Vous (re)passez votre épreuve de philo tous les jours

ESF Donnez du sens à votre vieLes lycéens de terminal S ont passé leur épreuve de philo cette semaine avec comme sujet « Travailler moins est-ce vivre mieux ? »

Un vrai sujet d’actualité quand les politiques et les syndicats se déchirent sur la loi Travail, les 35 heures, …

Quelques constats :

  • Le mot « travail » vient du latin tripalium qui est un instrument de torture. C’est le mot couramment utilisé en France, mais aussi en italien et en Espagnol, sur la base de la racine « Labeur »). C’est donc un sens négatif.
  • Depuis les Grecs et jusqu’à la Révolution Française, les gens bien (= les aristocrates) ne travaillaient pas
  • Les Anglo-saxons utilisent plutôt le mot Work (Werke en allemand et… Œuvre en français) qui a une toute autre signification.
  • Les Anglo-saxons avaient le choix entre les deux sens du mot (pensez au parti Labour en Angleterre) ; Ils ont choisi le sens « positif ».

Si nous partons du principe (biblique) que le travail est dur (« tu gagneras ton pain à la sueur de ton front »), il est clair que moins on en fait, mieux c’est.

Mais si nous partons du principe développé par les Protestants (entre autres) que le travail sur terre (l’œuvre dans ce sens) est une réalisation de soi, alors se pose non pas la question du temps de travail, mais de la qualité du travail.

Simple ? En fait de nombreuses études (not. Gallup aux USA, étude Marcus Buckingham, ou encore Aviad Goz, PDG de NEWSCOACHING (Israël)) ont montré que près de 70% des gens choisissent une carrière où

  • Ils peuvent gagner de l’argent (selon leurs besoins) ;
  • Ils ne sont pas si mauvais.

Ce modèle d’auto-limitation font qu’ils s’ennuient dans leur travail, perdent leur curiosité, ne s’ouvrent guère aux autres et deviennent moroses voire négatifs.

A côté de cela, il y un modèle d’épanouissement où les choix se font :

  • Sur ce qui passionne ;
  • Où on donne le meilleur de soi-même (la dimension « génie ») ;
  • Dans une forme ou un environnement qui nous convienne.

Alors, faites-vous un « travail » qui vous plaît et qui vous motive ?

Et si non, que faites-vous pour changer cela ?

En bref, ce sujet, vous le vivez tous les jours. Et on dit l’école déconnectée de la réalité…