Le film de la semaine : « le loup de Wall Street », le film qui raconte la montée et la chute de Jordan Belfort. Un beau film, intéressant à voir tant sur le plan de la performance des acteurs que des leçons à en tirer.
Sur ce sujet, arrêtons-nous aujourd’hui à la différence entre ambition et cupidité. Dans une interview à la chaine de télévision ABC*(USA), Jordan Belfort déclare :
« Il y a une ligne très fine entre l’ambition et la cupidité. Vous avez le droit d’être ambitieux pour sortir du lot et vouloir faire beaucoup d’argent, c’est le cœur du capitalisme, c’est le cœur de la réussite.
Mais cette ambition peut se transformer en cupidité si vos actions visent juste à gagner autant que vous le pouvez, aussi vite que vous le pouvez sans vous soucier de savoir qui est touché et des conséquences pour les autres. Le cupide pense : moi, moi, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant.
J’ai souffert d’une maladie appelée «plus». Peu importe combien j’ai eu, je voulais plus.
Vous ne perdez pas votre sens moral d’un seul coup. Cela arrive très lentement et presque imperceptiblement. Vous savez que vous devez bien faire les choses et un jour vous marchez sur la ligne.
La journaliste : est-ce que l’odeur de l’argent ne va pas continuer à inciter les gens à en vouloir toujours plus ?
La réponse à cette question est oui et non. Je pense qu’il doit y avoir un équilibre et je pense que cela est lié à l’attitude des patrons. S’ils font de l’argent basé sur du réel et inculquent les bonnes valeurs à leurs employés, ils méritent de gagner autant qu’ils le veulent. L’exemple doit donc venir d’en haut. Si la culture de l’entreprise est tournée vers la cupidité, alors tout le monde dans l’entreprise finit par devenir gourmand. Si par contre, l’ambition est tempérée par une quantité appropriée de conscience sociale, la culture interne de l’entreprise prend une tournure différente. »
Et vous ? Quelles sont vos valeurs ? Et celles de votre encadrement ? Connaissez-vous les critères qui, dans votre activité, séparent ambition et cupidité ?
Bon réveillon !