Un outil de réflexion : l’Ikigaï

L’Ikigaï est une méthode japonaise idéale pour trouver votre passion, mission, vocation ou profession.

J’aurai l’occasion d’y revenir d’ici quelques semaines parce que je peaufine un livre autour du thème « apprendre à apprendre » (et que j’y fais référence), mais en amuse-bouche je vous propose un extrait d’article sur le sujet.

Iki, en japonais, signifie « la vie » et Gaï, signifie « la réalisation de ce que l’on attend, de ce que l’on espère ». On le traduit par « raison d’être », « joie de vivre » ou même « sel de la vie ».  Ikigai désigne donc à la fois la raison d’être d’une personne, sa mission de vie, mais aussi sa joie de vivre, ses passions. Il s’agit d’une philosophie de vie qui permet de trouver sa vocation et la meilleure orientation professionnelle, et d’accéder ainsi au bonheur.

Cette méthode est particulièrement efficace pour :

  • Ceux qui cherchent une orientation.
  • Ceux qui veulent changer de vie.
  • Ceux qui veulent simplement mieux se connaître.
  • Ceux qui sont en quête de sens.
  • Ceux qui sont en reconversion et qui désirent réévaluer leurs choix professionnels.

On ne travaille plus seulement pour gagner sa vie, mais surtout pour trouver un sens à ce que l’on fait. On veut trouver une activité qui nous fasse vibrer. On veut pouvoir se lever le matin avec enthousiasme et avec l’envie d’apporter une contribution au monde. Si tout le monde s’y met, on peut être rassuré qu’il fera bon vivre dans le monde de demain.

Sa révélation exige une recherche véritable de soi-même. Savoir quelles forces nous animent et trouver son Ikigaï demande des efforts, de la patience et surtout, une profonde introspection. C’est une invitation à descendre au plus profond de soi, à creuser, à se regarder en face, et à réaliser ce qui est réellement important pour soi. Le sens de la vie ne se trouve pas dans des tests psychométriques…

Pour le trouver, il suffit de s’armer d’un stylo et d’une page blanche sur laquelle on doit dessiner des cercles du symbole Ikigaï en répondant aux quatre questions suivantes :

  1. « Qu’est-ce que j’adore faire ? »  Quels aspects de votre vie vous font vraiment sentir vivant ?
  2. « Quels sont mes talents ? » Il s’agit simplement de savoir en quoi vous êtes bon. Qu’est-ce que vous réussissez naturellement, sans grand effort ?
  3. Quelle cause aimerais-je défendre ? « De quoi le monde a-t-il besoin selon moi ? » Pour quoi donneriez-vous votre vie ? Qu’est-ce qui vous rend triste. Quel changement voudriez-vous apporter dans le monde ?
  4. Quelle valeur pouvez-vous apporter aux autres ? Quel service pourriez-vous apporter qui apporte une valeur réelle aux autres ? Un besoin ou une solution pour laquelle des gens seraient heureux et accepteraient de vous payer.

Votre Ikigaï, c’est le fil directeur entre vos quatre réponses. C’est le métier qui a du sens pour vous, mais aussi pour le monde et pour vos finances. Évidemment, trouver son Ikigaï est un travail subjectif car ce dont vous pensez que le monde a besoin, n’est certainement pas ce que pense votre voisin. En ce sens, il n’y a pas de mauvais Ikigaï.