janvier 2015

Qu’est-ce qui fait la puissance des livres ?

Le jade et l obsidienne

Dans un très beau livre sur la fin de la civilisation Aztèque, Alain Gerber imagine un dialogue entre un fin lettré et son fils, autrefois soldat et à présent magistrat, à propos d’un texte sur l’écriture des livres par les savants :

«Le savant pose son regard sur les choses, règle leur chemin, il dispose et ordonne. Il applique sa lumière sur le monde. L’encre noire et rouge lui appartient, les livres sont à lui, les livres sont à lui. Lui-même est écriture et connaissance. Il est le chemin, le guide des autres. » Lire la suite

Testez le fonctionnement de votre organisation !

 

Le 22 décembre 2014, Le Pape François s’est adressé à la Curie (le comité de direction de l’Eglise) en ces termes (extraits de son discours, voir à la fin de l’article le lien pour lire l’intégrale de ce discours).

Lisez-le en pensant : « mon organisation sait-elle traiter ces dysfonctionnements » ?

Il est beau de penser à la Curie romaine comme à un petit modèle de l’Église, c’est-à-dire comme à un « corps » qui cherche à être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et plus uni.,  La Curie romaine est un corps complexe, composé de bureaux, qui sont coordonnés pour fonctionner de manière efficace en dépit de la diversité culturelle, linguistique et nationale de ses membres.

La Curie est appelée à s’améliorer et à s’améliorer. Pourtant, comme tout corps, comme tout corps humain, elle est exposée aussi aux maladies, au dysfonctionnement, à l’infirmité.

1. La maladie de celui qui se sent « immortel », « immunisé » ou tout à fait « indispensable ». L’antidote à cette épidémie est la grâce de se sentir pécheurs et de savoir dire: « Nous n’avons fait que notre devoir ».

2. Autre maladie : le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail.  Le temps du repos, pour celui qui a mené à bien sa mission, est une nécessité, un devoir. Il faut retenir ce qu’enseigne l’Ecclésiaste : « Il y a un moment pour tout ». Lire la suite

Le travail : santé ou burnout ?

Cette semaine, publication d’une étude (publiée par Great Place To Work) qui indique que deux salariés sur deux étaient au bord du burnout. Des députés de la majorité demandent même que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.

Alors faut-il s’arrêter de travailler ?

En fait, en matière de santé du travail, certaines idées reçues ont la vie dure.

1) Travailler est une source de stress.  

Un rapport publié, en octobre 2009, par l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (EU-OSHA) confirme que le stress en relation avec le travail touche 22% des travailleurs de l’Europe des 27. Cela étant, il est également prouvé que le risque de développer une détresse mentale (anxiété, stress, mal-être, dépression…) est plus grand parmi les inactifs que chez les actifs occupés. Lire la suite

Coaching ou mentoring : parlez chinois !

Wan Chung LAI est un chinois basé à Singapour. Il analyse le sens des mots coaching et écoute en chinois.

La civilisation chinoise est l’un du monde la plus ancienne et remonte son langage remonte au moins 3000 années. Les caractères chinois pictographiques ont été construits pour refléter les croyances et la vision du monde des anciens chinois.

Découverte n° 1

Le mot chinois pour le coaching est « pei dao ». Le second caractère est le mot principal qui, lui-même, est constitué de deux caractères distincts en chinois  «chemin» ou «voyage», et « pouces » (dans le sens de mesure d’une longueur (« inch » en anglais)).

Ainsi, la définition chinoise pour le coaching est littéralement : « Marcher ensemble, un pouce à la fois ». Il faut comprendre le mot « pouce » dans le sens de cm par cm. Lire la suite

En 2015, faisons preuve d’esprit d’équipe !

 Extrait de notre livre « Partageons comme ».  

Pour le lire,  copiez et mettez dans votre barre adresse  http://goo.gl/BHIQIE  

Le CNRS (2001) a constaté que les oiseaux migrateurs dépensaient moins d’énergie en maintenant une formation de vol en V et en se plaçant à tour de rôle en tête, permettant aux suivants de profiter des courants ascendants générés par l’oiseau les précédant.

Des études « en vol » d’oiseaux migrateurs (suivis par ULM), réalisées par des chercheurs anglais et allemands, révèlent que les jeunes volatiles étudiés (et non accompagnés d’anciens) se sont spontanément disposés en formation en V et surtout se positionnent à l’endroit optimal (selon les théories aérodynamiques). Bien plus, selon qu’ils volent en décalé (en V) ou l’un derrière l’autre, ils adaptent leurs battements d’ailes pour trouver les tourbillons les plus favorables. Lire la suite