L’apprentissage informel : quel personnage êtes-vous ?

Pour développer leurs compétences, les professionnels ont de plus en plus recours à ces modes d’apprentissage informel numérique. C’est ce que montrent deux études conduites par le [HRM Digital Lab] de l’Institut Mines-Télécom Business School, auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 salariés en France.

Il n’est pas nouveau que les salariés se forment par eux-mêmes au quotidien, en observant leurs collègues ou manager, en lisant des journaux professionnels, en dialoguant avec leurs pairs…

Aujourd’hui les situations traditionnelles et formelles d’apprentissage ne représentent que 10 % du temps d’apprentissage, contre 90 % pour les temps d’apprentissage informels, plus instantanés et désorganisés.

Selon les auteurs de l’article, il y a quatre modes informels d’apprentissage numérique :

  • Panoramix diffuse du contenu à son village gaulois grâce aux outils tels que les réseaux sociaux. Au sein d’un groupe Facebook, d’orthophoniste, « Les Orthos et la Neuro », ils sont plus de 11 000 confrères à échanger, partager, débattre sur les sujets d’actualité et préoccupations liées à leur profession.
  • Idéfix suit les tendances de son métier ou de son secteur d’activités par des mises à jour ponctuelles et réactives sur ses liens habituels d’informations. Cette démarche de veille est opportuniste et ce mode est mobilisé si les circonstances le permettent comme l’utilisation de temps creux, d’attente et de transports.
  • Astérix mobilise toutes les ressources numériques disponibles nécessaires pour atteindre son objectif.Nombre de personnes s’auto-forment via toutes les ressources en ligne qu’elles jugeront pertinentes.
  • Obélix réagit aux difficultés qui se présentent dans l’exercice de son activité, et utilise sa force d’apprentissage pour le bon besoin, au bon moment. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des sites de confiance référencés en amont pour trouver des réponses rapide et efficace.

Les entreprises, et vous-même, ont là l’occasion de pouvoir gagner en souplesse pour coller aux pratiques réelles et aux besoins des salariés d’aujourd’hui. Cela ouvre par exemple une réflexion sur la (co)-production, la structuration, l’utilisation, le partage, etc. des ressources numériques.

Depuis le 1erjanvier 2019, la loi sur la formation offre des flexibilités dans la mise en place des parcours d’apprentissage qui sortent du traditionnel schéma planifié dans le temps et dans un espace.

Source :http://theconversation.com/le-numerique-a-fait-emerger-de-nouveaux-modes-informels-dapprentissage-115074