L’humeur du jour

L’incertitude, cela s’apprend-t-il ?

Nous vivons dans un monde qui change, qui va encore changer et nous allons devoir revoir toutes nos certitudes et nos projections. Comment apprendre à vivre dans  l’incertitude ?

Loin, très loin nous, dans le Kamtchatka, aux confins de la Russie, vit une peuplade, les Even, des nomades devenus par la force des choses des sédentaires sous le régime communiste, puis à la chute de celui-ci, ils sont repartis dans la forêt, réapprendre à vivre au contact de la nature, des animaux et des éléments. 

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Liberté, équité, fraternité ?

Nous venons de réviser la constitution en France pour y faire entrer le droit à l’IVG. 

Je suggère que nous utilisions cette procédure de révision pour modifier la devise « Liberté, égalité, fraternité » et remplacions l’égalité par l’équité. 

Quelle est la différence ? Une histoire valant mieux que mille mots : une enseignante apporte six biscuits à l’école : elle souhaite les partager de manière équitable entre ses trois élèves. Comment y parvenir ?*

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Pouvez-vous remettre vos pendules à l’heure ?

La photo jointe à ce blog a été prise gare de Lyon Saint Exupéry, fin décembre 2023. Deux mois plus tard, fin février 2024, les trois pendules étaient toujours divergentes. 

Impossibilité de les régler, inobservation de la situation ou désintérêt, … je ne sais trop quelles sont les raisons de cette situation.  En tout cas rien,  en apparence, n’a bougé. 

Cela me conduit à m’interroger sur la fatalité et le fatalisme. La fatalité, c’est le caractère de ce qui inéluctable. Le fatalisme, plutôt négatif, c’est se résigner aux décisions du ciel. 

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Préparez-vous à ne pas courir

La fin des vacances approche pour nombre d’entre-nous et, peut-être, le stress de la rentrée est-il en train de monter. Une métaphore pour s’y préparer.

Un Duc, riche puissant, convoqua de nombreux peintres pour faire décorer les murs de son palais et leur donner des indications. Tous les artistes ainsi réunis se lancèrent dans une sorte de course à l’action : sortir leur pinceau, déplier leur tapis, poser leur encrier et se mettre à peindre.
Sauf un, qui rentra chez lui.

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Nous sommes tous des Cariassus Auratus

Dans son livre « La physique des catastrophes » (Gallimard, 2007), Marisha Pessl imagine sa héroïne faisant un discours à l’occasion de son baccalauréat. Elle dit à ses condisciples :

« On n’accorde que peu d’importance au poisson rouge, le carassius auratus. Pourtant, celui-ci a une formidable leçon à nous enseigner. Vivre comme un poisson permet de supporter les évènements les plus difficiles.

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Comment faites-vous face au manque de concentration ?

Que vous soyez en train d’animer une réunion ou un atelier, vous avez sûrement ressenti le manque de concentration grandissant des apprenants.

Voici une caricature extraite d’un livre Nathan Hill, Les fantômes du vieux pays, Folio (2017). Le héros, Samuel, est professeur dans une université aux USA.

« En leur posant des questions, il espérait lancer une discussion. Mais rien. Aucune réaction. Les yeux vides. Rivés à leurs genoux ou à leur écran d’ordinateur. Comme toujours, Samuel est impuissant face aux ordinateurs. Il ne peut pas les éteindre.

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Qui avez-vous rencontré ?

Dans son livre « Les enfants Jéromine » (Calmann-Lévy, 2020), Ernst Wiechert (1887-1950) raconte le destin de Jons qui, issu d’une pauvre famille de charbonnier, devient un grand médecin. Cette progression sociale est le résultat de multiples rencontres. 

« Il n’était pas facile à Jons, lorsque par la suite il se remémorait tout ce passé, de dire quand cela avait commencé et comment cela s’était parachevé, si toutefois on pouvait parler d’un achèvement. Ce qu’il savait de sa propre expérience, c’est que le destin, ou quelque nom qu’il lui plût de donner à une mystérieuse épreuve, avait été longuement et insensiblement à l’œuvre avant de porter l’homme qu’il était à un nouveau stade. Bien des choses paraissaient un peu étranges et un peu arbitraires. 

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Et si votre chien était votre coach ?

  1. D’abord sa carte d’identité vous révèlerait qu’il n’est pas un loup domestiqué, mais a un ancêtre commun comme nous avec le singe.
  2. Ensuite, s’il vous parlait de sa méthodologie, il vous dirait qu’elle n’est pas basée sur la théorie de la dominance (cela est bon pour les animaux captifs), elle est plutôt basée sur la coopération. 
  3. Son approche est plutôt de favoriser des comportements opportunistes qui favorise plus l’apaisement que le conflit. 
  4. Il est un adepte du langage corporel et vous observera : cela en dit plus que vos paroles. 
  5. Tout comme nous, il est épris de liberté (la pyramide de Maslow s’applique à lui). Il cherchera à comprendre et déconstruire vos représentations, notamment sur ce qui vous stresse. 
  6. Son but est de s’apaiser et d’apaiser l’autre. 
  7. Au final, tout un programme basé sur l’attachement aux autres. 

Plein de choses que nous avons à apprendre !

En bref, dans le coach canin, écoutez le chien plutôt que l’homme.

Adapté d’un article de Thot cursus