
Voici un texte d’André Sève qui m’a inspiré.
« Un soir de concert, le célèbre violoniste Paganini (1782-1840) jouait avec tant de fougue qu’une corde se rompit, la plus fine, la chanterelle ; imperturbable, il continue de jouer.
Lire la suiteVoici un texte d’André Sève qui m’a inspiré.
« Un soir de concert, le célèbre violoniste Paganini (1782-1840) jouait avec tant de fougue qu’une corde se rompit, la plus fine, la chanterelle ; imperturbable, il continue de jouer.
Lire la suiteDans son livre « Blanc » (Gallimard, 2002), Sylvain Tesson nous raconte une longue randonnée dans les Alpes. Une racontée en hiver, hors-pistes, de refuge en refuge et loin du monde commun, le monde d’en-bas. Il se pose la question du regard distancié.
Lire la suiteTout au long de sa vie, Antoine de Saint Exupéry (1900-1944), a écrit ses pensées sous la forme d’un texte où un roi berbère enseigne la vie à son fils. Ce texte inachevé (« Citadelle », Folio, 2000), a été publié après sa mort. Il s’agit d’un texte, qui nous interroge à la manière des Essais de Montaigne. Parmi ces pensées, une a plus particulièrement retenu mon attention. Celle à propos de la transmission du savoir, à l’heure où celle-ci se résume souvent à des formations courtes, voire en e-learning.
« Il me paraît bien évident que, si je disposais d’une humanité encore inanimée et si je voulais l’éduquer et l’instruire et la remplir des mêmes mille mouvements divers, le pont du langage n’y suffirait point. Car certes nous communiquons, cependant les mots de nos livres ne contiennent point le patrimoine..
Lire la suite« L’avenir, c’est du passé en préparation » disait Pierre Dac, humoriste français (1893-1975).
Durant ce mois de janvier, la coutume est de nous souhaiter mutuellement beaucoup de bonheur en 2023. En prolongeant les citations de Pierre Dac, cela revient à s’interroger sur nos moments de bonheur en 2023.
Lire la suitePas mal de commentaires sur article « soyez sceptique et écoutez » il y a 15 jours. Des tas d’idées, d’opinions. C’est enrichissant. Cela m’interpelle aussi. Rencontrons-nous souvent des personnes qui nous écoutent réellement ? Voici cinq des archétypes les plus courants de mauvaises auditions. Une manière de séparer le bon grain de l’ivraie.
Lire la suiteLe monde a-t-il changé ? C’est un peu l’interrogation que vous pouvez avoir lorsque vous lisez cette BD qui se déroule en 1934-1936, et dans laquelle vous découvrez les évènements d’un point de vue macro (avec Léon Blum) et micro (au travers du regard des deux héros).
Il y avait une fois un petit arbre couvert de feuilles aiguës. « Ah ! disait-il, mes voisins ont des feuilles agréables à voir. Les miennes sont comme des aiguilles. Je voudrais avoir…des feuilles d’or. »
La nuit vient, le petit arbre s’assoupit, et le lendemain matin il était transformé. Mais, à l’approche de la nuit, arrive un homme qui détache les feuilles d’or, les met dans son sac et s’enfuit.
Lire la suite Lire la suiteQu’est-ce que le travail ? Avons-nous le droit et l’obligation de travailler, ou bien pouvons réclamer le droit à la paresse ? Autour de ce débat mi-politique, mi-médiatique, il m’est revenu en mémoire un livre qui, indirectement, nous donne quelques clés sur la question complémentaire : Et si nous ne travaillions pas, que ferions-nous ?
Lire la suiteDans son livre « La Préparation du roman, » (Seuil, 2015), livre qui reprend son cours au collège de France, Roland Barthes (1915-1980) fait une longue digression autour de ce dilemme : « Comment peut-on cesser d’écrire ? », avec tout ce que cela représente à la fois comme tentation et comme peur.
Je transpose donc librement cette approche au travail. La fin librement consentie du travail peut d’abord être vécue comme un sabordage, le passage à un autre désir que celui d’écrire. Un exemple de cette déviation est celui de la grande démission actuelle, où de nombreuses personnes décident de trouver d’autres moyens de subsistance.
Cela peut se traduire par un temps fait de loisirs où de voyages en lectures, le non-travailleur s’enrichit d’expériences sans autre but que l’ouverture au monde et aux autres.
Il peut aussi, une autre étape, consacrer votre temps à du « bricolage », de menues tâches comme dessiner, jouer de la guitare ou bricoler.
Au troisième niveau, dans cette gradation vers le Non-travail absolu, c’est la pure activité improductive, où le non-travailleur reste assis de longues heures sans rien faire, ni même souvent parler, le regard perdu dans le vide.
Ce non-agir représente le vide intégral. Barthes cite deux vers zen pour symboliser cet état : « Assis paisiblement sans rien faire / Le printemps vient et l’herbe croît d’elle-même ».
Et vous-même, si vous avez ou deviez-vous arrêter de travailler, quel niveau de non-travail choisiriez-vous ?
En bref, comment remplir le vide de vos jours ?
Si le soleil se dérobe est un roman qui raconte l’arrivée à New York d’une Jamaïcaine, Patsy, qui cherche à réussir. Arrivée légalement en touriste, elle est accueillie par une amie d’enfance, Cicely, qui s’y est installée quelques années plus tôt.
Ce livre m’a profondément troublé par le regard de l’autre. Cela pourrait se passer à Paris.
Lire la suiteDécouverte par un ami d’un livre pas très récent, mais toujours d’actualité : la France et les Français vus par un Canadien francophone. Un regard décalé qui fait sourire (parfois jaune).
Parmi les nombreuses idées, la théorie de la Grandeur.
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