La semaine de quatre heures (fiche de lecture)

Vous caressez l’idée d’échapper à la routine du métro-boulot-dodo, de gagner de l’argent sans vous épuiser à la tâche, ou tout simplement de vivre plus en travaillant moins ? Alors, voici ce que vous apprendra ce livre : comment vous organiser pour gagner en un mois, à raison de 4 heures par semaine, le salaire que vous gagnez jusqu’à présent en un an en travaillant 35 à 70 heures par semaine; un livre de Timothy Ferriss (Pearson).

Ce livre est un véritable manifeste pour un changement radical de mode de vie : plus d’argent, plus de bon temps, plus de mobilité. La recette de Timothy Ferriss est fondée sur sa propre expérience. Il vous démontre, exemples concrets à l’appui, qu’il est possible de diviser par deux sa masse de travail en identifiant les tâches essentielles et les plus rentables, d’automatiser ses revenus en profitant de l’assistanat à distance pour mettre en place un  » management par l’absence « , de cultiver l’ignorance sélective grâce à une diète d’informations… et ceci dans un unique but : mener une belle carrière d’entrepreneur en travaillant seulement 4 heures par semaine.

Son idée repose sur un principe simple : pour ne travailler que quatre heures par semaines, vous devez développer une activité qui peut tourner sans vous. Pour y parvenir, il vous faut:

  1. créer un commerce sur Internet,
  2. automatiser tout ce qui peut l’être,
  3. déléguer le reste.

Même si vous ne créez pas ce genre d’activités le livre est particulièrement intéressant pour les chapitres sur l’efficacité personnelle dans lesquels il explique comment passer moins de temps sur les tâches de travail pour en consacrer davantage à ses loisirs

A la fin, vous travaillerez quand même plus de quatre heures semaines, mais peut-être moins qu’aujourd’hui.

Quelques extraits

Etre efficace ou être performant

Etre efficace, c’est faire des choses qui vous rapprochent de vos objectifs. Etre performant, c’est accomplir une tâche donnée (qu’elle soit importante ou non) de la manière la plus économique possible. La performance sans considération de l’efficacité est le mode par défaut de l’univers. Je considérerais comme performant mais totalement inefficace l’as du porte-à-porte. Il vendrait plus en utilisant un autre support, comme le courriel ou le publipostage. C’est également vrai de la personne qui vérifie ses courriels 30 fois par jour et met au point un système élaboré de règles de dossiers et des techniques sophistiquées pour garantir que chacune de ces broutilles se déplace aussi vite que possible. J’étais moi aussi un spécialiste de ce genre de brassage du vide. À un certain niveau pervers, c’est performant mais en aucun cas efficace. Voici deux truismes à ne pas oublier :

  • bien faire une chose sans importance ne la rend pas importante ;
  • ce n’est pas parce qu’une tâche exige beaucoup de temps qu’elle est importante.

Dorénavant, rappelez-vous ceci : ce que vous faites est infiniment plus important que comment vous le faites. La performance est inutile si on ne l’applique pas aux bonnes choses. »

Eviter d’être indispensable

Limiter ses contacts avec les managers oblige l’entrepreneur à élaborer des règles opérationnelles qui permettent aux autres de gérer les problèmes eux-mêmes plutôt que d’appeler à l’aide. Lorsqu’ils se lancent, beaucoup de créateurs d’entreprise ont une vision très précise de ce que devra être leur organisation. La chose n’est pas nouvelle. Notre objectif, en effet, n’est pas de créer une entreprise la plus grosse possible mais une entreprise qui nous dérange le moins possible. L’idée est donc de nous extraire des flux d’information plutôt que d’en tenir les rênes. »

Du goût de la liberté

Le bureau a quelque chose de bon : récriminations autour du mauvais café gratuit, ragots et compassion, échanges de clips vidéos débiles par courriel accompagnés de commentaires encore plus bêtes, et réunions qui ne mènent à rien mais font passer le temps avec quelques bons éclats de rire. Même si le poste en lui-même laisse à désirer, le réseau d’interactions humaines – l’environnement social – nous retient de claquer la porte. Lorsque vient l’heure de la liberté, cette unité tribale disparaît, et les voix dans votre tête en résonnent d’autant plus fort. Ne craignez pas ces doutes et ces remises en cause. La liberté, c’est comme un nouveau sport. Au début, le simple attrait de la nouveauté suffit à nourrir l’enthousiasme. Mais une fois que vous maîtrisez les fondamentaux, vous vous rendez compte que, pour progresser, il va falloir vous entraîner sérieusement.