Le manager, un entrepreneur ?

Quelle marge d’autonomie avez-vous ?

Lors d’un débat récent (colloque IFG Association du 5 octobre), certains intervenants ont plaidé pour le développement de l’aspect entrepreneurial des managers. Chaque équipe doit être considérée comme une unité autonome qui peut être développée comme une affaire en soi.

Sujet intéressant (pas nouveau, mais toujours d’actualité). Comment concilier l’aspect « execution » du rôle du manager et l’autonomie et la créativité nécessaire pour une telle attitude ? A quel niveau d’encadrement peut se jouer un tel rôle ? S’agit-il alors d’un manager ou d’un leader ? Est-ce aussi valable pour un responsable commercial que pour un financier ?

Intéressant sur le principe, cela se heurte à la fois à la culture manageriale (« je fais executer les ordres ») et à la culture française (le respect de l’autorité, de l’école à l’entreprise).

Permettez-moi de vous proposer quatre indicateurs de la culture entrepreneuriale de votre entreprise : 1)Quelle est l’attitude du top management sur ce sujet ? Est-elle en conformité avec ce qu’il préconise ? 2) Quels sont les indicateurs clefs de performance ? Sont-ils en accord avec une telle démarche ? 3) Le droit à l’erreur existe-t-il ? Les actions originales sont elles récompensées ? 4) Les initiatives sont-elles prises en compte dans les entretiens annuels ?

En bref, la main droite est-elle en acccord avec la main gauche ?

Et chez vous, comment cela se passe ?