Faut-il interdire les formations au management ?

Avons-nous toujours besoin de bons officiers ?

Les formations classiques au management forment de bons officiers. Des soldats qui savent transmettre des ordres, les retransmettre et s’assurer que la tâche est accomplie dans les temps. mais avons-nous toujours besoin de les conditionner à l’exécution ? Il y a quelques temps, j’animais une réunion de jeunes managers. Dans le but de développer l’expression de leurs collabiorateurs, ces managers avaient initié une démarche d’entretiens individuels trirmestriels. La réunion était une phase de suivi.

Les résultats étaient dans l’ensemble positifs (entretiens perçus comme positifs par les collaborateurs, timing respecté…). Le seul son de cloche discordant étaient les demandes de managers de plus de cadre, de rigueur, de méthodologie et de papiers à remplir pour un entretien (déconnecté des entretiens annuels) à but plus libre et informel. Ingénieurs de formation, ils se sentaient rassurer s’ils avaient un cadre et une méthode précise. Une formation classique au management dispensée quelques temps aupravant les avaient renforcés dans cette tendance.

Comment sortir de ce piège cartésien ? Dans un univers de plus en plus ouvert, les entreprises prônent une ouverture, de la flexibilité et de la créativité avec des collaborateurs qui ont un pouvoir d’autonomie grandissant. Quel nouveau type de formation au management devons-nous dispenser ? Plus de leadership ? De créativité ? Est-ce que le top management ne devrait pas commencer par être exemplaire dans cette démarche?

Et chez vous, les messages sont-ils en liaison avec les actes ?