Dans son dernier livre, Nicola Mathieu nous décrit la vie d’un couple de cadres aisés, qui ont ou semblent avoir réussi. Et pourtant, derrière, l’image de façade, tous deux ont fait de belles études, ont de beaux enfants, une belle maison et réussissent professionnellement…, la femme (Hélène) sent en elle une grande fragilité :
« Lui appartenait d’emblée au monde qu’elle avait visé. Il en tirait une position immédiatement plus favorable. Et puis un homme, quoi. Il suffisait de voir dans les oraux quand elle était étudiante, comment il s’en sortait, à l’assurance, parce que depuis l’enfance ils avaient été vénérés et convaincus que l’état des choses étaient de leur côté. Dans leur couple aussi, ça pesait. Et si Hélène jouait les égales, elle devait bien l’avouer, elle se sentait un poil en dessous. »
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