Les fêtes de fin d’année sont une période d’échange de bons vœux. Cela pourrait être aussi un moment où on reviendrait sur ses erreurs.
Dans ce texte ci-dessous, Mihail Sébastian* (1907-1945) raconte dans son journal, à la date du 1er juillet 1936, un évènement qui lui est arrivé et qui l’a fortement marqué :
« J’ai passé dimanche et lundi à B. où ma promotion fêtait le dixième anniversaire du baccalauréat.
Au lycée, ce fut plus émouvant que je ne m’y attendais. Je me suis assis à mon pupitre, assailli par les souvenirs. Goras (professeur principal) a fait l’appel, et nous répondions, chacun à notre tour, « présent ». On a entendu de temps en temps « absent » et, quatre fois, « mort ». Ensuite, quelque chose de fantastique : l’allocution de Goras. Lire la suite