Selon une vieille parabole grecque appelée Le renard et le hérisson, le renard est une créature astucieuse qui est capable d’imaginer des stratégies complexes pour attaquer constamment le hérisson. Mais a-t-il raison ? Lire la suite
échec
L’appreciative inquiry, un nouveau regard sur le changement
Le changement est douloureux. Toutefois, libre à nous de le rendre plus ou moins douloureux. L’approche présentée ci-dessous (« Appreciate inquiry ») doit son succès au point de vue différent qu’elle utilise pour examiner une situation. Cela se traduit par un changement de formulation des questions que l’on se pose tous les jours : sortir du négatif au profit du positif.
La majorité des approches sur le changement se concentre sur les dysfonctionnements et leurs causes dans une organisation. Cette approche culpabilisante crée souvent une spirale négative. Le remède censé sauver la malade, le tue. Au moins, meurt-il guéri, pourraient dire certains. Pour quoi cette spirale négative ? Parce que le changement vient souvent d’en haut, qui agit souvent tardivement, malgré les appels de a base et que la faute est mise sur les collaborateurs, le service, l’environnement… Lire la suite
Comment se condamner à tomber de vélo ?
Si votre vélo avait deux roues de formes différentes, il y a des chances pour que vous tombiez ! Eh bien, c’est ce qui vous arrive quand en tant manager, chef de projet ou formateur, vous cherchez à transmettre de nouvelles idées, de nouveaux processus, voire à tout chambouler. Lire la suite
Etes-vous atteint du syndrome de Whiplash ?
Whiplash est un film de Damien Chazelle (2014), primé à Sundance.
Un bref résumé : A 19 ans, Andrew est déjà un virtuose de la batterie. Au conservatoire de Manhattan, il se donne les moyens de réussir dans le jazz. Il voudrait que le redoutable Terence Fletcher l’intègre dans son orchestre qui réunit les meilleurs éléments de l’école. Alors qu’il pense l’avoir séduit, le professeur tyrannique le rabaisse et l’humilie en public. Fletcher ne cesse de souffler le chaud et le froid, partisan de la violence psychologique. (La bande annonce) Lire la suite
La résilience de l’organisation est-elle encouragée ?
La résilience est à l’origine un phénomène physique : la capacité d’un objet à reprendre sa forme initiale après un choc (imaginez une bille d’acier qui tombe sur une tôle ou un élastique que vous relâchez après l’avoir étiré). Elle est passée dans le vocabulaire psychologique après des travaux de Werner et Smith à Hawaï lors de la seconde guerre mondiale (pourquoi certains enfants avaient la capacité de rebondir après des situations personnelles difficiles et d’autres non). En France, c’est Boris Cyrulnik qui l’a popularisé. Lire la suite
Prêt à parler de votre vulnérabilité ?
En France, l’échec est honteux. Aux USA, c’est un signe de la capacité à savoir rebondir (on non). Le drame est que si nous continuons à dramatiser socialement l’échec, nous avons et allons avoir de plus de raisons de connaître des échecs.
Comment mieux apprendre de ses erreurs ?
Il y a des cas où vous êtes fautifs (et directement responsables) dans votre décision. Le reconnaissez-vous ou bien reportez-vous les fautes sur les autres, les circonstances extérieures ?
Cela dépend de chacun de nous, tout comme les conséquences. Disons que plus vous reconnaissez vos erreurs et plus vous êtes susceptible d’apprendre de vos erreurs et… de progresser.
Une étude publiée dans la Harvard Busines Review* a porté sur un cas d’apparence particuliere : la responsabilité partielle d’un échec. Lire la suite
Croyez-vous en saint Matthieu ? en Matilda ?
L’effet (Saint) Matthieu a été repéré il y a 50 ans par le sociologue américain Merton. La citation canonique est la suivante : » « À celui qui a, il sera beaucoup donné et il vivra dans l’abondance, mais à celui qui n’a rien, il sera tout pris, même ce qu’il possédait. » (25:29).
Vaincre ses points faibles
Je partage avec vous ce témoignage publié dans Capital d’octobre, un coaching réalisé par ma collègue Maryse.
Dans notre pratique du bilan de compétences, nous constatons souvent que les personnes expriment une peur de passer à l’action, une fois leur objectif et moyens définis. Nous avons tous des croyances à l’égard de nos capacités à accomplir avec succès une tâche ou un ensemble de tâches surtout quand celles-ci sortent de notre zone de confort.
La peur est saine lorsqu’il y a un danger, un risque, un exemple : « j’ai peur de prendre ma voiture parce que je suis en état de grande fatigue » ; la peur nous renseigne sur le risque potentiel.
A côté de cela, ce sportif de haut niveau sait utiliser ses ressources lors de compétitions qui demandent de savoir :
- prendre des décisions
- prendre des risques
- se focaliser sur l’étape suivante et non sur les erreurs
- fédérer une équipe autour de lui
- …
C’est le rôle du coach de l’aider à transposer ce savoir- faire dans un autre univers. La prise de conscience qui en a résulté lui a permis de gagner une compétition d’un nouveau genre pour lui : convaincre un vendeur et les banques de son projet de reprise de cette brasserie. Il a su faire preuve de conviction, de persévérance, démontrer sa détermination et obtenir l’adhésion de tous.
Et vous quelles ressources avez-vous su transposer dans un autre contexte ?
PS : si vous passez à Annecy, allez le saluer = Brasserie Saint Charles, 46 avenue du Parmelan 74000 Annecy (derrière les Galeries Lafayette). La table est bonne !
Votre projet est perçu comme stupide ? Lancez-vous !
Daniel Isenberg, un spécialiste de l’entrepreneuriat vient de publier (en anglais) : « Worthless, impossible and studip » (Harvard Business Press, 2013). Il y explique notamment que :
- Les meilleures réussites en entrepreneuriat sont basées sur la reprise d’idées déjà existantes et non sur l’innovation.
- Vous n’avez pas besoin d’être un expert dans l’univers que vous visez pour réussir. Les meilleurs n’ont fait que repérer une opportunité.
- Le jeune âge est plus un handicap qu’un atout. Ce sont souvent des gens plus mûrs et expérimentés qui réussissent.
Moralité : notre époque aime donner une image jeune aux entrepreneurs, peut-être pour permettre aux plus âgés de pouvoir s’auto-excuser de ne pas se lancer.