Un peu d’humour pour terminer ces vacances de février.
Une définition : la neuropédagogie est la rencontre entre la rencontre entre la pédagogie et les sciences cognitives (neurosciences, psychologie…). Cette pédagogie tire parti des études sur le fonctionnement du cerveau. Elle vise à renforcer l’efficacité de l’apprentissage.
Nous pourrions croire que les maîtres en la matière la pratiquent et ont développé des techniques « magiques » pour ancrer les enseignements reçus.
Patatras !
J’ai reçu à la veille des vacances de février, le mail suivant (j’ai enlevé toute mention de l’expéditeur) : « En préparant mon départ en congés je viens de retrouver vos coordonnées dans un coin de mon sac. Je m’étais engagé à vous transmettre les supports utilisés pour le salon de janvier (digital learning). Vous les trouverez ci-joint.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger sur la neuropédagogie ou si vous souhaitez en savoir plus sur nos prestations sur mesure et/ou nos cours sur étagère. Avec toutes mes excuses pour ce délai ».
Moralité :
- Les cordonniers ne sont pas toujours les mieux chaussés.
- La neuropédagogie ne semble pas faciliter le tri entre l’urgent et l’important.
- L’intérêt porté à l’autre semble faible puisque nous sommes relégués au coin d’un sac.
- La civilité ne semble pas aussi une valeur clé dans ce cas. J’aurais reçu ce même mot avec des excuses pour le retard, cela aurait suffi. Les justifications (vacances, congés, coin du sac…) sont sans intérêt (pour moi), voire même dénigrant.
- En conclusion, la neuropédagogie n’est qu’un outil et c’est peut-être tant mieux.
Vive l’intérêt porté à l’autre ! C’est moins à la mode, mais cela devrait fonctionner mieux.