Changer de job

Etes-vous quelqu’un d’autre ?

Vous avez une activité professionnelle. Vous réussissez correctement, mais est-ce vraiment ce qui vous correspond ? 70% des professionnels en activité font un métier correctement, mais sans véritable passion, ni intérêt. Ils sont arrivés là par le hasard des chemins, des opportunités et de la pression familiale et professionnelle. 

Voici un conte extrait du livre de Tonino Benacquista, Quelqu’un d’autre, Folio 2003. 

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La chance, cela se construit !

Elle se travaille de quatre manières : faire preuve de curiosité, développer un réseau, savoir tirer parti d’un échec et rebondir et anticiper.

Nous vivons tous une époque de plus grande liberté de choix pour notre vie privée, sociale ou professionnelle. Chacun d’entre nous est sur un chemin, bon ou mauvais selon son goût, et c’est notre chemin. Nous pouvons toujours penser que notre chemin actuel va durer cahin-caha. Toutefois la vie nous rattrape avec ses aspects positifs et négatifs. Alors, un jour, à l’occasion d’une croisée des chemins un peu plus âpre (une pression trop forte au travail, un changement d’environnement, …), nous pouvons réaliser que nous ne sommes pas là où nous devrions être. Cela peut nous susciter de l’inquiétude face aux décisions inhérentes à nos orientations : «vers où aller ? » et « comment faire ? ».

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IA : serez-vous formateurs, interprètes ou tuteurs ?

Fondé sur une étude quantitative et qualitative de 1 500 entreprises et sur l’expérience de ses auteurs, le livre Human + Machine vient apporter sa pierre dans le débat : l’IA tuera-t-elle ou enrichira-telle l’emploi ?

Selon les auteurs, l’Intelligence Artificielle (IA) peut permettre de donner aux humains des « superpouvoirs », à les doter de compétences et de capacités nouvelles pour augmenter leurs facultés d’action et d’apprentissage. » Lire la suite

Six secrets pour bâtir sa carrière

Il y avait, avant, les carrières en entreprise, stables, solides, bâties sur des acquis et celles du monde du spectacle où la réussite et le succès sont remis en cause à tout moment et où tout semble bâti sur du sable.  C’était avant, parce que maintenant,  les parcours en entreprise ressemblent beaucoup à celles du show business : beaucoup d’appelés et peu d’élus,des succès rapides et des chutes aussi imprévisibles .

Dans ce contexte, voici les conseils de Michael Emerson, acteur de théâtre et de cinéma, qui ne vit sa carrière décoller qu’après 40 ans.

  1. Se former n’est jamais une perte de temps : Cela l’a  conduit à réfléchir sur son métier, son travail et à analyser  profondément les textes. Il a ainsi développé une forte éthique de travail.
  2. Apprenez à encaisser les coups : dans son métier, le futur est toujours incertain. Alors, il reste concentré sur le présent, pour ne pas être stressé.
  3. Gardez une dose de mystère : il aime les personnages un peu mystérieux parce  qu’ils l’intriguent et lui font réellement s’intéresser à eux pour les comprendre.
  4. Placez la barre haute : il apprécie les situations à risque où lui et son interlocuteur jouent au chat et à la souris.
  5. Sortez de votre zone de confort : il a accepté des situations à risque qui l’ont poussé à sortir de sa zone de confort. La notion de risque, pour lui, n’est pas seulement physique, mais aussi émotionnelle.
  6. Ayez confiance en vous et vos capacités : évitez d’avoir une image négative de vous. Développez votre estime de vous-même et sachez reconnaître vos dons et compétences.

Bien sûr, tout cela est pour un acteur, pas pour un manager. Quoique…

Adapté d’un article de « backstage.com ».

Merci à Yohann B. pour avoir attiré mon attention.  

Le vrai leader n’est pas celui qu’on croît

Que nous dit Derek Silver ? Le leadership est une notion idéalisée.

Dans un mouvement, le vrai leader n’est pas l’initiateur, mais celui qui le suit le premier suiveur qui permet à ce « marginal » de se transformer en leader.

Si vous voulez être un leader, ayez le courage de suivre un marginal qui fait quelque chose qui vous plaît et montrer aux autres comment suivre.

 

A quel âge devient-on vieux ?

Une première  étude réalisée par des scientifiques de l’université Simon Fraser (Canada) révèle que nos performances cognitives sont leur maximum à… 24 ans. Pour en arriver à ces résultats, ils ont examiné la performance de 3,305 joueurs du jeu vidéo StarCraft 2, âgés de 16 à 44 ans.

 Ce jeu de guerre en temps réel demande, selon leurs dires (je n’y joue pas), une grande capacité de concentration, d’habilité, de stratégie et de vitesse. Les scientifiques ont donc analysé les performances, ainsi que les mouvements stratégiques et le temps de réaction de chaque joueur.

Verdict : ça décline donc après 24 ans. Pas de panique, à partir de cet âge-là, d’autres facultés sont développées.

 Et après ? D’autres facultés sont développées.  En effet, les chercheurs ont expliqué qu’avec l’expérience acquise, les joueurs plus âgés sont plus aptes à anticiper les tâches à venir et à éliminer les informations superflues.  

 Conclusion : le cerveau fonctionne plus lentement et de façon moins efficace après 24 ans, mais vos expériences vous permettent de mieux appréhender votre environnement et le monde dans lequel vous évoluez.

En parallèle, une autre étude, britannique celle-ci, a établi que nos habitudes quotidiennes nous font basculer dans « le camp des vieux » à partir de 38 ans. Les sondeurs qui se sont appuyés sur les témoignages de 2.000 hommes et femmes en couple ont ainsi décelé 30 signes avant-coureurs qui prouvent que vous avez vieilli. En voici quelques exemples :

  • Pour vous, toutes les musiques actuelles sonnent pareil ;
  • Vous ne comprenez rien à ce que disent les jeunes;
  • Vous avez votre place attitrée à table ou devant la télévision ;
  • Vous dansez mal et avez une préférence pour l’Air Guitar ;
  • Vous faites des blagues mais elles n’amusent que vous ;
  • Vous faites attention au thermostat de la maison, « en bon père de famille » ;
  • Vous aimez vous occuper du jardin le week-end.

 En résumé, après 24 ans votre expérience pourra masquer les signes de l’âge, mais passé le cap des 38 ans, vos habitudes ne tromperont plus personne !

 Est-ce transposable dans le monde professionnel ?   Quelques observations :

  • Il y a des métiers rapides (et usant) qui demandent beaucoup de réactivité et de rapidité de décision (comme trader, par exemple) et d’autres, plus de réflexion et de recul (comme le management).
  • Il y a des métiers de « combat » qui nécessite de l’énergie (vendeur « one shot ») et d’autres plus de relation de confiance et d’expérience (conseil)
  • Il y a des tempéraments qui, à tout âge, seront engagés dans des courses à la performance et d’autres, dans des tâches de fond. Le lièvre et la tortue, en somme.
  • ….

L’important (pour moi) à retenir de ces études anecdotiques est :

  • Vous êtes faits pour certains métiers et certains environnements
  • Cela se modifie dans le temps en fonction de votre âge, de vos centres d’intérêts et de votre environnement.
  • Il vous faut donc d’une part ne pas confondre les métiers qui vous plaisent (image, gain escompté…) et ceux qui sont adaptés à vous, et, d’autre part, savoir vous remettre en cause régulièrement (tous les 5 ans environ). Pourquoi ? Parce que l’évolution de votre pratique professionnelle peut vous conduire vers des voies inappropriées pour vous.

 Moralités :

  • Il n’y a pas honte à être vieux (après tout, un jeune de 20 ans est vieux pour son petite frère de 10 ans son cadet) ;
  • Quelqu’un a dit un jour : « On est vieux quand on n’a plus de projets » ; j’ai croisé des jeunes « vieux » de 25 ans et des vieux « jeunes », plein d’allant et d’enthousiasme de 76 ans.

Que dites-vous de vous ?

 

Le mois dernier, McKinsey* a publié une intéressante étude sur comment les entreprises B2B parlent à leurs clients. Le cabinet d’organisation a d’un côté analysé la littérature publiée par les entreprises (site internet, catalogues, …) et d’un autre côté interrogé  700 cadres sur la manière dont ils évaluaient les marques de leurs fournisseurs.

Les résultats (voir l’image ci-dessus) sont interpellant : Des thèmes comme la responsabilité sociale ou  le développement durable ont peu d’influence sur les acheteurs (rappelons qu’il s’agit d’un marché B2B) alors qu’ils sont promus par les entreprises. A l’opposé, des thèmes attendus par les acheteurs, comme un dialogue ouvert et honnête, la gestion de la chaîne d’approvisionnement ou la mise e valeur de l’expertise technique sont peu (ou pas) promus par les entreprises.

Si vous transposez cela à votre environnement professionnel, comment parlez-vous à vos « clients internes », qu’il s’agisse de vos collègues, votre hiérarchie au sens large et plus globalement votre environnement professionnel ?

  • Est-ce que vous promouvez votre travail (et celui de votre équipe) ou vous-même de la même manière que tout le monde ou savez-vous vous distinguer, d’une manière honnête et originale ?
  • Est-ce que vous utilisez toutes les occasions de partage (en face-à-face, par téléphone ou mail) pour mieux connaître les attentes de vos interlocuteurs et mettre en avant ce que vous pouvez leur apporter ?
  • Etes-vous cohérent avec vous-même et ce que vous apportez aux autres sur le moyen terme ? Vos interlocuteurs ont-ils une claire conscience  de ce que vous apportez sur chaque projet (qu’il soit un succès ou un échec) que vous traitez ?

Qu’en déduisez-vous ?

*Source : McKinsey Quarterly

Vaincre ses points faibles

 

Je partage avec vous ce témoignage publié dans Capital d’octobre, un coaching réalisé par ma collègue Maryse.

Dans notre pratique du bilan de compétences,  nous constatons souvent que les personnes expriment une peur de passer à l’action,  une fois leur objectif et moyens définis. Nous avons tous des croyances à l’égard de nos capacités à accomplir avec succès une tâche ou un  ensemble de tâches surtout quand celles-ci sortent de notre zone de confort.

La peur est saine lorsqu’il y a un danger, un risque, un  exemple : « j’ai peur de prendre ma voiture parce que je suis en état de grande fatigue » ; la peur nous renseigne sur le risque potentiel.

A côté de cela, ce sportif de haut niveau sait utiliser ses ressources lors de compétitions qui demandent de savoir :

  • prendre des décisions
  • prendre des risques
  • se focaliser sur l’étape suivante et non sur les erreurs
  • fédérer une équipe autour de lui

C’est le rôle du coach de l’aider à transposer ce savoir- faire dans un autre univers. La prise de conscience qui en a résulté  lui a permis de gagner une compétition d’un nouveau genre pour lui : convaincre un  vendeur et les banques de son projet de reprise de cette brasserie. Il a su faire preuve de conviction, de persévérance,  démontrer sa détermination et obtenir l’adhésion de tous.

Et vous quelles ressources avez-vous su transposer dans un autre contexte ?

PS : si vous passez à Annecy, allez le saluer = Brasserie Saint Charles, 46 avenue du Parmelan 74000 Annecy (derrière les Galeries Lafayette). La table est bonne !   

Perfection ou excellence ?

Voici un texte extrait d’un livre aujourd’hui épuisé (mais trouvable d’occasion) sur la différence entre la perfection et l’excellence.

« Le perfectionnisme est un piège dangereux. Il nous séduit, parce que nous estimons qu’il est nécessaire à la réussite, alors qu’il en est le plus grand obstacle. Il nous empêche de prendre des risques, de chercher de nouvelles perspectives et d’utiliser des solutions originales pour résoudre les problèmes.
Si l’excellence est un processus dynamique d’amélioration constante, la perfection est un état statique (et hypothétique) à l’aune duquel nous nous jugeons toujours mal !
La prise de risques fait partie des ingrédients essentiels d’une vie motivante, et il n’est pas possible d’attendre d’être parfait pour commencer à en prendre. Si vous n’imaginez pas la réussite possible sans la perfection. Vous aurez tôt fait de tomber dans le piège de la victimisation. A partir de là, cette perfectibilité deviendra votre meilleure excuse pour ne rien entreprendre.
Imaginez que vous regrettiez de ne pas savoir écrire de la poésie. Qui vous empêche ? Peut-être trouverez-vous le frein (un souvenir scolaire de la notation par exemple). L’obligation que vous vous donnez d’écrire un poème « parfait » vous empêche alors d’essayer de composer le premier vers. Dans ce cas, vous traversez votre vie comme si quelqu’un était sans cesse en train de vous observer et de vous « noter ».
La peur de ne pas être parfait vous interdit alors de prendre les risques qui s’imposent pour mener une vie satisfaisante.
Le perfectionnisme conduit directement à la paralysie. La bonne nouvelle, c’est qu’être responsable (et tendre vers l’excellence) n’a rien à voir avec le fait d’être parfait. »

Alors, devez-vous chercher la perfection ou l’excellence ?

Marquez votre originalité

 

Banksy est un des artistes les plus célèbres du Street Art ; Ces œuvres se vendent à des prix faramineux  et un film à sa gloire attiré des centaines de milliers de spectateurs (« exit through the gift shop »). Banksy est aussi un original et il a vendu dernièrement certaines de ses œuvres au prix modique de 60 $ dans un endroit très passant de New York, le long de Central Park. Le résultat fut décevant. Lieu inapproprié ou absence de mise en scène ? Nul ne le sait.

Cela m’attire trois réflexions

  1. La première est que toute œuvre d’art a besoin d’un environnement adéquat pour être mise en valeur. Chacun d’entre nous est une œuvre d’art. Quels talents vous reconnait-on ? Les connaissez-vous ?
  2. La deuxième est qu’un artiste peut être reconnu par ses fans, mais qu’il n’a pas de grande valeur pour les autres. Par qui êtes-vous reconnu ? Est-ce ceux-là qui sont importants pour vous ?
  3. La troisième est que Banksy a fait plus parler de lui dans les médias par cette action qui ne lui a pas couté grande chose (voire même rapporté de l’argent) que par une expo ou une œuvre originale. Il a cassé les codes classiques de la communication à son avantage. Et vous ? comment pouvez-vous élargir votre notoriété professionnelle de manière originale et là où on ne vous connait pas ou peu, mais où vous aimeriez aller un jour ?