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Que faites-vous avant votre petit déjeuner ?

Si vous êtes d’accord avec Benjamin Franklin (1706-1790) : « Tôt au lit et se lever tôt fait un homme sain, riche et sage. », vous avez deux manières de bien utiliser votre temps avant le petit déjeuner (et le travail)

La première est d’avoir des principes tels que

•Préparez votre journée en faisant le tri des tâches clés (et des papiers nécessaires) du jour
•Mettez-vous en bonne condition physique, que ce soit par un jogging, de la méditation ou simplement de la marche rapide
•Prenez le temps de rêver, de laisser votre esprit vagabonder : c’est l’un des rares moments de la journée où vous êtes peu interrompus
•Concentrez-vous sur l’action que vous devez impérativement faire aujourd’hui. S’il n’y en avait qu’une, ce serait laquelle ?
•Hâtez-vous lentement, vous n’en apprécierez que plus ce réveil.
•Enfin, si votre maison (ou appartement, s’agite en même temps que vous, levez-vous 30 minutes plus tôt pour apprécier le calme.

La deuxième (suggérée par un lecteur de ce blog) consiste à :

•Se lever et imiter le tigre devant son miroir
•Puis, le café à la main, aller sur le pas de sa porte et constater que vos voisins sont des loosers, au vu de leurs voitures (en comparaison de la vôtre),
•Se préparer mentalement à faire une entrée tonitruante au bureau après tout le monde (pour qu’on vous voie)
•Comment leur faire sentir, entendre et voir qu’heureusement voussoyez là, si non l’entreprise courrait à sa perte
•S’organiser pour travailler à l’heure du déjeuner (seulement si votre patron peut le voir)
•Calculer pour arriver en retard aux réunions et en repartir trente minutes avant la fin
•Choisir du travail à donner à 18h30 à vos collaborateurs pour le lendemain matin
•…

A vous de choisir (ce que vous faites / ce que vous aimeriez faire)

Merci à Luc pour avoir attiré mon attention sur cet article dont je vous ai résumé les grandes lignes (tel que je l’ai compris)

Pour ceux qui voudraient lire l’original dans le texte : http://www.linkedin.com/today/post/article/20140205223005-46951391-6-things-you-can-do-before-breakfast-to-make-your-day-a-success

Faites passer un message personnel à 100.000 personnes

>Peter Norvig est un professeur d’intelligence artificielle à  Stanford (Usa) ; au lieu de ces cent étudiants « habituels », il a voulu en faire profiter un plus grand nombre et il s’est retrouvé avec plus de 100.000 inscrits ! Comment gérer cela ? Comment rendre cela convivial en donnant à chacun l’impression qu’il est unique ?

Ce sont les leçons de son expérimentation qu’il tire pour nous dans cette vidéo ; de bonnes choses à prendre que ce soit pour vos réunions, du management à distance ou vos campagnes de communication !

Une version moderne de l’histoire du poisson et du filet

Vous connaissez tous ce proverbe : « si tu donnes un poisson à quelqu’un, il se nourrira un jour, si tu lui donnes un filet, il se nourrira tous les jours ».   En voici une version actuelle.

Leo Grand, un SDF de New York, vient de sortir sa première application pour smartphone, « Trees for cars » (http://signup.treesforcars.com/).

Cette « appli écolo” a, en effet, été créée par Leo Grand, un SDF new-yorkais, qui n’y connaissait rien à la programmation il y a encore six mois. En août 2013, le destin lui fait croiser la route de Patrick McConlogue, un jeune programmeur de 23 ans qui lui fait une proposition : Leo Grand peut, soit recevoir un billet de 100 dollars, soit suivre pendant 16 semaines des cours de programmation informatique avec lui à raison d’une heure par jour. Léo opte pour la formation accélérée.

Le jeune programmeur fait ce qu’il a promis : il offre à Leo Grand des livres de cours, un ordinateur portable bon marché, et son savoir faire. Comme il en parle sur son blog (https://medium.com/architecting-a-life/fee8f3ee97a0), le sans-abri devient rapidement l’objet d’une polémique : était-ce la meilleure solution ? Il est invité sur le plateau de “Today”, l’une des émissions phares de la chaîne NBC, il a droit à un reportage de CNN et de nombreux articles dans la presse.

La nouvelle coqueluche des médias est même l’objet d’une page Facebook (https://www.facebook.com/journeymanchallenge), où des dizaines de milliers d’internautes suivent ses progrès informatiques. Et lorsque Leo Grand se fait arrêter, en octobre 2013, pour avoir enfreint le règlement d’un parc public, la communauté se mobilise avec succès pour le faire sortir de prison. Un internaute lui envoie même un nouvel ordinateur portable pour remplacer celui que la police a confisqué.

De péripétie en sollicitations médiatiques, les deux hommes mènent leur collaboration à terme. Après la fin des cours particuliers en octobre, Patrick McConlogue continue de suivre les efforts de Leo Grand, qui voulait développer une application ayant un impact sur l’environnement de New York.

Ce sera “Tree for cars”. Cette application, désormais disponible pour 0,99 dollars sur les iPhone et smartphones Android, permet d’organiser des co-voiturages afin de limiter la circulation – et donc l’émission de dioxyde de carbone – dans New York. Elle inclut même un petit indicateur qui mesure combien de CO² n’a pas été relâché dans l’atmosphère de la Grande Pomme grâce à chaque trajet.

Aussitôt sortie, aussitôt soutenue : un site a été monté pour inciter les internautes à acheter l’application de Leo Grand, devenue en quelques mois une sorte d’icône techno-médiatique.

Au final, que retenir de cette aventure en cours ? Ce ne sont pas les nouvelles compétences de Leo Grand qui vont peut-être lui permettre de sortir de la grande précarité, mais bien le buzz et les connections qu’il a pu se faire grâce à cette histoire.

Histoire inspirée par un article trouvé sur France 24 et rédigé par Sébastien Seibt.

Etes-vous un holacrate* ?

Qu’est-ce que l’holacratie ? Ce concept (développé par Brian Robertson) vise à remplacer la chaîne de commandement de l’entreprise par une série d’équipes auto-organisées qui se chevauchent. En théorie, cela donne aux employés plus d’autonomie. Le concept a été popularisé aux USA par des personnes médiatiques comme le co-fondateur de Twitter ou un gourou de la gestion du temps. L’annonce récente par le fondateur de Zappos, leader de la vente en ligne de chaussures aux USA (1.500 personnes), de l’adoption de cette idée, révèle qu’il n’y a pas que les petites entreprises à s’y intéresser.

Selon Tony Hsieh (PDG de Zappos), il s’agit d’empêcher l’entreprise de devenir trop rigide, trop lourde et trop bureaucratique : « Nous avons remarqué que la bureaucratie entravait notre capacité d’adaptation».

À la base, une holacratie vise à organiser une société autour du travail qui doit être fait et non autour des gens qui le font. En conséquence, les employés n’ont pas de fonctions à proprement parler. Plutôt que de travailler dans une seule équipe, ils font généralement partie de plusieurs cercles qui effectuent chacun certaines fonctions.

En outre, il n’existe pas de responsables au sens classiquement défini. Au lieu de cela, il y a des gens connus comme des «liens de plomb » qui ont la capacité d’affecter les employés à des rôles ou les supprimer, mais qui ne sont pas en mesure de dire en fait aux gens quoi faire. Hsieh et Robertson ont soin de noter que si une holacratie peut se débarrasser des gestionnaires traditionnels, il y a encore une structure et les réalisations des collaborateurs sont analysées.
Un vaste débat est en train de naître autour de ce concept. Pour certains, le concept d’autorité apparaît dès qu’il y a un groupe et cela ne peut tenir dans le temps (d’ailleurs, Zappos ne supprime pas toute la hiérarchie). Pour d’autres, il s’agit simplement de rendre les gens plus autonomes et polyvalents.

Des expériences existent déjà en France. Un exemple  : http://lexcellenceenholacracy.com/christophe-mistou-lhomme-qui-adopte-lholacracy-a-grande-echelle

*extrait de http://www.washingtonpost.com/blogs/on-leadership/wp/2014/01/03/zappos-gets-rid-of-all-managers/

Marquez votre originalité

 

Banksy est un des artistes les plus célèbres du Street Art ; Ces œuvres se vendent à des prix faramineux  et un film à sa gloire attiré des centaines de milliers de spectateurs (« exit through the gift shop »). Banksy est aussi un original et il a vendu dernièrement certaines de ses œuvres au prix modique de 60 $ dans un endroit très passant de New York, le long de Central Park. Le résultat fut décevant. Lieu inapproprié ou absence de mise en scène ? Nul ne le sait.

Cela m’attire trois réflexions

  1. La première est que toute œuvre d’art a besoin d’un environnement adéquat pour être mise en valeur. Chacun d’entre nous est une œuvre d’art. Quels talents vous reconnait-on ? Les connaissez-vous ?
  2. La deuxième est qu’un artiste peut être reconnu par ses fans, mais qu’il n’a pas de grande valeur pour les autres. Par qui êtes-vous reconnu ? Est-ce ceux-là qui sont importants pour vous ?
  3. La troisième est que Banksy a fait plus parler de lui dans les médias par cette action qui ne lui a pas couté grande chose (voire même rapporté de l’argent) que par une expo ou une œuvre originale. Il a cassé les codes classiques de la communication à son avantage. Et vous ? comment pouvez-vous élargir votre notoriété professionnelle de manière originale et là où on ne vous connait pas ou peu, mais où vous aimeriez aller un jour ?

Un outil : construisez votre carte « politique »

La carte politique, issu de la méthode NEWS (cf. mon livre : « Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS », ESF, 2013) vous permet de prendre en compte votre environnement. Elle est particulièrement utile lorsque vous abordez une nouvelle situation, mais mon expérience permet de dire qu’elle est intéressante à faire de temps en temps pour coucher sur le papier ce que vous pensez savoir de manière intuitive. Il y a parfois des bonnes et mauvaises surprises !

Un exemple :    Mathieu, informaticien, rêve de vivre de l’écriture de programmes pour Smartphones et tablettes. Il en a écrit quelques-uns qui ont connu un certain succès. Son environnement inclut : sa femme qui préférerait qu’il garde cela comme un hobby ; ses parents qui crient « au fou !» ; ses amis technophiles qui l’y encouragent ; ses contacts dans le monde informatique qui croient en lui ; …

Mathieu ne sait comment prendre en compte ces différents messages. 

La carte politique  vous permet d’embrasser d’un seul coup d’œil ceux qui sont impliqués ou non dans la situation présente et leur degré de soutien (selon votre estimation).

Comment la réaliser ? Dessinez un diagramme en vous positionnant au centre et attribuez   un signe « + » à ceux qui vous encouragent  (ou « ++ »); un signe «- » à ceux qui vous découragent  (ou « — ») ;  un signe « O » à ceux qui sont indifférents.

Cela donne une carte de votre environnement et l’équation des « pour » et des « contre » que vous devez prendre en compte.

En réalisant sa carte politique, Mathieu prend conscience de ses opposants, mais aussi de ses appuis.  

La carte met en évidence le point de bascule.

 A vous de jouer !

Pour ceux qui veulent aller plus loin, je vous renvoie à mon livre (« Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS », ESF, 2013). N’hésitez pas à me contacter à ce sujet.

Appréciez la confiance que vous accordez à votre chef !

David Maister a beaucoup écrit sur la nature de la confiance à développer entre les consultants des sociétés de service et leurs clients. Son raisonnement peut se transposer dans la relation non hiérarchique à tous niveaux.

Dans son livre « The Trusted Advisor » (Free Press, 2001), il affirme qu’il y a quatre dimensions dans la confiance :

La crédibilité : elle vient de l’expertise professionnelle et de la reconnaissance de celle-ci par le client.

La fiabilité :   elle se révèle à travers des actions réalisées dans le temps.

L’intimité : cela touche à l’émotionnel. On ressent instinctivement si on peut ou non aborder toutes sortes de sujet avec la personne que l’on a en face de soi.

Les motivations personnelles : celles-ci peuvent réduire le quotient de confiance : « puis-je vous faire confiance au-delà de vos motivations personnelles ».

Vous pouvez étendre cette relation de confiance à votre manager et, plus globalement, à votre encadrement ; si vous notez chacun des points de zéro à dix (max.), où situez-vous votre zone de confiance vis-à-vis de vos responsables et collègues ?

Allez plus loin : quel regard pensez-vous que vos collègues, collaborateurs, encadrants…) portent sur vous ?

Qu’en déduisez-vous ?

Que pouvez-vous mettre en œuvre pour améliorer chacune des dimensions ?

Simplifiez votre regard sur vous-même

Imaginez un colloque sur la finance (sujet à l’ordre du jour, mais ce pourrait être aussi de la politique, de l’écologie, de l’économie…). De nombreux experts viennent vous expliquer ce qu’il faudrait faire. Le drame, comme souvent dans ce genre de réunions, c’est qu’ils vous proposent des solutions bien argumentées et définitives, mais malheureusement contradictoires. L’auteur*, dans son livre, imagine qu’un professionnel prenne la parole et présente ainsi son exposé :

S’il fallait jouer au Monopoly sans règles, ce serait le chaos. Imaginer maintenant si on remplaçait les six ou huit pages qui expliquent traditionnellement les règles du jeu par une centaine de volume de 2 ou 3.000 pages chacun en petits caractères. Qui pourrait encore y jouer ? Le banquier, ses amis, quelques tricheurs… il m’arrive de penser que c’est cette version qui s’impose aujourd’hui. Un peu de simplicité et de bon sens nous aiderait à nous arrêter un moment et à nous demander quel est le but du jeu, le vrai but du jeu…

Notre vie professionnelle (et souvent privée) présente les mêmes caractéristiques. Vous êtes chargés d’une mission avec des objectifs, mais en fait de multiples causes tant politiques que personnelles viennent compliquer les règles du jeu. En fait ce qui devrait être simple (le fait d’avoir un objectif clair) peut vous paraître complexe (vais-je réussir ? Quel est le risque de réussir ? De rater ? Suis-je fait pour ce type de tâche ? Dans le fond, qu’ai-je envie réellement de faire ?, …)

Au moment où vous êtes (ou vous vous préparez à y être) en vacances, c’est le bon moment de prendre ce recul sur la frénésie quotidienne et de vous poser quelques questions** :

• Quelle est ma mission actuelle ?

• Que voudrais-je obtenir à la fin de celle-ci (une activité similaire ? Différente ?)

• Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher de réussir et de continuer dans cette direction ?

• Comment pourrais-je savoir que j’ai réussi ?

• Quel prix suis-je prêt à payer pour y arriver ?

• Quelle serait ma vie si je ne réalisais pas ce que j’ai toujours rêvé de faire ?

*ce livre raconte le trajet de Bruxelles à Lisbonne de deux personnes étrangères l’une à l’autre et qui au fil des heures vont échanger et apprendre à se connaître.

** retrouvez ces questions, et plein d’autres encore, dans mon dernier livre : « Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS » (ESF, 2013)

Soyez authentique, mais pas trop !


Qui n’a jamais entendu ces phrases : « Soyez authentique ! Soyez vous-même ! Restez naturel ! »

Est-ce que cela paie ? Oui, sûrement. D’abord, parce que vous faites illusion 15 minutes peut-être, mais très vite le naturel revient au galop et gare au contrecoup. Votre interlocuteur peut vous en vouloir de s’être fait piéger. Ensuite, parce que même si vous avez obtenu ce que vous voulez (un contrat, un poste, …), est-ce vraiment adapté pour vous ?

Mais devons-nous être purement authentique ?  Oui, mais avec un bémol : que représente votre authenticité pour votre interlocuteur ?

Dans son livre « Le management expliqué par l’art » (Ellipses, 2013), Olivier Babeau explique les grands concepts du management  au travers d’anecdotes issues du monde artistique. Il écrit notamment ceci à propos de l’authenticité :

Vous connaissez sûrement la Vénus de Milo qui est exposée au Louvre. Si elle est souvent présentée comme un parfait exemple de l’art grec classique, vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’elle est doublement fausse :

  • Elle est tout d’abord une imitation des statues de l’époque classique (Vème avant JC), mais a été sculptée trois siècles plus tard. Il s’agit de la reprise d’un vieux classique avec des touches de modernisation, une sorte de « vintage » avant l’heure, à destination de clients intéressés par ce style modernisé (il y en a eu des centaines de copies à l’époque). Ce qui n’est pas « exact » aux canons classiques, c’est la torsion du corps, les plis des draperies et l’aspect dénudé.
  • La seconde erreur est son caractère dépouillé, sa blancheur. Or, à l’époque, les statues (et les monuments) étaient peintes. Il en était de même au Moyen Age avec les Cathédrales (ceux qui ont visité la sainte chapelle à Paris ont pu voir ce que cela donnait).

Cela veut dire qu’en art, le produit « authentique » n’est jamais repris tel quel, il est réinventé. En art, comme en marketing et … en recrutement, la vérité, l’authenticité n’ont aucune importance. Ce qui compte, c’est la manière dont les gens se représentent cette vérité. Les œuvres, comme les produits, sont des objets symboliques chargés d’une puissance d’association indépendante de leur authenticité.

Moralité : soyez authentique, mais pas trop !

Nous sommes (presque) tous des femmes au travail

« Les codes de l’entreprise restent penser par les hommes pour les hommes » : partant de ce constat, Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef adjointe au magazine prodigue des conseils concrets pour être plus visible  dans son ouvrage  » Etre femme au travail : ce qu’il faut savoir pour réussir mais qu’on ne vous dit pas ».

A la lecture de ceux-ci, ne sommes-nous pas, messieurs, souvent des femmes au travail ?

  •  Cessez d’attendre qu’on vous repère spontanément : cette attitude peut être perçue comme un signe d’humilité mais aussi d’arrogance. Ne signifie-t-elle pas en effet, que vous seriez tellement géniaux qu’on devrait vous remarquer spontanément 
  • Acceptez que votre expertise et/ou vos résultats dans votre travail ne suffisent pas : certes le « faire » est important mais le « faire-savoir » l’est tout autant. « Nous sommes évalués non pas sur ce que nous sommes, mais sur la perception de ce qu’on semble être, non sur ce qu’on dit, mais comment c’est entendu, non sur ce qu’on fait, mais comment on est perçu en le faisant ». 
  • Apprenez les techniques de l’affirmation de soi... pour faire évoluer votre manière de communiquer avec les autres dans votre entreprise. 
  • Ne négligez pas les titres et les attributs des postes que vous occupez. Dans l’entreprise, il faut avoir du contenu bien sûr, mais également du style. Et le style passe par les apparences. Or quoi de plus apparent que les titres et les bureaux ?
  •  Devenez visible auprès de vos N+2 et N+3 : vous pouvez rayonner et tisser des relations utiles dans votre entreprise tout en restant loyal. Un moyen classique de se faire remarquer est d’accepter de participer, voire de proposer sa contribution lors de projets transversaux pilotés directement par la hiérarchie supérieure. Une autre stratégie est de participer à des conférences et autres séminaires, qui sont l’occasion d’échapper un peu aux règles hiérarchiques classiques.
  • Gérez votre image en réunion : beaucoup de personnes pensent qu’elles doivent tout savoir sur tout avant de se  lancer, qu’elles doivent parler doucement en pensant que c’est ainsi qu’on les entendra et elles sont terrorisées à l’idée d’être prises en défaut par leur auditoire. Mais il y a toujours une marge de manœuvre pour progresser dans son expression orale Si c’est le cas, faites un stage de prise de parole en public.
  • Ne négligez pas votre image en séminaire : il est bon de participer de bonne humeur aux fêtes et autres activités collectives, mais on ne peut ni tout y dire ni tout y faire. 
  • Préparez au maximum les entretiens … que vous pouvez avoir avec les gens « importants » de votre entreprise et notamment votre entretien annuel, si ce rendez-vous est prévu dans votre entreprise. Certes, il est important de garder son naturel et de communiquer selon sa propre personnalité, mais attention à ces petites habitudes de langage qui peuvent brouiller vos messages en donnant l’impression que vous manquez de confiance en vous…
  •  Développez votre réseau professionnel : il vous permettra de tisser des liens utiles pour vous mais également de rayonner puisque les gens qui vous connaîtront (client, collègues, etc.) pourront parler de vous.