Je connaissais (ou pensais connaître) Niki de Saint Phalle pour ses nanas, ses monstrueuses femmes colorés et sa très belle fontaine près du centre Pompidou.
L’exposition en cours au Grand Palais me l’a fait découvrir sous un tout autre visage. Je ne parlerais pas tant au niveau artistique (je ne suis pas légitime pour cela), mais en tant que personne.
Cinq enseignements :
- Capacité de résilience : sa vie n’a pas été un champ de roses et elle a su à chaque fois rebondir
- Sortir du cadre : issue d’un milieu de grande bourgeoisie française (à la mode 1930), elle a su lever le carcan moral qui pesait sur elle, dans un monde social artistique très machiste à l’époque
- « Faire ce qu’elle veut, pas ce qu’elle doit » : elle qui n’a jamais suivi un cours d’art (et d’être formaté) a joué à fond cette carte
- Aller au bout des choses : la création du merveilleux jardin des Tarots en Toscane l’a mobilisé pendant 15 ans et l’a sorti du circuit « commercial », mais c’était son rêve et elle a été jusqu’au bout.
- Aller en profondeur : obsédée par lacréation, elle passera son temps, toute sa vie, à créer et recréer, explorer et inventer.
Chapeau !
Courrez vite au Grand Palais (réservez avant pour éviter la file d’attente).