2014

Les 5 enseignements de Niki

Je connaissais (ou pensais connaître) Niki de Saint Phalle pour ses nanas, ses monstrueuses femmes colorés et sa très belle fontaine près du centre Pompidou.

L’exposition en cours au Grand Palais me l’a fait découvrir sous un tout autre visage. Je ne parlerais  pas tant au niveau artistique (je ne suis pas légitime pour cela), mais en tant que personne.

Cinq enseignements :

  1. Capacité de résilience : sa vie n’a pas été un champ de roses et elle a su à chaque fois rebondir
  2. Sortir du cadre : issue d’un milieu de grande bourgeoisie française (à la mode 1930), elle a su lever le carcan moral qui pesait sur elle, dans un monde social artistique très machiste à l’époque
  3. « Faire ce qu’elle veut, pas ce qu’elle doit » : elle qui n’a jamais suivi un cours d’art (et d’être formaté) a joué à fond cette carte
  4. Aller au bout des choses : la création du merveilleux jardin des Tarots en Toscane l’a mobilisé pendant 15 ans et l’a sorti du circuit « commercial », mais c’était son rêve et elle a été jusqu’au bout.
  5. Aller en profondeur : obsédée par lacréation, elle passera son temps, toute sa vie, à créer et recréer, explorer et inventer.

Chapeau !

Courrez vite au Grand Palais (réservez avant pour éviter la file d’attente).

Qui avez-vous envie d’être ? Les confessions d’un entrepreneur

Howard Tullman est un « serial entrepreneur », un homme qui a passé sa vie à bâtir des entreprises, les revendre, en refonder…

Voici son témoignage :

  Nos vies sont rarement faites d’absolus. Et, en même temps, certaines choses sont des absolus: vous ne pouvez pas danser toutes les danses et, au cours de votre vie, vous avez des choix difficiles, des sacrifices et des compromis à faire –et il vous faudra vivre avec, pour le meilleur et pour le pire, pendant très longtemps.

Avec le temps, vous devenez la somme des choix que vous avez faits. Il nous est possible de moduler et de modifier nos objectifs pour les faire correspondre à nos désirs, à condition que de le faire avec soin –consciemment, activement et invariablement.

Toutes les bonnes choses que tout le monde espère ne surviennent pas par magie: il faut y faire attention, et faire en sorte qu’elles se produisent. Déterminer ses objectifs. Mettre les choses en perspective. Et garder la mesure. Le choix le plus essentiel que vous avez à faire est de savoir précisément quel genre de personne vous voulez être.

A l’heure actuelle, les bourreaux de travail semblent être à la mode. De nos jours, trop de gens vouent un culte à leur travail, transforment leurs loisirs en travail (la forme, la forme, la forme) et consacrent leur temps libre à ce qu’ils estiment le moins dans leur vie. Où trouver de l’âme, de la valeur dans tout ça? Et (en partant du principe que l’objectif soit désirable) comment garder la main sur notre existence, comme ne pas se laisser submerger?

 Ce n’est qu’une partie de l’histoire. Au final, l’important n’est pas de faire de l’argent, mais de faire la différence. Et il ne s’agit pas seulement de gagner sa vie, mais de la concevoir, la fabriquer. La personne que vous deviendrez aura un rôle énorme à jouer dans la vie que vous construirez, que ce soit dans votre travail ou à l’extérieur.

 Dans l’effervescence du monde et du travail, il est essentiel de ne pas perdre de vue vos objectifs, de ne pas oublier de mettre les choses en perspective et de toujours garder la mesure –ou sinon, ce que vous risquez de perdre en cours de route, c’est vous.

Au travail, nous avons tendance à nous concentrer automatiquement sur les flammes les plus hautes, sur les incendies qui nous semblent les plus dangereux. Nous laissons notre attention se porter sur les crises les plus récentes, plutôt que de garder notre sang-froid et de nous consacrer aux choses les plus essentielles et les plus signifiantes.

 L’attention est une matière aussi glissante que le mercure, et tout aussi fluctuante. Si personne ne fait attention aux choses qui comptent réellement, l’indifférence s’installe. Dès que vous cessez de vous consacrer aux personnes qui, dans votre entreprise, sont les plus importantes, elles cessent alors de faire attention à vous et de faire attention à votre entreprise. Mais il ne s’agit ici que de la partie professionnelle de l’équation. Et à mesure que se multiplient les données physiques, mentales et émotionnelles que nous avons à absorber chaque jour, il n’est que trop facile d’appliquer à nos amis et nos familles les mêmes formules, les mêmes systèmes et les mêmes programmes que nous utilisons au travail. Et c’est là que les choses peuvent tourner mal, très mal et très vite.

 A nous donc de savoir ce qui est réellement important dans ces relations interpersonnelles, à la fois à court et long terme, mais aussi de leur consacrer autant d’ardeur et d’énergie que ce que nous sommes susceptibles de déployer pour notre travail et les problèmes que nous pouvons y rencontrer.

 Que les journées seront toujours trop courtes, il en va d’un principe (et d’un principe immuable). Mais voici ce qu’il faut retenir: votre famille (si vous en avez une) sera une extension toujours plus importante de votre être que ne pourra l’être n’importe quel emploi. Vous aurez toujours du travail à faire, mais vous n’aurez jamais qu’une seule famille. Et, croyez-moi, les amis véritables, eux aussi, ne courent pas les rues. Les amis sont la famille que vous vous choisissez.

 Prenez donc cinq minutes pour savoir comment vous aimeriez que les choses soient quand, dans vingt ans ou cinquante ans, vous poserez un regard rétrospectif sur ce que vous avez accompli, sur votre famille, sur ce que vous avez construit. Toutes ces choses sont là, devant vous. Et tout est possible: au final, dans ces choses, l’important c’est ce que vous en faites.

Source : http://www.slate.fr/story/90633/travail-vie

Pourquoi faire compliquer ?

Les Français, champions du monde : Non pas de la complication, mais de la simplification. J’ai découvert une compétition internationale où les participants doivent présenter un sujet complexe en 180 secondes. Les deux gagnantes sont des françaises.

Etre champion(ne) du monde et faire simple, c’est super.

Le sujet ?  « Implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKC dans un contexte d’allodynie »

Simple, n’est-ce pas ?  Vous avez tout compris ?

Je vous laisse le soin de la découvrir  la championne, (2ème au concours national, 1ère au concours international) et… tirez-en parti pour vos présentations

Vidéo de Noemie Mermet, 2ème place du concours… par mt180fr

Envie de devenir un leader référent ?


Il y a quelques jours, l’Ecosse a failli devenir indépendante. La Catalogne  va bientôt voter sur un texte similaire. Bref, la tendance est à l’indépendance et à la valorisation de son pouvoir.

Mais il n’est pas besoin d’être une entité géographique comme l’Ecosse pour cela. Depuis une trentaine d’années,  de nombreuses personnes ont créé de toutes pièces leur micro-nation avec tous les symboles assortis (voir en bas de la page des références d’articles sur le sujet).

L’intérêt de cette démarche, c’est qu’elle nous rappelle quelques règles pour devenir un leader ou un référent reconnu sur un sujet ou un thème. Il n’est pas question ici de devenir le duc de La défense ou le prince de La Part Dieu, mais de devenir le référent sur tel ou tel sujet, l’expert reconnu et le leader conseiller des princes sur ce même sujet.

Les 10 règles pour vous faire « mousser » :

  1. Choisissez un sujet peu clair, un sujet transverse par exemple, à cheval sur plusieurs disciplines, pas trop technique, juste ce qu’il faut pour donner une teinture « scientifique ». Le management  ou le stress sont de bons thèmes.
  2. Développez un réseau de relations, en recherchant par exemple des personnes ayant développé des approches similaires.
  3. Préservez la démocratie, en permettant à vos suiveurs d’avoir voix au chapitre.
  4. Vous ne pouvez pas « battre monnaie », mais vous pouvez écrire, publier, parler… autour de votre sujet.
  5.  A ce sujet, n’hésitez pas à créer des débats sur un aspect de votre projet. Consultez nombre de personnes par écrit (envoyer des mails, aller sur des forums). Cela vous donnera une exposition à peu de frais et enrichira votre savoir.
  6.  Misez sur internet (et votre intranet) plutôt que sur les représentations officielles comme la direction de votre entreprise ou les associations professionnelles qui ont pignon sur rue).
  7. Soyez créatif, mais pas trop.  Il ne s’agit pas d’être totalement décalé, mais d’être différent sur un aspect.
  8.  Publiez (en partie) en anglais. Cela vous donne une audience plus large et vous ouvre de nouvelles opportunités.
  9. Votre entourage est votre premier cercle d’influence. Demandez-leur qui, parmi leurs amis (ou les amis de leurs amis) est susceptible d’être intéressé.
  10.   Gardez la tête froide. Le but est de vous amuser et d’en retirer quelques reconnaissances, mais n’oubliez pas que les modes passent.

Même si le jeu ne vous inspire pas (totalement), je suis sûr que vous avez reconnu les pratiques de quelques personnes de votre entourage (ou des médias).

 

Article originel sur le sujet : http://q13fox.com/2014/08/27/the-ultimate-diy-project-people-who-create-their-own-countries/stamps.

En français : http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/06/envie-detre-chef-mode-demploi-creer-micronation-252894

soyez in, soyez introverti !

La revue management de ce mois-ci, fait un reportage sur les managers introvertis (sous la plume d’Isabelle Gonse). Après avoir été longtemps montrés du doigt, ils semblent  revenir à la mode.  Pourtant, leur discrétion en réunion ou plus largement en société, ne semblent pas  les préparer à être des leaders.

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un introverti (selon le sens donné par C. G. Jung) : ce sont des gens qui puisent  leur énergie dans le calme et le silence quand leurs opposés, les extravertis rechargent leurs accus au contact des autres. L’introverti se distingue souvent par sa tendance à réfléchir avant de parler, quand l’extraverti réfléchit, lui, en parlant (d’où des oppositions parfois entre le début et la fin de son discours).

Ce reportage fait état de 4 conséquences majeures :

–       Ils sont redoutables dans la négociation. Etienne Capon, directeur de la ligue nationale de handball, nous relate ceci : « Lors des négociations des droits TV, où se joue une grosse part de notre budget, si quelque chose me fait tiquer, je ne me prononce pas pendant la réunion. C’est après coup seulement, une fois que j’ai pu peser le pour et le contre à tête reposée, que je fais part de ma décision. »

–       Laconiques… Mais écoutés. Grégory Schertz, directeur du réseau de magasins d’optique Maurice Frères : « S’il faut recadrer un collaborateur, je suis pris au sérieux parce que j’ai la réputation de peu parler. Quant aux réunions, elles sont mieux préparées lorsque j’y assiste, chacun sait bien que je n’aime pas perdre mon temps en bavardage inutiles. »

–       Plébiscités par leurs équipes. Gérard Rodach, directeur du cabinet conseil Dalett (oui, oui, c’est moi): « Les jeunes fonctionnent mieux avec des managers introvertis qui favorisent la culture d’équipe, les décisions transverses, le dialogue et le soutien. Ils sont moins sensibles que leurs aînés aux leaders extravertis, dont le management est souvent perçu comme trop descendant. »

–       Leaders à la force tranquille. Grégory Schertz témoigne : « Le marché de l’optique est chahuté par l’arrivée des mutuelles et des réseaux low cost. Je m’efforce de garder le cap sur notre stratégie, ce qui tranquillise les opticiens et les fédère autour de l’enseigne. »

Les managers introvertis ont donc le vent en poupe, mais ne vous trompez pas, ils ne sont pas forcément meilleurs que les extravertis. Ils ont des qualités différentes. Ils sont apparemment plus adaptés à la génération Y, avec plus d’écoute et d’empathie.

Si vous faîtes partie de cette catégorie de manager, ne changez pas. C’est un point fort. En revanche, vous pouvez travailler pour améliorer votre convivialité, votre spontanéité à féliciter, ou encore vous imposer quand c’est nécessaire. Au besoin, entourez-vous de quelques collaborateurs impétueux : une équipe, lorsque les deux profils sont représentés, peut s’avérer terriblement efficace.

Des doutes si vous êtes plutôt introvertis ou extravertis ? Lisez Management, un test vous y aidera.

Vive la vie d’artiste !

A l’heure où les serpents de mer de la guerre sur les 35 heures et le travail dominical refont surface, il peut être intéressant de regarder comme les grands artistes travaillent.

La vie d’artiste est souvent représentée comme une vie aux rythmes désorganisés, où de longues plages de repos alternent ave d’imprévisibles moments de créativité. Confusion avec « vie de bohème ? »  Pourtant, les biographies  nous offrent un autre tableau.

Honoré de Balzac se couchait à 18h pour se réveiller à 1 heure du matin et commencer à travailler. Après une sieste de 8 à 9h, il travaillait jusqu’à 15h.  Pablo Picasso préférait travailler de 15 heures à 3 heures du matin.

Si donc chaque artiste a ses routines, tous semblent se rejoindre sur un point : une discipline de fer et une vie réglée au millimètre : « Soyez réglé dans votre vie et ordinaire comme un bourgeois, afin d’être violent et original dans vos œuvres » (Gustave Flaubert).

Trois enseignements à en tirer :

  1. Il n’y a pas de bonne méthode pour réussir (dans tous les sens du terme). La fameuse formule « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » ne fonctionnent pas ici.
  2. Si tout le monde ne fonctionne pas au même rythme, pourquoi les entreprises obligent-elles les personnes qui ont un travail  en partie autonome  à travailler aux mêmes horaires que les autres ? Seuls 27% des Français (source  Citrix) peuvent, plus ou moins, aménager leurs horaires. A l’opposé, 37% qui le souhaiteraient, ne le peuvent pas.
  3. En tout cas, les artistes font deux fois leurs 35 heures dans la semaine

Et après, on vous demande d’être créatif et original dans votre travail !

Alors, prêts à la vie d’artiste ?

Plus d’infos ? Je vous renvoie à mon livre : « plus de bureaux ! » (ESF, 2014)

Suivre ou cultiver sa passion ?

Vous lisez, voyez, entendez nombre de gourous vous expliquer que pour vous réaliser vous devez faire un travail correspondant à vos passions. Attention ! La passion dont il est question ici n’est pas la dernière lubie à la mode, mais quelque chose qui est en vous depuis longtemps et souvent depuis votre adolescence.

Mon expérience de coach me dit que cela est vrai. Nombre de personnes ont fait des études de droit ou d’ingénieur parce qu’ils étaient issus d’une famille de juristes ou bons en math, mais même s’ils ont fait preuve de fidélité familiale ou utilisé leurs talents, ils savent  au fond d’eux-mêmes ou découvrent à 30, 40 ans ou plus que, dans le fond, ce n’est pas fondamentalement ce qu’ils voulaient faire.

Témoignage : Noémie était douée et passionnée par les arts (peinture, sculpture…) mais pour ces parents, ce n’était pas un métier. Sagement, elle a fait du droit, travaillé dans l’immobilier (et brillamment réussi), et puis un beau jour, a décidé de se lancer à temps plein dans l’art (en construisant méthodiquement son transfert d’activité).

Vous connaissez sûrement de telles personnes qui, après un licenciement, une séparation ou toutes autres circonstances de la vie a changé de cap.

Super, sauf que peut-être vous n’avez jamais eu de vrai passion, (ou au contraire en avez-vous trop). Cela veut-il dire que vous ne serez pas heureux dans votre existence ?

En fait, la majorité des gens (dont moi) n’ont pas eu de véritable passion. Donc, « suivre » sa passion n’est pas le mot approprié pour eux.  Certains chercheurs (comme Carl Newport) préfèrent parler de « cultiver sa passion ». Pour lui, « cultiver sa passion » signifie « rechercher, bâtir de la passion dans son travail ».  Un peu comme un artisan, vous développez votre savoir-faire dans votre domaine de telle sorte que vous le pratiquez d’une manière qui vous donne du plaisir.

Ainsi Steve Jobs est entré par accident dans l’informatique (il n’était pas un bon informaticien, à la différence de Bill Gates), mais ouvert aux opportunités, il a utilisé ses talents de persuasion et de perception des tendances pour développer aussi bien Apple, que Pixar (cinéma d’animation) ou  réussir le lancement de l’Iphone. Croyez-vous qu’il avait la passion du cinéma ou du téléphone dès sa jeunesse ? Non, il a seulement suivi ce qui lui semblait être ses forces, tout en se faisant épauler sur ses points faibles (il était un mauvais manager et il le savait).

Voici donc une clé (je dis bien « une clé ») du secret de la passion: il n’y a pas forcément en vous une passion particulière qui attend d’être (re)découverte. La passion est quelque chose qui peut être cultivée. Il n’est pas sensé de dire, « Je ne sais pas ce qui est ma passion. » Ce qui est logique est de dire, « je n’ai pas encore cultivé une passion, je devrais vraiment me concentrer sur la manière dont je veux travailler (et y trouver du plaisir) et commencer ce processus dès aujourd’hui ».

Devenez épicurien…


Epicure est un philosophe grec (-342 / – 270) qui a fondé l’une des plus importantes écoles philosophiques de l’Antiquité, l’épicurisme. Si le mot Epicurien est aujourd’hui synonyme de « jouisseur », « personne qui recherche avant tout le plaisir » (source Larousse). Mais est-ce bien cela ?

Sa philosophie consistait à apprendre à distinguer les plaisirs qui sont bons de ceux qui sont nuisibles et à vivre dans la modération plutôt que de devenir esclave de ses sens.

Pour cela, le philosophe enseignait à ses disciples à bien former leur jugement. Dans ses prescriptions, vous y retrouvez tous les conseils des sages asiatiques : s’exercer au raisonnement et méditer chaque jour sur soi-même et ses actions afin de s’améliorer. C’est aussi une discipline de vie : prendre le temps de savourer chaque menu plaisir de l’existence. Si vous parlez avec des amis, écoutez-les et ne faites pas autre chose ; si vous marchez dans la rue, regardez autour de vous, … Cette vie à l’instant présent, enseignait-il, vous rend heureux et… rend les autres aussi heureux.

C’était cela, pour lui, la philosophie : un acte de résistance, c’est-à-dire résister aux courants de pensée dominants, former son propre jugement et discerner ce qui est bon pour l’homme et ce qui ne l’est pas.

Déjà, à son époque, il s’insurgeait contre ses contemporains qui ne prenaient plus le temps de vivre et s’épuisait dans une spirale de travail et de biens de consommation.

Facile à dire, pourriez-vous dire ? Il y a les frais, les impôts, …, ce à quoi Epicure répondait déjà : travailles moins, acceptes de gagner moins et prends plus le temps d’apprécier la vie au quotidien, plutôt que de courir pour gagner de l’argent et espérer un jour en profiter

Adapté d’un article de Frédéric Lenoir dans Vanity Fair.

L’instant présent



A vous tous qui revenez de vacances (ou y êtes encore) ou qui avez eu un mois d’août cool, nous vous souhaitons de garder votre calme et sérénité de cette période de repos.

Un conte pour vous y aider (et retarder le plus possible votre course agitée)

On demanda un jour à un homme comment il faisait pour être si recueilli, si à l’écoute, si « zen » avec chacun, en dépit de toutes ses occupations.

Il répondit :

Quand je me lève, je me lève.

Quand je suis assis, je suis assis.

Quand je marche, je marche.

Quand je mange, je mange.

Quand je parle, je parle.

 

Les gens l’interrompirent en lui disant : « Nous faisons de même ! Que fais-tu de plus ? »

Il répondit :

Quand je me lève, je me lève.

Quand je suis assis, je suis assis.

Quand je marche, je marche.

Quand je mange, je mange.

Quand je parle, je parle.

 

Les gens lui dirent une nouvelle fois : « c’est ce que nous faisons aussi ! ».

« Non » leur répondit-il.

Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà ;

Quand vous vous levez, vous courrez déjà.

Quand vous courrez, vous êtes déjà au but…

Présentement !

 

Bonne reprise

 Source : http://www.philosophie-spiritualite.com/contes/contes12.htm

Conte soufi : comment sont les gens ailleurs ?

Vous êtes peut-être en vacances (ou vous en revenez ou vous allez partir), voilà une bonne occasion de vous plonger dans un nouvel environnement. Comment trouvez-vous les gens là où vous êtes (ou avez été) ?

Voici un conte à ce sujet :

Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville. Un jeune homme s’approcha de lui et lui dit : «  Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens dans cette ville ? ».  Le vieil homme lui répondit par une question : « Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? ».  Egoïstes et méchants, c’est la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit : tu trouveras les mêmes gens ici. 

Un peu plus tard, un autre homme lui posa la même question : « Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme répondit de même : « dis-moi mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? »  Ils étaient et accueillants. J’avais de bons amis et j’ai eu du mal à les quitter, répondit le jeune homme. Tu trouveras ici les mêmes, répondit le vieil homme.

Un homme assis tout près de là et qui avait tout entendu s’étonna auprès du vieil homme de ses réponses différentes. Ce dernier répondit : «Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres. Chacun porte son univers dans son cœur. »

Nous profitons de la saison d’été pour vous proposer des contes à réflexion. Retrouvez-en toute l’année sur notre site http://dalettres.blogspot.fr/