mai 2015

Que faites-vous le matin en arrivant au bureau ?

horloge

Nous avons tous appris que le secret d’une relation commerciale se joue dans les vingt premières secondes,  que la première impression de toute rencontre laisse des traces longtemps, …

Cela vaut pour de nouveaux contacts,  mais au quotidien, comment cela fonctionne-t-il ? En fait, de la même manière, mais sur un temps un peu plus long (dix minutes) et le mode de comportement que vous adoptez. Lire la suite

Pas facile d’être différent !

Surdoue

Nous avions abordé il y a quelques mois la difficulté d’adaptation des surdoués dans le monde professionnel (cf. http://goo.gl/Sr4Xg1 du 18/04/2014).

Une étude récente de l’Université McEwan (Canada) confirme cela et montre que les élèves ayant un QI supérieur à la moyenne semblent plus anxieux que les autres. Selon le psychanalyste Carlos Tinoco, interrogé par le site Atlantico, les caractéristiques psychologiques qu’on associe communément au « surdoués » (hyperémotivité, faible résistance à l’ennui, relation conflictuelle à l’autorité, etc.) sont des conséquences de l’adaptation difficile d’individus aux facultés cérébrales hors-normes dans des institutions scolaires ou professionnelles qui ne sont pas faites pour eux.

Lire la suite

Enseigner le découragement…

Sur la vidéo ci-dessus, Charisse Nixon, prof de psychologie à la Penn State Behrend (Pennsylvanie, USA), propose un exercice très simple à ses étudiants : chacun d’eux reçoit une feuille sur laquelle figurent trois mots et doit trouver une anagramme pour chaque mot. Tout l’intérêt de cette petite expérience réside dans le fait que le troisième mot est le même pour tout le monde. Pourtant, seuls les élèves qui avaient des premiers anagrammes faciles trouvent le dernier anagramme, aucun élève à qui on avait donné deux premiers mots impossibles ne trouve le troisième.

Ce que Charisse Nixon vient de mettre en évidence de manière spectaculaire est l’impuissance apprise (parfois désignée sous le terme de résignation acquise) traduction française du Learned Helplessness théorisé par le psychologue comportementaliste américain Martin Seligman, Le sujet intègre durablement que ce qui lui arrive est indépendant de son comportement, ce qui a trois conséquences :

  •  il a du mal à comprendre qu’il peut avoir prise sur les événements(déficit cognitif)
  • sa motivation baisse fortement, il n’émet plus de réponses volontaires (déficit motivationnel)
  • il s’enfonce dans une forme de dépression(déficit émotionnel)

Le psychologue canadien Marc Vachon estime que l’impuissance apprise repose sur trois caractéristiques

  • le sentiment que la situation est permanente, ce que trahit l’utilisation de mots comme toujours, jamais, personne, etc. « Je n’y arriverai jamais ! »
  • le sentiment d’être victime, que l’on retrouve dans des phrases telles « Ce n’est pas ma faute ! Je n’y peux rien. »
  • le sentiment d’envahissement: tous les secteurs de notre vie sont affectés par le changement.

Tout professionnel aura reconnu, dans les termes décrits ci-dessus, le collaborateur en difficulté qui s’enfonce petit à petit dans la certitude qu’il n’est pas capable, qu’il n’y arrivera pas, qu’il a beau essayer, les résultats viennent montrer son incapacité à comprendre, à faire, à essayer, à oser. Son estime de soi est mauvaise, voir les autres réussir renforce ces sentiments.

Comment lutter contre l’impuissance apprise, alors ?… On perçoit, à travers l’explication du phénomène, quels peuvent être les leviers : la confiance en soi, l’estime de soi, donc la valorisation, notamment face au groupe, la nécessité de réussir régulièrement et de ne pas être confronté continuellement à l’échec, donc la différenciation, le maintien par le management  d’une attitude résolument positive et notamment la maîtrise par le manager de son discours et du vocabulaire employé, le travail en petits groupes fondé sur l’étayage par les pairs…

Souce : Francetvinfo.fr

 

Le leader doit-il toujours avoir une vision ?

 Leader vision

La réponse à cette question est simple et double : « oui », parce que la définition même du leader est de montrer, la voie, le chemin ; « non », parce que cette définition héritée des années 80, est plus difficile dans un environnement très turbulent comme celui que nous vivons aujourd’hui. Il y a un paradoxe : les entreprises sont de plus en plus court-termistes, braquées sur les résultats et en même favorisent des formations au leadership (où la notion de vision est développée) plutôt qu’au management.

A quoi sert un leader, alors ? Lire la suite