changement

Casser ses peurs

trilogie sale havane« Pendant des années et des années, j’ai essayé de me dégager de toute la m… qui s’était accumulée sur moi. Et ce n’était pas facile. Quand on a passé ses quatre premières décennies à être le gars docile, à l’échine souple, qui gobe tout ce qu’on lui raconte, il devient quasiment impossible d’apprendre à dire « non ». Mais moi, je parviens toujours… enfin, presque toujours à obtenir ce que je veux. Tout ce qui compte, c’est de désirer quelque chose. Quand tu éprouves ça, fortement, tu es déjà sur le bon chemin.     Lire la suite

Pouvez-vous « Uberiser » ?

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Vous êtes à la recherche de l’idée géniale qui va vous permettre de vous démarquer dans votre entreprise ? Vous vous imaginez lancer LA start-up qui va percer ? Alors « Uberisez » votre projet » ! Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Dans un excellent article sur le Journal du Net, Joanna Pomian nous en donne les clés.

L’Uberisation, c’est la connexion entre des attentes des consommateurs et celles d’entrepreneurs.

Les consommateurs ont quatre attentes (vous n’êtes pas obligés de répondre à toutes, mais plus vous y répondez, mieux c’est). Lire la suite

Votre marketing est-il à jour ?

Notre économie se porte mal. Aussi, les entreprises portent toute leur attention au chiffre d’affaires à court terme, en se répétant comme Keynes, « dans le long terme nous serons tous morts ».

Conséquence : le marketing tend à tomber à désuétude au profit des ventes à court terme (Cherchez un emploi dans le marketing et vous verrez !). Ce n’est pas le cas partout et de nombreuses entreprises tirent parti de leur marketing pour survivre et se différencier. Quand vous examinez cela de plus près, vous constatez que ce n’est plus le même marketing. Il a évolué sur cinq points : Lire la suite

Faut-il virer les managers ?

 

Si vous et vos collaborateurs avez  une mission claire, des moyens et une forte identification à l’entreprise, à quoi sert la hiérarchie ?

Ce thème, pas si provocateur qu’il n’y paraît, est devenu à la mode ces derniers temps au travers d’un certain nombre d’écrits, tant en France qu’aux USA.

Que dit Isaac Getz (Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises, Champs, 2013) ?

« Dans le monde du travail, la hiérarchie, le contrôle, la surveillance continue semblent bien la règle. Pourtant, mon enquête montre qu’il existe une autre manière d’agir et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. On y écoute les salariés au lieu de leur dire quoi faire. On les traite en adultes responsables au lieu de limiter les informations dont ils disposent et de faire contrôler chacun de leurs faits et gestes par une hiérarchie pléthorique. On encourage la prise de risque et l’initiative individuelle. La libération de l’entreprise est une transformation radicale et elle commence par l’abandon de l’égo par le N+1. Quant aux managers, certes, une partie ne sera pas très enthousiaste par la transformation qui leur ôte du pouvoir et les invite à devenir des leaders au service de leurs équipes. Ces managers, il faut les former, coacher, voire inviter ceux qui ne s’accommodent pas de ce changement à évoluer vers d’autres missions dans l’entreprise, tout en gardant leur salaire, bien sûr. »

En France, une entreprise comme celle de Michel Hervé fonctionne ainsi comme cela depuis 40 ans  et elle progresse régulièrement. Avec 2.800 salariés, elle est loin d’être une start-up balbutiante expérimentale.

Interview de Michel Hervé sur le titre provocateur de Gary Hamel (« virer les patrons ») (Source : http://www.collaboratif-info.fr) :

« Les virer non, mais les transformer oui ! L’élément essentiel, à mes yeux, est que les managers deviennent enfin ce qu’ils devraient être. Trop souvent, lesdits managers sont en effet plus chefs que managers. Ils prétendent décider de ce qui est bien et mal pour leur équipe, dire aux gens ce qu’ils doivent faire et comment, de sorte qu’ils déresponsabilisent leurs subordonnés. Dans mon groupe, manager c’est se concentrer sur la communication entre les personnes, créer du liant entre elles, faire émerger une vraie diversité de points de vue et des décisions collectives, etc. Ce qui veut dire cesser d’infantiliser des adultes censés être responsables mais leur apprendre à devenir entrepreneurs. » 

Mais alors, à quoi sert un chef?  Selon Maurice Thévenet, professeur au CNAM (Paris) : « Un chef n’a d’utilité que par la manière dont il exerce sa mission. Si on trouve une autre manière d’exercer cette mission,  il n’y a plus besoin de chef. »

Si cela marche ailleurs, pourquoi ne pas le faire ?

Les 108 filles de Prune : quand l’art inspire le management

Selon une étude réalisée en 2013 par le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle, 80% des femmes se disent confrontées au sexisme au travail 

14 600 salariés femmes et hommes ont été interrogés dans de grandes entreprises. Plafond de verre, différence de salaire, blagues sur les blondes, on peut lire des phrases récurrentes entendues qui deviennent insupportables, comme les blagues sexistes sur les comportements typiquement féminins, mais aussi des choses bien plus lourdes comme la différence dans la progression professionnelle.

Elle ajoute : « Pourtant le sexisme doit être combattu : il est plus invisible que le racisme ou l’homophobie et les femmes se disent souvent « je ne suis pas à la hauteur ». Un quart des femmes et un tiers des hommes veulent une éducation des managers à lutter contre les attitudes sexistes.

Bien sûr, cette attitude tend à s’estomper lentement avec la montée des femmes aux postes de management.

Il y a des pays où  cette situation est meilleure (ex. La Norvège) et d’autres où cela est pire (ex. l’Inde ou la Chine).

A ce sujet, je souhaitais attirer votre attention sur deux expositions d’une artiste, Prune, qui a réalisée durant 18 mois, en Chine, un travail sur la forme la plus tragique de sexisme, à savoir la sélection du genre avant la naissance. Résultat prévisible : Inde et Chine vont être confronté, dans les décennies à venir, à des problèmes de mariage et de natalité qui vont peser lourds sur leurs économies.

A une moindre échelle, il en est de même dans notre économie : les entreprises sont confrontées à des pénuries de têtes brillantes. Or, lorsque les femmes représentant plus de 20% des ingénieurs, 60% des diplômés des grandes écoles de commerce et 80% des jeunes vétérinaires,  leur retrait (volontaire ou non)  du marché du travail est un risque majeur.

Alors, devenons Norvégien plutôt Chinois !

Allez voir sur les plans artistiques et culturels les expositions de Prune à Paris (Espace 104, 104 rue Curial, Paris 19ème, et Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot, Paris 11ème)

Plus d’infos : http://blog.madame.lefigaro.fr/stehli/2014/03/les-terracotta-daughters-de-pr.html

Plus d’infos sur Prune : http://www.prunenourry.com/fr/projects/terracotta-daughters

Une version moderne de l’histoire du poisson et du filet

Vous connaissez tous ce proverbe : « si tu donnes un poisson à quelqu’un, il se nourrira un jour, si tu lui donnes un filet, il se nourrira tous les jours ».   En voici une version actuelle.

Leo Grand, un SDF de New York, vient de sortir sa première application pour smartphone, « Trees for cars » (http://signup.treesforcars.com/).

Cette « appli écolo” a, en effet, été créée par Leo Grand, un SDF new-yorkais, qui n’y connaissait rien à la programmation il y a encore six mois. En août 2013, le destin lui fait croiser la route de Patrick McConlogue, un jeune programmeur de 23 ans qui lui fait une proposition : Leo Grand peut, soit recevoir un billet de 100 dollars, soit suivre pendant 16 semaines des cours de programmation informatique avec lui à raison d’une heure par jour. Léo opte pour la formation accélérée.

Le jeune programmeur fait ce qu’il a promis : il offre à Leo Grand des livres de cours, un ordinateur portable bon marché, et son savoir faire. Comme il en parle sur son blog (https://medium.com/architecting-a-life/fee8f3ee97a0), le sans-abri devient rapidement l’objet d’une polémique : était-ce la meilleure solution ? Il est invité sur le plateau de “Today”, l’une des émissions phares de la chaîne NBC, il a droit à un reportage de CNN et de nombreux articles dans la presse.

La nouvelle coqueluche des médias est même l’objet d’une page Facebook (https://www.facebook.com/journeymanchallenge), où des dizaines de milliers d’internautes suivent ses progrès informatiques. Et lorsque Leo Grand se fait arrêter, en octobre 2013, pour avoir enfreint le règlement d’un parc public, la communauté se mobilise avec succès pour le faire sortir de prison. Un internaute lui envoie même un nouvel ordinateur portable pour remplacer celui que la police a confisqué.

De péripétie en sollicitations médiatiques, les deux hommes mènent leur collaboration à terme. Après la fin des cours particuliers en octobre, Patrick McConlogue continue de suivre les efforts de Leo Grand, qui voulait développer une application ayant un impact sur l’environnement de New York.

Ce sera “Tree for cars”. Cette application, désormais disponible pour 0,99 dollars sur les iPhone et smartphones Android, permet d’organiser des co-voiturages afin de limiter la circulation – et donc l’émission de dioxyde de carbone – dans New York. Elle inclut même un petit indicateur qui mesure combien de CO² n’a pas été relâché dans l’atmosphère de la Grande Pomme grâce à chaque trajet.

Aussitôt sortie, aussitôt soutenue : un site a été monté pour inciter les internautes à acheter l’application de Leo Grand, devenue en quelques mois une sorte d’icône techno-médiatique.

Au final, que retenir de cette aventure en cours ? Ce ne sont pas les nouvelles compétences de Leo Grand qui vont peut-être lui permettre de sortir de la grande précarité, mais bien le buzz et les connections qu’il a pu se faire grâce à cette histoire.

Histoire inspirée par un article trouvé sur France 24 et rédigé par Sébastien Seibt.

Etes-vous un holacrate* ?

Qu’est-ce que l’holacratie ? Ce concept (développé par Brian Robertson) vise à remplacer la chaîne de commandement de l’entreprise par une série d’équipes auto-organisées qui se chevauchent. En théorie, cela donne aux employés plus d’autonomie. Le concept a été popularisé aux USA par des personnes médiatiques comme le co-fondateur de Twitter ou un gourou de la gestion du temps. L’annonce récente par le fondateur de Zappos, leader de la vente en ligne de chaussures aux USA (1.500 personnes), de l’adoption de cette idée, révèle qu’il n’y a pas que les petites entreprises à s’y intéresser.

Selon Tony Hsieh (PDG de Zappos), il s’agit d’empêcher l’entreprise de devenir trop rigide, trop lourde et trop bureaucratique : « Nous avons remarqué que la bureaucratie entravait notre capacité d’adaptation».

À la base, une holacratie vise à organiser une société autour du travail qui doit être fait et non autour des gens qui le font. En conséquence, les employés n’ont pas de fonctions à proprement parler. Plutôt que de travailler dans une seule équipe, ils font généralement partie de plusieurs cercles qui effectuent chacun certaines fonctions.

En outre, il n’existe pas de responsables au sens classiquement défini. Au lieu de cela, il y a des gens connus comme des «liens de plomb » qui ont la capacité d’affecter les employés à des rôles ou les supprimer, mais qui ne sont pas en mesure de dire en fait aux gens quoi faire. Hsieh et Robertson ont soin de noter que si une holacratie peut se débarrasser des gestionnaires traditionnels, il y a encore une structure et les réalisations des collaborateurs sont analysées.
Un vaste débat est en train de naître autour de ce concept. Pour certains, le concept d’autorité apparaît dès qu’il y a un groupe et cela ne peut tenir dans le temps (d’ailleurs, Zappos ne supprime pas toute la hiérarchie). Pour d’autres, il s’agit simplement de rendre les gens plus autonomes et polyvalents.

Des expériences existent déjà en France. Un exemple  : http://lexcellenceenholacracy.com/christophe-mistou-lhomme-qui-adopte-lholacracy-a-grande-echelle

*extrait de http://www.washingtonpost.com/blogs/on-leadership/wp/2014/01/03/zappos-gets-rid-of-all-managers/

La vérité sur la boite de Pandore

Comme chaque année, le père Noël, une fois le 25 décembre passé, vint saluer son ami Hercule Martin. Celui-ci se désespérait : « C’est reparti pour une nouvelle année de course contre le temps.  J’ai profité des vacances pour relire des livres sur la mythologie grecque. Ah, si Pandore n’avait pas ouvert sa boite…, nous serions plus heureux.»

Le Père Noël sourit et lui raconta la vraie histoire de la boite de Pandore :   « Pour se venger de Prométhée qui avait donné le feu aux hommes,  Zeus ordonna à Vulcain de créer une femme avec de nombreux dons : beauté, flatterie, amabilité, adresse, grâce, intelligence, mais aussi l’art de la tromperie et de la séduction. Il lui donna le nom de Pandore, qui en grec signifie « doté de tous les dons ». Elle fut ensuite envoyée chez Prométhée. Epiméthée, le frère de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore un objet bizarre dans lequel étaient intégrés des messages dont de nombreux maux : urgence, non–écoute,  stress, intolérance, …. On lui interdit de l’ouvrir en dehors de deux moments dans la journée. Par curiosité, elle ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre. Seul un  message sur la zen attitude resta dans la boite, ne permettant même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux. C’est à partir de ce mythe qu’est née l’expression « boîte de Pandore », qui symbolise la cause d’une catastrophe.

Que contenait la boite funeste ?  Un smartphone ! Vous pouvez toujours imputer aux autres tous les malheurs du monde, mais nous sommes souvent les premiers responsables de nos soucis. Alors je vous invite, mon cher Hercule, à faire preuve de plus de courage que Pandore. Sachez résister à la tentation d’ouvrir votre boite de pandore, je veux dire votre smartphone,  en permanence. Vous prendrez ainsi plus de recul et votre année 2014 sera plus paisible ! »

Acceptez votre vulnerabilité

Pourquoi refusons-nous les critiques ? Pourquoi avons-nous du mal à nous faire entendre des autres ? Pourquoi ne sommes-nous pas aimés et acceptés comme nous voudrions l’être ? Pourquoi voulons-nous être en contrôle de tout, de nous, de notre image, de notre environnement ? Pourquoi sommes-nous la génération qui consomme le plus de médicaments et d’alcool ? Pourquoi recherchons-nous aujourd’hui en politique comme en religion plus de certitudes ?

Dans une démonstration pleine d’humour, Brene Brown, une chercheuse-conteuse américaine en Sciences sociales nous fait part de sa conclusion : nous n’avons pas le courage de nous aimer tels que nous sommes et nous refusons, cachons, nions nos imperfections. Et pourtant, ceux qui sont les plus heureux, ce sont ceux qui s’acceptent tels qu’ils sont.

 

Cela n’est pas nouveau (en France, des psychiatres comme Christophe André ont développé des approches similaires.), mais c’est bon de l’entendre dire d’une manière spirituelle, enjouée et profondément humaine.

Merci à Andréa Goulet (ICF) pour avoir attiré mon attention sur cette vidéo.