. L’erreur serait de croire que les réseaux sociaux ouvrent le champ du possible et des idées, alors que c’est souvent l’inverse.
Deux exemples : une émission de France Inter sur ce sujet et le débat actuel sur le Covid : la cacophonie des scientifiques sur le sujet ont fait que les gens, à défaut d’écouter et de comprendre, se sont confortés dans leurs idées.
Moralité : prenez conscience de vos filtres et explorez ceux des autres avant de leur présenter vos idées.
Cela veut dire que vous acceptiez que vous avez des filtres et que votre interlocuteur aussi. Cela vous entraîne à non seulement l’écouter, mais aussi et surtout le questionner pour comprendre son cadre de références. Vous ne lui changerez celui-ci, mais vous pouvez le faire évoluer à la marge pour trouver un compromis acceptable pour les deux parties.
Créé́ en 1989, DALETT est expert en transmission et partage des savoirs, que ce soit entre collègues, au sein d’une équipe ou d’un comité́ de direction.
L’évolution de l’environnement induit de nouveaux modes de comportements : l’apprentissage permanent, la flexibilité́, la pensée critique, la créativité́, l’intelligence collective ou encore le partage.
Notre savoir-faire est de vous aider à réussir ce versant humain des évolutions en cours et de répondre à vos attentes :
- Avoir des approches pédagogiques qui font sens.
- Des interventions opérationnelles qui donnent envie d’avoir envie.
Nous utilisons, dans ce but, des approches originales avec des méthodes ludiques couplées avec l’utilisation d’outils digitaux, tout cela dans le cadre de l’application des nouvelles règlementations (FOAD, AFEST, Qualité, ...)
Près de 1.000 managers / collaborateurs accompagnés chaque année.
Nous partageons avec vous notre espace de recherche par des publications régulières sur les thèmes qui vous tiennent à cœur. Une de nos formations certifiantes (Former, mentorer, tutorer en entreprise) a eu le Prix « coup de cœur » de la Nuit de la Formation.
Nous avons une double qualification OPQF (valable jusqu’au 30/12/21) et une certification AFNOR NF214 Formation continue (valable jusqu’au 17/02/21). Nous sommes certifiés QUALIOPI et référençable DATADOCK.
Privilégier l’humain est un état d’esprit qui se cultive au quotidien !
MAJ 09/12/19
ACTUALITÉS
Certification QUALIOPI
DALETT a été parmi les premiers organismes à être certifié QUALIOPI. Cette certification qualité nous a été délivrée pour les formations et pour les bilans de compétences.
Cette marque QUALIOPI a deux avantages pour vous :
Elle vous permet de bénéficier de fonds publics ou mutualisés pour vos actions de formation et vos bilans de compétences.
Elle atteste de la qualité du processus mis en œuvre par DALETT pour les actions concourant au développement des compétences.
Elle témoigne du travail effectué depuis des années sur nos processus et notre niveau de qualité via nos certifications OPQF et AFNOR 214 NF.
Une grande partie de ce que nous apprenons et retenons vient de nos lectures et échanges avec d’autres.
Nos grands-parents lisaient des quotidiens proches de leurs opinions, nos parents des magazines dans lesquels ils se reconnaissaient et nous-mêmes, peut-être naviguons-nous sur des réseaux sociaux où nous retrouvons des informations professionnelles, sociales ou politiques qui nous interpellent et nous concernent.
Nous pouvons avoir le sentiment d’avoir un horizon plus large que celui de vos ancêtres. En surfant sur LinkedIn ou Google, nous sommes confrontés à toutes sortes d’idées ou opinions. En fait, nous devons réaliser que tout comme les journaux et magazines présentent les faits sous l’angle attendu de leurs lecteurs, les informations sur les réseaux sont aussi biaisées : les algorithmes de recommandation orientent les textes proposés selon nos choix.
J’en fait l’essai. J’ouvre LinkedIn et trie les post selon le mode « récent ». Le premier post m’a été envoyé il y a 2 heures, le suivant il y a une semaine, le troisième il y a une heure et le quatrième il y a un jour.
Ces algorithmes qui orientent les informations reçues ont un mécanisme d’action renforcé par le mécanisme du biais de confirmation qui consiste à privilégier qui vont dans notre sens ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis.
Or, dans un monde complexe et volatile, où nous savons d’un côté qu’il faut rester ouvert aux idées et aux nouvelles approches, d’un autre côté nous nous enfermons dans nos idées et croyances avec le risque d’une myopie économique et social. Le test de l’attention ci-dessus en est un bon exemple.
C’est grave, docteur ? C’est un véritable frein à l’apprentissage et à la transmission d’informations. En effet, lorsque nous voulons faire circuler des informations auprès de notre auditoire (collègues, clients, fournisseurs…) nous rencontrons de puissants filtres liés aux habitudes, aux croyances et à la polarisation des idées.
La polarisation des idées n’est pas née avec les réseaux sociaux, elle est ancienne. L’erreur serait de croire que les réseaux sociaux ouvrent le champ du possible et des idées, alors que c’est souvent l’inverse.
Deux exemples : une émission de France Inter sur ce sujet et le débat actuel sur le Covid : la cacophonie des scientifiques sur le sujet ont fait que les gens, à défaut d’écouter et de comprendre, se sont confortés dans leurs idées.
Moralité : prenez conscience de vos filtres et explorez ceux des autres avant de leur présenter vos idées.
Cela veut dire que vous acceptiez que vous avez des filtres et que votre interlocuteur aussi. Cela vous entraîne à non seulement l’écouter, mais aussi et surtout le questionner pour comprendre son cadre de références. Vous ne lui changerez celui-ci, mais vous pouvez le faire évoluer à la marge pour trouver un compromis acceptable pour les deux parties.
Source : inspiré d’un article de Thot Cursus