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Apprendre seul ou à plusieurs ?

Suffit-il d’échanger et de débattre pour penser juste ? Ne risquons-nous pas d’oublier cet autre moment, au cours duquel un individu se retire seul pour exercer son libre examen ? Les expériences neuroscientifiques montrent qu’on pense mieux à deux révèlent aussi que les individus en groupe tendent à subir l’influence négative d’une série de biais (surévaluation des compétences des autres, crainte d’assumer la responsabilité de penser autrement et de mettre à mal la cohésion du groupe, poids des hiérarchies) qui les rendent moins performants.

Il y a deux siècles, Jonathan Swift, dans La Bataille des livres, mettait en scène le conflit entre ces deux modes de pensées sous les traits d’une dispute entre une abeille et une araignée. Lire la suite

Les 100 derniers jours…

Il y a de nombreux témoignages sur les 100 premiers jours lorsque l’on prend un emploi et /ou un nouveau poste. Il y a peu de choses sur les 100 derniers jours avant un changement de poste, de situation, voire de retraite.

Quelques soient les situations dans lesquelles vous quittez votre emploi (volontairement ou non), il y a en jeu à la fois une satisfaction morale, un effet d’image que vous laissez derrière vous et sur le plan de la transmission du savoir, le sentiment de l’utilité que l’on avait en assurant une continuité dans le temps. Lire la suite

Comment réseauter : aborder un (quasi) inconnu

Ce sont presque les vacances, alors place à des sujets d’apparence plus léger, mais qui sont utiles à tout moment. Voici un résumé d’un article trouvé sur Slate et qui enchantera tous ceux qui ont du mal à entamer une conversion avec un inconnu dans les milieux sociaux et professionnels (un clin d’œil aux  introvertis en particulier). Lire la suite

Traitez vos commerciaux comme des clients !

Blog semaine 26 vendeurs clients

Une étude récente conduite par McKinsey révèle que plus de la moitié de la valeur ajoutée d’une entreprise est produite par la force de vente et plus largement par tous ceux en liaison avec les clients. Comment la maximiser ? Cela devient de plus en plus complexe avec la multiplication des canaux d’achat et la digitalisation des décisions.

L’un des enseignements pivots de l’étude est que les meilleurs commerciaux (10% du total) produisent cinq à six fois plus de valeur ajoutée que les moins bons des vendeurs (10% du total). Lire la suite

Jouer collectif

Animaux management couv

Nous avons abordé dans un billet précédent (http://www.dalett.com/casser-ses-peurs/ ) , les échanges lors d’une table ronde des Anciens de l’Insead sur la résilience.

Toujours issus de cette même réunion, quelques mots sur l’importance de collectif dans la résilience.

Mais d’abord, un extrait de notre livre « Partageons comme.. » sur la coopération chez les animaux (disponible en format Kindle sur Amazon)

 Un merveilleux exemple de la puissance de la diversité et de la complémentarité est la coopération entre gnous, zèbres, autruches et girafes dans la savane africaine. Ils font le meilleur usage des forces de chacun.  Le gnou a un bon odorat mais entend moins bien. Le zèbre a une bonne ouïe. Les autruches et les girafes y ajoutent une bonne vision en hauteur.   Lire la suite

Free ! (dans le sens de « gratuit »)

FreeChris Anderson, ancien rédacteur en chef de Wired et à l’affût des nouvelles tendances, a démasqué dans ce livre (Free, éditeur Champs, 2014) la logique du gratuit.

Si vous utilisez Google ou Facebook, vous avez le sentiment de ne rien payer. Pourtant, vous vous êtes peut-être interrogé pour savoir comment ces sites vivent (et vivent bien) sans rien vous faire payer.  Selon une formule attribuée à Tim Cook (patron d’Apple) « si vous ne payez rien, c’est que c’est vous êtes le produit ». Lire la suite

Savez-vous identfier vos cordes à singes ?

Moby dick

Moby Dick est le livre emblématique du romancier américain Herman Melville (1819-1891). Il raconte la course à travers le monde du capitaine Achab pour trouver et tuer le cachalot Moby Dick. Au-delà de cette histoire, le livre contient nombre de chapitres autour de l’histoire des baleines et cachalots, de la pêche  et des baleiniers et de tous les outils et techniques à ce sujet. Parmi ceux-ci, un texte autour de la corde à singe. Le narrateur est un des marins. Il assiste ici un des harponneurs qui travaille sur le dos d’une baleine qui a été tuée et accrochée au bateau.     

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Qu’est-ce que le talent ?

Le magazine « Sciences Humaines » (avril 2014) a publié une interview approfondie de Pierre Michel Menger sur  : « Qu’est-ce qui fait le talent ? »

Il en ressort cinq conditions pour favoriser l’émergence et le développement durable du talent.

En préalable, Pierre–Michel Menger définit le talent  comme « un élément différentiel et non une propriété substantielle que l’on pourrait décrire et normer. » Le talent se traduit donc par une forme d’aptitude remarquable, d’excellence qui différenciera ceux qui en sont pourvus et ceux qui en sont moins pourvus.
Première condition : la prédisposition, le don, l’aptitude naturelle… Ce qui est intéressant, c’est que les prédispositions apparaissent assez tôt, mais que le différentiel d’aptitude dans un domaine donné (musique, peinture, communication, leadership…) entre les personnes détentrices d’un grand talent et celles qui en ont moins, n’est pas si important que cela. La prédisposition seule ou formulé différemment l’inné seul, n’expliquent pas l’émergence et le développement du talent. Ils y contribuent mais ils sont insuffisants.

Deuxième condition : bénéficier d’un environnement favorable. Si on se situe dans le monde de l’entreprise y-a-t-il une direction, un management, une culture d’entreprise…., qui œuvrent pour détecter et favoriser l’éclosion des talents ? Dispose-t-on de réseaux qui peuvent faciliter la mise en relation avec les personnes qui peuvent aider à exprimer ce talent ? Pour reprendre Pierre Michel Menger, disposer d’un environnement favorable permet de bénéficier « d’avantages cumulatifs » et « d’attribution de valeur ».
Troisième condition : être remarqué, bénéficier de retours positifs. C’est faire en sorte que les réussites, les succès soient remarqués par les autres (managers, collègues, partenaires, clients…) et fassent l’objet de feed-back positifs. Cette reconnaissance exprimée, cette « attribution de valeur », contribuent à renforcer la confiance en soi, la personne peut alors pousser son talent encore plus loin.

Quatrième condition : une capacité à vivre avec l’incertitude du résultat. Dès l’instant où l’on agit dans un monde en changement permanent, dans des activités où ce qui prédomine n’est pas la routine mais l’innovation, la création de différences, ça engendre une incertitude quant au résultat. Le talent suppose donc une capacité à se mettre en risques, en pari, en challenge, à accepter l’incertitude du résultat. Au niveau des organisations, il suppose l’acceptation d’un droit à l’essai et à l’erreur.

Cinquième condition : travailler et persévérer. Pas d’ancrage durable du talent sans un travail, un entraînement assidu. Comme le note Pierre Michel Menger : « Vous pouvez être extrêmement imaginatif, mais si vous n’êtes pas persévérant, c’est raté. »

En somme, les potentialités de talents manquent mois que les capacités à les révéler et à les faire grandir.

Merci à Marc-Alphonse Forget (ICF) qui attiré mon attention sur cet article  (http://goo.gl/xdGojt)