Les 5 caps à passer de la croisée des chemins

Vous trouverez ci-après un extrait d’un article de Myriam Levain publié dans « Be » de septembre auquel votre serviteur a contribué. Si l’article traite de la croisée des chemins à la trentaine, il peut servir à tout âge.

Premières déceptions professionnelles combinées a une plus grande confiance en soi, arrivée d’un enfant ou révélation tardive la trentaine est un cap qui peut avoir l’effet d’un détonateur décomplexant et fécond. Une étape décisive que l’on aborde avec angoisse ou excitation Une date butoir aussi, qui peut servir de tremplin pour réaliser des rêves enfouis « Les trentenaires font face a un marché du travail déclinant qui, paradoxalement, les encourage a prendre plus de risques, car ils savent qu’ils peuvent se faire jeter a tout moment, analyse Gérard Rodach, coauteur de Trouver sa voie (ESF Editeur). Par ailleurs, les jeunes générations ont grandi avec des valeurs plus individualistes que leurs aînés pour eux, il est plus important de se réaliser que de s’assurer une position à tout prix.

Les cinq caps à passer

1. Identifier sa lassitude Fatigue permanente, paresse intellectuelle ou somatisation récurrente font partie des symptômes d’un ras-le-bol général. Quand on ne se sent plus à sa place et qu’on a constamment l’esprit ailleurs, c’est le moment d’envisager un changement.

2. Prendre une décision À 30 ans, on prend conscience qu’on n’a pas toujours fait les choix qui nous convenaient. Mais, avant de tout chambouler, mieux vaut mûrir sa décision et définir les causes profondes du malaise.

3. Passer à la pratique Avant de passer à l’action, il est essentiel d’avoir identifié ses atouts. Faire un bilan de compétences, s’investir dans une association ou prendre le large quelque temps peuvent accélérer la réflexion. Une fois qu’on a pris conscience de ses motivations et de ses capacités, on entame les premières démarches.

4. Assumer son choix II y aura toujours des gens pour voir la bouteille à moitié vide. En s’entourant de personnes au regard positif et en allant à la rencontre de ceux qui ont eu une démarche similaire, on gagne en confiance. Enfin, dans les moments de doute, il faut faire le bilan des gains et des pertes liés au changement : j’ai peut-être perdu en confort, mais j’ai gagné en liberté, etc.

5. Ne pas craindre l’échec Tout nouveau projet prend du temps à se mettre en place. Il est donc impératif d’être patient, le succès peut venir au bout de quelques mois ou de quelques années. Même en cas d’échec, toute expérience est un enrichissement, I et un futur employeur saura apprécier votre capacité à prendre des risques et à innover.