Voulez-vous t… avec moi ?

Il fut un temps, pas si lointain, où vous découvriez vos collègues sur votre lieu de travail et vous appreniez à les connaître et à coopérer avec eux au fil des missions et… des rencontres à la machine à café. 

Depuis quelques années, il y a de fortes chances que vos collègues soient disséminés aux quatre coins de France ou du monde et que votre probabilité de les rencontrer « physiquement » soient faibles. Bien plus, le travail en mode projet et les rotations dans les équipes font que vous pouvez changer souvent d’interlocuteurs : à chaque fois, cela demande un temps de réadaptation, plus ou moins selon le profil ou l’expérience de vos contacts. 

Entre Français, même à distance, c’est assez simple parce que nous partageons les mêmes codes culturels. Mais avec d’autre pays ?

Je coopère avec de nombreuses équipes multiculturelles et chaque fois, de part et d’autre, il y a un frein à échanger au-delà du quotidien. Pourtant, sur un plan culturel, certains d’entre nous préfèrent faire connaissance au fil des tâches partagées. D’autres ont besoin de créer d’abord du lien pour mieux travailler.  En France, c’est 50%/50%. Mais en Égypte, c’est 90% pour un échange relationnel pour développer la confiance. Et aux USA, 10% (confiance basée sur la tâche)

Comment faciliter l’action de travailler avec autrui ? 

Globalement, cela vous conduit à échanger autour de quelques thèmes clés : 

  • Quelques faits sur vous (formation, parcours pro, quelques réalisations)
  • Vos heures de travail (attention au décalage horaire)
  • Vos modes de communication préférés (chat, téléphone…)
  • Votre valeur ajoutée (ce que vos collègues viennent chercher chez vous)
  • Votre environnement de travail préféré
  • Ce qui vous passionne
  • Quelles formes de reconnaissance attendez-vous ?

Je vous vois réagir en critiquant cette liste non exhaustive : « théorique, scolaire, inadapté, … ». Peut-être, mais à la réflexion, ,n’avez-vous jamais perdu du temps et des moyens parce que votre interlocuteur n’était pas là quand vous aviez besoin de lui, que vous attendiez des choses de sa part qui n’était pas de son ressort ou bien que vous devriez tardivement qu’il avait des compétences que vous ignoriez et qu’il aurait pu vous faire gagner beaucoup de temps ? 

Alors, il y a ce que vous savez faire et que l’Autre ne sait pas et il y a aussi ce que l’

Autre sait ou fait et que vous ne savez pas. 

Est-ce que cela ne vaut pas le coup de perdre un peu de temps pour faire plus ample connaissance ? 

Pour vous y aider, je vous suggère un site qui vous propose des maquettes et des exemples sur ce sujet.

Vous en apprendrez sur les autres… et sur vous !