Achetez des livres et ne les vendez jamais !

Des noces eternelles

Ce texte est extrait du livre de Didier Long illustré ci-dessus. Didier Long, que je découvre au travers de cet ouvrage, est un personnage : après avoir été 10 ans moine bénédictin, il quitta les ordres, devint consultant chez McKinsey et a depuis créé sa propre société sur le conseil sur internet (je ne vous révèle qu’à peine 5% de ce que vous trouverez dans son livre).

Au-delà de son propre parcours, il décrit des rencontres avec des personnages étonnants qu’il prend le temps d’écouter.  

Ici, ce qui m’interpelle est un dialogue de Didier Long avec un rabbin (ancien enseignant).

Ce dernier lui disait : « Achète des livres et ne les vends jamais. Si votre enfant vit au milieu des livres, il ne mourra pas spirituellement. Tu le « construiras ». Il faut construire la confiance qu’un enfant doit avoir en lui-même. Sans ce capital humain, il ne peut pas se développer et grandir. Pour pouvoir apprendre, il faut trouver la sécurité qui permette qui permet de capitaliser la connaissance et d’innover à son tour.

Il faut rassurer, aimer, accompagner l’émotion de l’enfant. Non pas lui dire : « arrête de pleurer, ça ne va pas ressusciter ton chat ! » mais « Ton petit chat est mort, c’est très triste, tu as raison » et accompagner les émotions de l’enfant pour parler et avancer avec lui.

A l’école, l’enfant attend de l’enseignant la confirmation ou l’infirmation des paroles de ses parents. Pour lui, c’est vital ! Alors, si un père dit « Tu es nul » et que l’enseignant le confirme, c’est fini !

Arrêtez de prendre les bulletins de note de vos enfants pour vous, vos enfants ne sont pas chargés de devenir le chirurgien que vous n’avez pas réussi à être. »

Et Didier Long de continuer (en parlant de lui-même) : « j’ai toujours maintenu l’étude dans ma vie, malgré ma suractivité. J’ai appris du frère Matthieu au monastère. Je lis ; écris et étudie tous les soirs. J’accède alors à ces riches ressources comme un chameau en plein soleil à l’eau de ses bosses ».

Bien sûr, me direz-vous, vous élevez vos enfants comme cela, et vos managers au bureau en font de même avec vous à votre travail (comme vous-même, le faites avec vos collaborateurs). Je suis sûr que vous ne pouvez pas imaginer si cela ne se passait pas ainsi.

Cela peut-être un thème de réflexion pour vos vacances (et des miennes).