Accro techno ? Les français marquent leur différence

Qui a dit que nous étions aujourd’hui accro de la techno ? Une fois de plus, le comportement des citoyens français se distingue et fait l’exception ! Les français n’adoptent pas ou peu les solutions technologiques facilitant leur quotidien au travail !


Plantronics, leader des casques de communication, a commandé 2 études indépendantes sur le comportement des employés européens face à l’utilisation des nouvelles technologies. L’une, à échelle européenne, a été réalisée par l’école de commerce Henley Management College ; la seconde, basée uniquement sur les salariés français, a été menée par l’IPSOS.

L’étude Henley en résumé

Cette étude souligne certains des aspects négatifs de l’utilisation des emails : le manque de convivialité, l’individualisme des employés, la réduction de productivité et d’échanges au quotidien. Sans compter qu’une mauvaise utilisation et gestion de ceux-ci représentent une perte de 3 ans et demie de la carrière d’un dirigeant européen, car ils sont souvent sources de confusions et d’inerties.

Focus sur la France Afin de mieux comprendre l’exception française, Plantronics a élaboré, avec Ipsos, une étude sur les comportements des employés français et leur utilisation des nouvelles technologies sur leur lieu de travail (étude faite auprès de 516 employés en septembre dernier) :

  • En France, près de 62 % des employés passent moins d’une heure par jour à utiliser les e-mails, alors que dans les autres pays, les employés y passent deux heures par jour
  • 64% des personnes sondées en France déclarent ne posséder aucun outil de communication, tels que les Blackberrys, PDAs, connexions wi-fi ou oreillettes
  • Pour 50% d’entre eux, les nouveaux outils de communication n’apportent aucun confort supplémentaire dans leur travail
  • 14% des sondés passent entre 2 et 4 heures par jour au téléphone ou en conférences téléphoniques tous les jours, dont

En résumé, les personnes interrogées estiment que les conversations téléphoniques sont plus efficaces que les e-mails, mais ne voient pas la nécessité d’utiliser les nouveaux outils qui sauront simplifier leur communication et leur quotidien au travail.

Moralité

  1. Nous sommes accros que si nous le voulons bien.
  2. Les médias qui bénéficient de la manne publicitaire jouent un rôle non négligeable dans ce conditionnement.
  3. Cela a un effet contraire : une majorité rejette ces outils
  4. Cela n’a pas nécessairement l’effet escompté : nous jetons le bébé avec l’eau du bain.
  5. Il manque une dimension à cette étude : le face-à-face.