Dans son livre « Les enfants Jéromine » (Calmann-Lévy, 2020), Ernst Wiechert (1887-1950) raconte le destin de Jons qui, issu d’une pauvre famille de charbonnier, devient un grand médecin. Cette progression sociale est le résultat de multiples rencontres.
« Il n’était pas facile à Jons, lorsque par la suite il se remémorait tout ce passé, de dire quand cela avait commencé et comment cela s’était parachevé, si toutefois on pouvait parler d’un achèvement. Ce qu’il savait de sa propre expérience, c’est que le destin, ou quelque nom qu’il lui plût de donner à une mystérieuse épreuve, avait été longuement et insensiblement à l’œuvre avant de porter l’homme qu’il était à un nouveau stade. Bien des choses paraissaient un peu étranges et un peu arbitraires.
Lire la suite