Le 2006 des RH vu sous l’angle de 2005

Fin 2005, Les Echos publiaient un article sur les sept priorités des DRH pour 2005 (29/11/05 signé par Caroline Montaigne). Que s’est-il passé dans votre organisation ? Bien sûr nombre de ces actions s’inscrivent dans le durée. A vous d’apprécier (extraits)

  • Seniors : une population à motiver et à reconnaître

Après avoir beaucoup parlé de ceux qui partiront, les entreprises se concentrent sur ceux qui resteront. Avec le recul de l’âge du départ à la retraite, les carrières s’allongent. Les DRH ont compris qu’il fallait aussi en faire prendre conscience aux seniors. Chez Total, Schneider Electric, Thales ou Giat, des actions spécifiques sont mises en place.

  • Carrières : gérer les frustrations

« Avant, la carrière se faisait entre 25 et 35 ans. Comme elle est plus longue aujourd’hui, les juniors vont devoir attendre davantage pour progresser financièrement ». Comment les motiver ? « En mettant en place un management plus transversal », Autrement dit, en jouant sur les passerelles entre les postes ou sur la mobilité géographique, pour que le salarié développe ses compétences, et donc son employabilité, même s’il ne monte pas dans la hiérarchie.

  • Compétences : évaluer ses besoins futurs

Pour avoir, aussi, plus de visibilité, de nombreuses entreprises ont mis en place des programmes destinés à évaluer leurs besoins futurs. Les services y réfléchissent, métier par métier, Pour faciliter la mobilité, il faut rendre les parcours professionnels plus lisibles.. « Chacun doit devenir acteur de sa carrière »

  • Culture de groupe : la piste de l’université d’entreprise

C’est un vecteur de professionnalisation des managers. C’est aussi un lieu qui permet de créer une culture commune : « Quel que soit leur pays d’origine, les ingénieurs ont d’emblée une vision globale du groupe, car les séminaires, les intervenants et les participants sont internationaux. »

  • Marchés export : choyer les cadres chinois

La Chine reste un marché très attractif, mais la tâche n’est pas simple. « Les problématiques sont les mêmes qu’à l’international mais tout est amplifié, car plus difficile à appréhender : la culture, la taille, les relations avec les partenaires Avec un turnover local proche des 20 %, la principale difficulté est de fidéliser les cadres.

  • Délocalisations : rassurer les salariés européens

Cette dynamique de développement dans les pays émergents pose d’autres questions : quelle vision donner aux salariés des pays historiques, habitués à être le moteur du groupe ? Comment y renouveler l’emploi ? « C’est au management d’accompagner cette transformation », explique-t-il. Mais pour qu’elle soit acceptée, il faut que ce développement soit un facteur de consolidation des activités et de l’emploi dans les pays traditionnels. Et non que cela se fasse à leur détriment.

  • Sous-traitance : gare aux risques

Lorsqu’un incident se produit, ce n’est très souvent pas le sous-traitant qui est mis en cause, mais l’entreprise elle-même. Son moyen d’action tient en deux mots : prévention et vérification. Il faut s’assurer que les sous-traitants respectent la législation, en matière de sécurité et de droits fondamentaux, puis le vérifier.