La force de la pensée négative

Il y a beaucoup de gourous du management pour qui le mot « aspiration » est un « must ». Ces gens veulent que vous soyez vous-même pour avoir envie de travailler encore plus dur et gagner plein d’argent (ou de gloire).

En réalité, beaucoup de gens aspirent à en faire moins. Cela veut dire pour eux moins de travail, moins de stress, moins d’engagements et, en contrepartie, beaucoup plus de temps, d’énergie et d’argent à dépenser pour les choses qui les rendent vraiment heureux (que ce soit faire de la peinture ou … la sieste).

Comment vous autoriser à faire ce que vous voulez vraiment faire ?

Pour y arriver, Sarah Knight suggère de faire appel au pouvoir de la pensée négative.

Au lieu de rêver d’un avenir idéal où vous êtes plus riche, plus mince, ou plus ordonné, concentrez-vous plutôt sur comment ne pas être fauché, obèse ou désordonné dans l’ici et maintenant.

La fixation de vos objectifs et la motivation qui y est associée ne doivent pas être d’aspirer à ce que vous rêvez d’être (souvent une image imposée par les médias), mais plutôt à ce que vous ne voulez pas être.

Canaliser la rage ou le mécontentement qui vous prend quand vous pensez aux choses qui vous agacent est un excellent outil de motivation pour y arriver.

Et l’auteur de raconter comment elle est passée d’un statut de cadre aspirant à une « belle » carrière dans une grande société New-Yorkaise, à une situation de free-lance vivant aux Caraïbes le long d’une plage.

Elle était vraiment malheureuse dans son environnement de travail, et, au lieu de se raconter des histoires, elle a décidé d’agir.  Ses objectifs :

  • Ne pas être malheureuse.
  • Ne pas être salariée.
  • Et ne pas passer une autre année enfermée dans un open space.

Cela peut sembler contre-intuitif, mais jusqu’à ce qu’elle se concentre sur le négatif, elle ne pouvait pas trouver son chemin vers le positif. Elle a donc décidé de regarder ce qui l’énervait et de tout changer en allant étape par étape,

Par exemple, elle a estimé l’argent dont elle aurait besoin pour se lancer.   Elle s’est donc donnée un an pour l’avoir (après s’être rendu compte que quelques mois ne suffiraient pas) et chaque jour, elle a économisé cette somme (la somme totale / 365) en cochant quotidiennement son calendrier pour se dire : « c’est fait ! ».

Ella donné sa démission le 366èmejour. Bien entendu, en parallèle, elle a pris des contacts pour trouver du travail comme freelance, trouvé une maison, …

Prêt à faire comme elle ?