septembre 2013

Un outil : construisez votre carte « politique »

La carte politique, issu de la méthode NEWS (cf. mon livre : « Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS », ESF, 2013) vous permet de prendre en compte votre environnement. Elle est particulièrement utile lorsque vous abordez une nouvelle situation, mais mon expérience permet de dire qu’elle est intéressante à faire de temps en temps pour coucher sur le papier ce que vous pensez savoir de manière intuitive. Il y a parfois des bonnes et mauvaises surprises !

Un exemple :    Mathieu, informaticien, rêve de vivre de l’écriture de programmes pour Smartphones et tablettes. Il en a écrit quelques-uns qui ont connu un certain succès. Son environnement inclut : sa femme qui préférerait qu’il garde cela comme un hobby ; ses parents qui crient « au fou !» ; ses amis technophiles qui l’y encouragent ; ses contacts dans le monde informatique qui croient en lui ; …

Mathieu ne sait comment prendre en compte ces différents messages. 

La carte politique  vous permet d’embrasser d’un seul coup d’œil ceux qui sont impliqués ou non dans la situation présente et leur degré de soutien (selon votre estimation).

Comment la réaliser ? Dessinez un diagramme en vous positionnant au centre et attribuez   un signe « + » à ceux qui vous encouragent  (ou « ++ »); un signe «- » à ceux qui vous découragent  (ou « — ») ;  un signe « O » à ceux qui sont indifférents.

Cela donne une carte de votre environnement et l’équation des « pour » et des « contre » que vous devez prendre en compte.

En réalisant sa carte politique, Mathieu prend conscience de ses opposants, mais aussi de ses appuis.  

La carte met en évidence le point de bascule.

 A vous de jouer !

Pour ceux qui veulent aller plus loin, je vous renvoie à mon livre (« Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS », ESF, 2013). N’hésitez pas à me contacter à ce sujet.

Qu’est-ce qui vous pique ?

Dans ce recueil de nouvelles, je vous invite à lire plus particulièrement une nouvelle de trois pages intitulée : « la piqûre ».

Une femme se blesse en embrassant son amant. En cherchant à comprendre le pourquoi, elle découvre qu’il y a sous sa langue une petite fermeture éclair. Quand elle l’ouvre, c’est tout l’homme qui s’ouvre « comme une huître », laissant émerger une autre personne. La relation continue alors avec le nouveau venu jusqu’à ce qu’elle découvre qu’elle a elle aussi la même ouverture, et la nouvelle s’achève sur cette femme s’explorant et essayant d’imaginer qui pourrait bien être à l’intérieur.

Cette courte nouvelle résume bien la complexité de notre identité. Qui sommes-nous réellement derrière notre masque ? Etes-vous réellement qui vous devriez être pour être en accord avec vous-même ? Comment le savoir ? C’est peut-être cela notre quête pour donner du sens à notre vie.

Nous pouvons vivre des années sans nous poser des questions et puis, un jour, la question nous interpelle et nous obsède : « suis-je fait pour ce type de vie ? Est-ce que je peux changer une partie de vie ? »

Pour aller plus loin, je vous renvoie à mon livre « Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS » (ESF, 2013)

Comment travaillerez-vous demain ?

http://youtu.be/nxvy-Ki1-7M

Il y a cinq ans, le livre d’Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (« L’open space m’a tuer », Hachette) avait attiré l’attention du public sur l’impact des open spaces dans le mode de travail.

Depuis, la situation a encore fortement évolué puisque d’autres formes d’aménagement des espaces et du temps sont montées en puissance : le partage de bureaux (ou « desk sharing »), le télétravail, l’explosion de la création de bureaux de proximité partagés, … Ces différentes formes ou pratiques existaient déjà, mais tendent à se généraliser.
Cela peut prendre des formes diverses : quand certaines entreprises en sont seulement au passage de l’ordinateur fixe à l’ordinateur mobile, d’autres mixent déjà le télétravail et les bureaux partagés. Tous n’en sont pas au stade, ne progresseront pas de la même manière (et donc ne se rejoindront pas), mais tous les salariés seront concernées à un titre ou un autre (que ce soit par l’imposition de méthodes par leur direction ou le souhait individuel de travailler différemment).
Tout d’abord, les acteurs décideurs ne sont pas seulement les dirigeants d’entreprise, mais aussi les collaborateurs en tant qu’individus autonomes et responsables, le contexte économique, les pouvoirs publics, le progrès technologique… Comment prendre en compte les différents paramètres ?
Ensuite, chacun a des besoins et des attentes différentes : il n’y a plus une solution, mais des solutions à trouver pour répondre aux aspirations de chacun. Comment satisfaire tout le monde (ou en mécontenter le moins possible) ?
Enfin, si les aménagements du temps ou de l’espace peuvent être gérés de manière technique et rationnelle, leur impact sur le mode de fonctionnement du groupe dans son ensemble et de chacun en particulier est plus difficile à anticiper.
Nous voyons la tendance, mais pas les soubresauts inévitables, ni là où nous arriverons.
Et vous, comment imaginez-vous travailler demain ?