Gardez vous de (perdre l’envie de) rire (1/2)

J’espère que vous avez bien ri pendant les fêtes de fin d’année. Maintenant il faut reprendre le travail, avec ses bons et ses mauvais côtés. Pourquoi ne pas continuer à rire ou à sourire ? Pourquoi devons-nous être sérieux en toutes circonstances?

Nombre d’entre vous qui ont vu la vidéo de Steve Balmer m’ont écrit pour me dire que cela était impensable dans leur entreprise. Pourtant aux USA, il est courant de voir des PDG débuter des speechs par des bons mots (cela ne les empêche nullement de dire des choses sérieuses et désagréables ensuite). C’est d’ailleurs un phénomène intéressant. En Asie, une des représentations les plus courantes le montre souriant et détendu. Dans la mythologie latine, Jupiter était un bon vivant, qui aimait la vie, les femmes et surtout s’amuser. Il n’est pas anodin que son nom en latin (Jove) a donné…jovial en français. Bien plus, il y a déjà quelques décennies que des thérapeutes ont mis en place des traitements par le rire. Cela a cours aussi bien pour les neurasthénies que pour des…cancers. Avec l’intensification des conditions de travail, le stress, la morosité, voire le burn out font partie de notre environnement. Dans ce contexte, rire permet de relâcher la tension et de se détendre. Certains le font au dehors (cf. le succès de l’école du rire (http://www.ecolederire.com/). J’ai suivi personnellement quelques sessions; C’est vrai que c’est plaisant et qu’on en ressort détendu. D’autres se défoulent avec des bandes dessinées (cf. « Dilbert » de Scott Adams) ou avec des séries TV comme « Caméra café ». Dernière approche, les humoristes qui viennent sur votre lieu de travail animer séminaires et conventions (non, je n’en fais pas partie, dommage). Donc, le rire est un outil de détente et de dédramatisation. Nous devrions rapprendre à rire; d’ailleurs, le sens de l’humour est un atout recherché par les cabinets de recrutement; Les entreprises aiment les personnes qui vont contribuer à la bonne ambiance au travail. La prochaine fois, nous parlerons des freins et des limites. Nous n’allons pas nous quitter comme cela.

Alors, comme vous lisez peut-être ce blog en prenant un café, voici un dessin de Dilbet (plus de dessins ? http://www.unitedmedia.com/comics/dilbert/archive/dilbert-20080103.html)