L’humeur du jour

Et si votre chien était votre coach ?

  1. D’abord sa carte d’identité vous révèlerait qu’il n’est pas un loup domestiqué, mais a un ancêtre commun comme nous avec le singe.
  2. Ensuite, s’il vous parlait de sa méthodologie, il vous dirait qu’elle n’est pas basée sur la théorie de la dominance (cela est bon pour les animaux captifs), elle est plutôt basée sur la coopération. 
  3. Son approche est plutôt de favoriser des comportements opportunistes qui favorise plus l’apaisement que le conflit. 
  4. Il est un adepte du langage corporel et vous observera : cela en dit plus que vos paroles. 
  5. Tout comme nous, il est épris de liberté (la pyramide de Maslow s’applique à lui). Il cherchera à comprendre et déconstruire vos représentations, notamment sur ce qui vous stresse. 
  6. Son but est de s’apaiser et d’apaiser l’autre. 
  7. Au final, tout un programme basé sur l’attachement aux autres. 

Plein de choses que nous avons à apprendre !

En bref, dans le coach canin, écoutez le chien plutôt que l’homme.

Adapté d’un article de Thot cursus

Faites-vous du bien

La vie en société, et particulièrement en entreprise, n’est pas forcément un long fleuve tranquille. Nous recevons des signes de reconnaissance positifs, mais aussi de nombreuses critiques qui nous blessent. Nous en donnons aussi (des signes positifs et négatifs). Par peur de perdre notre travail et d’aggraver les choses, nous encaissons les critiques, les intériorisons souvent et pourquoi elles diminuent notre estime de nous-même et notre confiance en nous. 

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Soyez sceptique et écoutez

Nous sommes noyés sous l’information. Encore, si elle était contradictoire, nous pourrions nous forger l’esprit en écoutant et en analysant les différences, mais non, elle est souvent orientée, voire manipulatrice. 

Je vous propose un exemple. Dans notre monde occidentale, les femmes ont une charge de travail plus importante et en entreprise, elles doivent souvent faire plus pour être reconnues. 

Dans ce contexte les femmes ont plus de chances d’être stressées que leurs collègues masculins. Jusqu’à là rien de nouveau. 

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Nous sommes tous des génies, mais lequel ?

Nous sommes tous des génies. Nous avons chacun quelque chose qui nous distingue des autres. La difficulté est que nous ne le savons pas quoi.  Ce que notre génie nous permet de faire ou de dire, cela nous parait si naturel que nous n’imaginons pas que les autres ne peuvent pas le faire. Alors, comment le trouver ce qui vous rend génial ? Mais d’abord, un génie est-il génial ?   

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La double contrainte de la transmission

« La transmission n’est jamais d’évidence. Elle est un rapport social périlleux, à cause des doubles contraintes auxquelles sont soumis parents et enfants, qui doivent assumer à la continuité et la rupture, l’identité et l’altérité. » 

Cette phrase extraite du livre de Christian Baudelot et Roger Establet (Seuil, 2000) souligne bien que tout comme dans la relation parents-enfants, la transmission de savoir et savoir-faire au sein de toute organisation n’est jamais gagné d’avance.

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Ecrire pour ne rien dire

Je me suis plongé ces derniers jours dans le livre de Raphaëlle Branche, « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? » (Éditions de la Découverte, 2020). Cette historienne a mené une longue enquête sur ce que les appelés du contingent qui ont servi en Algérie entre 1956 et 1962 ont raconté à leurs familles, épouses, enfants, petits-enfants de cette période. Le sous-titre de ce livre le résume : « enquête sur un silence familial ». 

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Etes-vous un fou, un amoureux ou un poète ?

I

l est bon de lire / relire des classiques. Dans « Le songe d’une nuit d’été » (Acte 5, scène 1) de William Shakespeare (1564-1616), je suis tombé en arrêt sur cette phrase : « le fou, l’amoureux et le poète sont tous faits d’imagination ». A chacun son style d’imagination ou plutôt à chaque moment sa forme d’imagination ?  

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Vous ne méritez pas d’être là où vous êtes

Dans son dernier livre, Nicola Mathieu nous décrit la vie d’un couple de cadres aisés, qui ont ou semblent avoir réussi. Et pourtant, derrière, l’image de façade, tous deux ont fait de belles études, ont de beaux enfants, une belle maison et réussissent professionnellement…, la femme (Hélène) sent en elle une grande fragilité : 

« Lui appartenait d’emblée au monde qu’elle avait visé. Il en tirait une position immédiatement plus favorable. Et puis un homme, quoi. Il suffisait de voir dans les oraux quand elle était étudiante, comment il s’en sortait, à l’assurance, parce que depuis l’enfance ils avaient été vénérés et convaincus que l’état des choses étaient de leur côté. Dans leur couple aussi, ça pesait. Et si Hélène jouait les égales, elle devait bien l’avouer, elle se sentait un poil en dessous. »

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Plus tout change, moins je change

Je vous ai parlé ces dernières semaines de l’importance de la sieste, et plus globalement de la prise de recul, et de la métaphore du tramway, qui souligne le besoin d’un travail quotidien d’amélioration. 

En réponse à certains commentaires empreints de scepticisme, je voudrais compléter ces approches en vous parlant du « paradoxe de l’adaptabilité » où nous pouvons avoir tendance quand tout change, pour soi et autour de nous, à rester collé à ce que nous savons faire au lieu d’apprendre et de tirer parti du changement. 

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Un tramway nommé « Amélioration »

Imaginez la situation suivante : le conducteur d’un tramway lancé dans une course folle a le choix entre deux options. Soit, il le laisse poursuivre sa route et le tramway va inéluctablement percuter cinq personnes, soit il le dévie sur une voie secondaire où travaillent deux personnes… et les tuer et se tuer. 

En résumé, une personne peut effectuer un geste qui bénéficiera un groupe de personnes A, mais, ce faisant nuire à une personne B.  Est-il moral pour cette personne d’effectuer ce geste ? Autrement dit : en quoi consiste l’acte juste ? 

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