Carrière : ce queSandy m’a appris

La région du nord –est des USA vit, après Sandy, une véritable catastrophe qui peut s’annoncer profitable pour votre carrière professionnelle.

Reprenons les faits : l’ouragan Sandy a dévasté toute une région. Si Manhattan n’a pas trop souffert (sauf les bords de mer), cela a été un désastre dans les proches banlieues (Staten Island, Queens) et dans les environs. Les Américains commencent à prendre conscience de plusieurs choses :

  • D’abord, toutes les structures éphémères en bois ou en toile ont été soufflées et balayées. Comme dans l’histoire des trois petits cochons : un peu de vent et plus de rien.
  • Ensuite, il faut choisir, lors de la reconstruction, si on reconstruit sur la base d’un risque centenaire ou d’un risque tous les 500 ans. L’investissement n’est pas le même. Or, dans un pays où la baisse des impôts a été le sujet central depuis plus de vingt ans, comment faire accepter, l’émotion passée, des hausses d’impôt ?
  • Enfin (et la liste n’est pas exhaustive) que la générosité de tous a été à la portée de l’évènement et bien au-delà de l’aide des services publics.

Si je transpose cela dans le contexte d’une carrière professionnelle aujourd’hui en France, j’en tire trois leçons :

  • La première est que le transitoire ne dure qu’un temps : celui de passer d’une situation à une autre. Cela peut être un an, deux ans voire trois ans pour trouver ce que l’on veut faire.
  • La deuxième chose est que l’univers du travail est instable et cela ne semble pas s’arranger dans les années à venir (après, dans le long terme, on sera tous morts, disait Keynes). Alors, pourquoi rester ou prendre des boulots alimentaires si vous avez de bouger ou de lancer un projet ? Construisez à long terme !
  • La troisième est que vous n’êtes pas seul. Allez au-delà de vos amis et votre famille : vous serez étonné de l’aide que vous pouvez trouver. Comment commencer ? Par les amis de vos amis !

Le monde bouge, bougez !