Stressé par des sollicitations permanentes ?

Peut-être êtes vous dérangés toutes les dix minutes ? Ne le dites pas trop fort ! C’est parfois pire pour d’autres.

Le stress des sollicitations fait des ravages. 77 % des cadres disent être régulièrement interrompus dans leur tâche. Cela tient parfois aux flux tendus et au besoin de répondre immédiatement. Le reporting constant, les bureaux paysages et les e-mails y contribuent également. De plus, certains d’entre nous se sentent obligés de répondre de suite. Résultat : insomnies, maux de ventre, colère soudaine…

Comment trouver des plages de temps pour se concentrer ? Bien sûr des formations peuvent vous y aider, mais le véritable moteur c’est vous : en avez-vous envie que cela se cesse ? Parfois, nous nous complaisons sur la suractivité…par peur du vide ou d’autres choses aux quelles nous ne voulons pas penser : une forme d’évitement !

Alors, voici quelques idées pour égayer votre semaine

  • commencez par vous offrir chaque jour un bonheur : une belle chanson à ¬savourer, dix minutes de marche pieds nus dans l’herbe, un massage crânien… Au bureau, testez les exercices de respiration et de gym oculaire
  • Et si le stress grimpe, « regardez la situation comme une scène à la télé » : cette prise de distance permettra de distinguer urgent et important.
  • Supprimer le bip annonçant chaque nouveau mail et demandez aussi à vos collègues de changer d’attitude.
  • Lorsque vous vous sentez agresser, dites-le ! La tension retombe. Vous vous affirmez, au lieu d’exploser plus tard.
  • Autres solutions pour mettre le holà : opter pour des fanions posés au coin de son bureau (vert = vous pouvez venir me parler ; rouge = je suis occupé). Ou bien signaler qu’on ne doit jamais être dérangé entre 9 h et 11 h, afin de pouvoir s’atteler aux gros dossiers.
  • Et définir une gradation : si un problème mineur survient, les collaborateurs envoient un mail. Si c’est plus sérieux, ils téléphonent. Et pour les cas « zone rouge », ils peuvent venir dans le bureau.

Ou alors, c’est qu’il y a dix problèmes graves par jour. C’est alors une autre histoire !

(inspiré d’un article de « pour se former »)

Bonne semaine