Test et exercices

Comment réseauter : aborder un (quasi) inconnu

Ce sont presque les vacances, alors place à des sujets d’apparence plus léger, mais qui sont utiles à tout moment. Voici un résumé d’un article trouvé sur Slate et qui enchantera tous ceux qui ont du mal à entamer une conversion avec un inconnu dans les milieux sociaux et professionnels (un clin d’œil aux  introvertis en particulier). Lire la suite

Testez le fonctionnement de votre organisation !

 

Le 22 décembre 2014, Le Pape François s’est adressé à la Curie (le comité de direction de l’Eglise) en ces termes (extraits de son discours, voir à la fin de l’article le lien pour lire l’intégrale de ce discours).

Lisez-le en pensant : « mon organisation sait-elle traiter ces dysfonctionnements » ?

Il est beau de penser à la Curie romaine comme à un petit modèle de l’Église, c’est-à-dire comme à un « corps » qui cherche à être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et plus uni.,  La Curie romaine est un corps complexe, composé de bureaux, qui sont coordonnés pour fonctionner de manière efficace en dépit de la diversité culturelle, linguistique et nationale de ses membres.

La Curie est appelée à s’améliorer et à s’améliorer. Pourtant, comme tout corps, comme tout corps humain, elle est exposée aussi aux maladies, au dysfonctionnement, à l’infirmité.

1. La maladie de celui qui se sent « immortel », « immunisé » ou tout à fait « indispensable ». L’antidote à cette épidémie est la grâce de se sentir pécheurs et de savoir dire: « Nous n’avons fait que notre devoir ».

2. Autre maladie : le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail.  Le temps du repos, pour celui qui a mené à bien sa mission, est une nécessité, un devoir. Il faut retenir ce qu’enseigne l’Ecclésiaste : « Il y a un moment pour tout ». Lire la suite

Test Etes-vous prêt au management par la confiance ?

Nous n’avons guère été éduqués, ni par l’école, ni par nos années en entreprise à manager par la confiance (sauf dans les quelques entreprises étrangères, mais aussi françaises, qui le pratiquent).

Pourquoi ? Parce que le management par la confiance repose sur quelques concepts de communication qui ne font pas partie de la culture traditionnelle (cela évolue…doucement).

Etes-vous fait pour le management par la confiance ? (répondez par oui/ non) Lire la suite

Sortir des idées reçues en management

Selon Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, la clef de l’évolution est dans la diversité. Or, nous avons tendance à vouloir coller parfaitement à un modèle « idéal » préétabli et à « statufier »  quelques principes alors notre évolution s’est faite en innovant en permanence. D’où l’importance pour un manager de dépasser les clichés du « bien agir » qui figent les comportements et freinent l’élan créatif et adaptatif.

 Idée reçue n° 1 : « On ne change pas une équipe qui gagne » Lire la suite

Vous avez dit « Feedback » ?


L’anthropologue Gregory Bateson a passé de nombreuses années à étudier les structures de communication des dauphins et des marsouins. Le centre de recherches avec lequel il collaborait présentait régulièrement au public des spectacles utilisant les animaux observés – parfois jusqu’à trois par jour. Il fut décidé de tester leurs comportements et leurs changements en fonction de diverses incitations (avec en prime, un poisson). On observa que le dauphin créa de lui-même de nouveaux comportements même sans stimuli. Comme pour un bon mentor, la mission de l’entraîneur du dauphin n’est pas de « conditionner » des comportements spécifiques, mais plutôt d’amener le dauphin à être créatif au sein de son propre ensemble de comportements.

Le succès de l’entraîneur est basé sur sa capacité à « faire émerger » ou libérer la créativité du dauphin. L’entraîneur du dauphin est dans une relation intense avec le dauphin – et le succès de l’entraîneur dépend du maintien de la qualité de cette relation. Une communication relationnelle ne passe pas par des « stimuli » et des « renforcements » objectifs mais plutôt par des messages et méta-messages sur 1) l’état et le statut des êtres impliqués dans la relation; 2) l’ensemble des contextes dans lesquels tant la tâche que la relation se produisent et 3) le niveau de messages envoyés.

Par exemple, imaginons une personne ayant effectué une présentation de sa vision et de sa mission. Lorsque la personne a terminé cette interaction, un membre du groupe dirait : « J’ai observé que tu créais continuellement un contact oculaire avec les membres du groupe (sifflet), et cela facilitait le sentiment d’appartenance à la même équipe (poisson). »

Donc, la forme de base du feed-back contient toujours les deux éléments-clés :

  • Ce que j’ai observé : …
  • Ce que j’ai apprécié : …

Les gens sont également invités à donner des « cadeaux » ou des « poissons non mérités » sous forme d’encouragements ou de commentaires positifs sans relation avec la tâche. Par exemple, une personne pourrait dire à une autre « J’apprécie ton engagement dans la congruence et l’intégrité ». Ou « Merci pour ton soutien et tes encouragements ». Ce type de message est principalement focalisé sur l’individu et la relation. Son but est de renforcer la sensation de rapport entre les membres du groupe.

Il convient de noter que ce processus ne comprend pas de feed-back négatif ou « correctif ». L’accent est mis sur ce que la personne fait et qui fonctionne bien. Dans notre exemple du dauphin, l’entraîneur ne jette jamais de « poisson pourri » au dauphin s’il n’apprécie pas ce que celui-ci accomplit. Il n’impose jamais aucune forme de punition ou de conditionnement négatif. Au lieu d’un feed-back négatif, tout ce que le dauphin reçoit, c’est une absence de coup de sifflet ou de poisson, sauf s’il effectue quelque chose de nouveau.

Les présuppositions de cette méthode de feed-back sont : « Vous êtes dans un contexte sécurisant d’apprentissage. Vous pouvez être curieux et créatif et vous créer des défis. Votre niveau de capacité de croissance et d’apprentissage dépend de votre propre initiative. C’est bon d’essayer de nouvelles choses et de faire des erreurs. Rien de mauvais ne vous arrivera si vous ne faites pas parfaitement la première fois ce que vous voulez faire. Vous serez guidé par un feed-back concret et soutenant. Ce qui importe le plus, c’est que vous donniez le meilleur de vous-même. Vous ne serez pas critiqué si vous ne faites pas « comme il faut »; parce qu’il n’existe pas de comportement « comme il faut ».

Il est donc important d’explorer continuellement de nouveaux comportements et de développer votre propre conscience, votre propre flexibilité et votre propre maîtrise. »

Lire tout l’article dont j’ai extrait ces quelques lignes  ? Source : http://www.ressources.be/articles/la_parabole_du_dauphin

 

Etes-vous plutôt convaincant ou persuasif ?

Il existe toutes sortes de forme d’argumentation. En caricaturant cela, vous pouvez soit :

–          « vendre » vos idées au travers de votre enthousiasme (style convaincant) ;

–          ou bien au contraire utiliser les arguments de l’autre pour les retourner à votre avantage (style persuasif).

Si vous êtes persuasif, ce n’est pas vous qui vendez, c’est votre interlocuteur qui achète !

Lorsque vous argumentez, avez-vous plutôt tendance à  (répondez par plutôt oui /plutôt non) :

  1. Raisonner en allant du particulier au général : plutôt oui ou plutôt non ?
  2. Démontrer par l’absurde : plutôt oui ou plutôt non ?
  3. Impliquer votre interlocuteur en le prenant à témoin : plutôt oui ou plutôt non ?
  4. Valoriser l’image de votre interlocuteur : plutôt oui ou plutôt non ?
  5. Procéder par analogie (rapprocher des notions différentes en estimant qu’elles sont du même ordre) : plutôt oui ou plutôt non ?
  6. Utiliser un registre pathétique et des procédés de style pour susciter l’émotion : plutôt oui ou plutôt non ?

Si vous avez répondu « Plutôt oui » : aux questions 1, 2 et 5 : vous êtes un convaincant !

Si vous avez répondu « Plutôt oui » aux questions 3, 4 & 6 : vous êtes un persuasif !

Ne confondez pas « convaincre » et « persuader » !  Persuader, c’est forcer l’autre à se rallier à vos idées (parfois en lui tordant un peu le bras). Convaincre, c’est faire appel à sa raison.

Le mot de la fin : « pour convaincre, la vérité ne peut suffire » (Isaac Asimov)

Marchez et vous trouverez !

Ce n’est pas forcément en restant assis à votre bureau que vous trouverez les solutions à vos problèmes ; après tout, Archimède dans sa baignoire et Newton sous son pommier ont montré le chemin.

Le très sérieux « Journal of Experimental Psychology » vient de publier une étude réalisée par  l’Université de Santa Clara (USA).

Le Pr Marily Oppezzo, de l’Université de Santa Clara (Californie) voulait également comprendre, avec cette étude, pourquoi beaucoup de gens rapportent qu’ils réfléchissent mieux lorsqu’ils marchent.

L’étude qui a suivi 176 participants, principalement étudiants, constate que ceux qui marchent au lieu de rester assis apportent des réponses plus créatives à des tests couramment utilisés pour mesurer la créativité.

  • Sur 4 tests de créativité, 80 à 100%  des participants font montre d’idées plus créatives lorsqu’ils « sont en marche » que ceux qui sont assis ;
  • Dans une autre expérience où chaque participant était soit assis soit en train de marcher sur tapis roulant,  les participants « marcheurs » donnent un plus grand nombre de réponses;
  • Dans une troisième étude,  il a été démontré que marcher avant une réunion qui exige des idées innovantes, peut-être presque aussi utile que marcher pendant la réunion.
  • Enfin, une dernière expérience   montre que marcher stimule la créativité, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.

Plus de recherches sont nécessaires pour comprendre et expliquer comment la marche peut améliorer la créativité, mais comme le montre la dernière expérience, c’est vraiment le fait de marcher et non une stimulation sensorielle liée à l’environnement qui est associé à une créativité augmentée. Il existe probablement, écrivent les auteurs, une voie complexe qui part de l’acte physique de la marche et entraîne des changements physiologiques qui impactent le contrôle cognitif de l’imagination.

C’est en tous cas une nouvelle démonstration des bénéfices de l’activité physique pour la santé cognitive, car demander à quelqu’un de faire un petit jogging de 30 mn pour booster sa créativité au travail serait malvenu pour beaucoup de personnes.

Que disent de vous vos gribouillis ?

La revue Stylist (www.stylist.fr),  a publié une étude sur les gribouilleurs compulsifs, ceux qui dessinent machinalement sur leur feuille de papier, que ce soit en réunion ou en entretien en face-à-face.

Si pour  certains, cela démontre un manque d’implication ou d’intérêt, pour d’autres cela aide à se concentrer et à synthétiser ses idées.

Il y a gribouillis et gribouillis. Reconnaissez à quelle catégorie vous appartenez.

Les relookeurs de l’extrême  partent d’un dessin  ou d’une image existante et les décorent de dents noircis, de moustaches, de longs cheveux…

 Selon Stylist, cela signifie que vous avez tendance à vous révolter contre la pression perfectionniste du monde qui vous entoure : vous réclamez un monde sans faux-semblants.

Les hippies de la marge aiment décorer les documents de leur voisin(e) de fleurs, d’yeux et autres petits cœurs.

 Vous recherchez de la paix et de l’harmonie, dans le monde cruel de l’entreprise.  Vous griffonnez des symboles nostalgiques qui vous renvoient des années en arrière (au collège par exemple) où vous faisiez de même sur les agendas de vos ami(e)s.  

Les obsessionnels en mode « repeat ».  Vous sublimez vos toc (vérifier qu’une porte est bien fermée, se laver les mains…) en amour de la géométrie. Vos carrés et rectangles  peuvent finir en imitation de Tetris ou en damier.

Vous faites l’expérience de l’absurde, un sentiment très inconfortable qui surgit de la confrontation entre le caractère irrationnel de l’existence et votre désir de comprendre.  Vous choisissez de dessiner des carrés et vous persuader que le monde s’ordonne de façon logique.   

Les refoulés du stylo-bille. Avec votre stylo et votre calepin, vous dessinez en permanence des gribouillis, sauf que vous leur trouvez (ou donnez) toujours un côté obscène, que ce soit dans le dessin d’un petit nuage ou d’un bonhomme en bâton.

Trois hypothèses : la première, inspirée de Freud, traduit votre avidité sexuelle. La deuxième, tels les enfants de trois ans et leur « caca boudin », dénote un désir de braver l’interdit. La troisième, vous faites partie des 72% de Français dont le désir s’effondre après une journée de travail. Vos dessins expriment une tentative de ne pas laisser le travail bousiller votre libido.   

Les artistes contrariés. Vous avez un talent artistique refoulé et vous persistez à y croire.  Vous dessinez vos collègues, votre chef…

Manifestement vous ne vivez pas très bien le décalage entre votre rêve de vie d’artiste et la réalité.

Au final, plutôt que de prendre le risque de vous faire cataloguer, prenez exemple sur Victor Hugo : « gribouillez pour libérer votre imaginaire, mais préférez la solitude pour vos plages créatives ».

Lire plus vite, très vite, et après ?

 

Spritz (www.spritzinc.com/about/) a lancé une solution de lecture rapide qui vous permet de lire au moins deux fois plus vite. Vous pouvez ainsi passer de 250 mots / minute à 500 mots/ minute, voire 1.000 mots : minute ! Des livres de 300 pages peuvent être ainsi lus en un peu plus d’une heure !

Rien de nouveau sous le soleil, me diriez-vous. Les techniques de lecture rapide existent depuis longtemps et peut-être vous-même, avez suivi des stages à l’université ou dans votre entreprise.
Ce qui est nouveau, c’est que cette technologie va être intégré par Samsung dans son smartphone Galaxy S5 et sa montre Gear 2.
Comment cela fonctionne : concrètement, cette start-up a mis en place une solution qui se débarrasse du balayage oculaire et qui permet de faire défiler les mots de manière beaucoup plus rapide. Conséquence : le temps de lecture sera beaucoup plus réduit.

Spritz se base sur le concept de « la position optimale de reconnaissance » (optimal recognition point). En clair, présentés les uns après les autres, les mots peuvent ainsi être lus sans le moindre mouvement des yeux et sans aucune manipulation. Ce qui aurait pour conséquence un gain de temps car c’est le balayage du texte qui prendrait le plus de temps.

Comme le montre la vidéo ci-dessus, l’application fait défiler les mots à la vitesse choisie : vous avez juste à concentrer votre regard (alors que dans les méthodes classiques, c’st vous qui balayez la page d’une certaine manière).

Donc transposé sur votre smartphone, ce n’est plus vous qui faites l’effort, mais la machine.

Est-ce un progrès ? Oui, si vous recevez une masse de documents que vous devez parcourir ; non, parce que si votre esprit assimile des mots, en arrive-t-il à comprendre le sens, le fil directeur et à analyser ?
En poussant plus loin le raisonnement, pourquoi passer 1H30 ou 2 heures à regarder un film quand nous pourrions le voir en 40’ en accéléré ?

Cela demande une réflexion de notre part sur deux points :
1.Qu’est-ce qui mérite chez vous réflexion et une prise de recul ? Savoir prendre son temps d’analyser, soupeser les mots…
2.Le progrès n’est bon que si vous l’utilisez à bon escient : pourquoi cette technique est applicable ou non ? A titre d’exemple, près de 70% de nos mails sont d’intérêt faible ou nul pour notre pratique professionnelle. En voici une bonne utilisation, à condition d’avoir fait un tri préalable.

Vous voulez tester la grande vitesse en lecture ? Allez sur http://www.spreeder.com/
Vous pouvez, dans l’écran qui s’affiche coller le texte que vous voulez (par exemple cet article), puis choisir en bas de l’écran (settings) la vitesse de défilement.