marketing de soi

Le CPF va-t-il « nous tuer » ?

CPFmatuer

De quoi s’agit-il ? De la mise en place de la réforme sur la formation. Votée au printemps 2014, elle a été mise en place dès janvier 2015. L’accouchement se continue à date dans la douleur, entre impréparation, confusion et retard.

Résultat : « 25 000 demandes* de formation bloquées, seuls 600 dossiers** de CPF ont été acceptés depuis janvier 2015 ! En comparaison, le DIF, prédécesseur du CPF, représentait près de 60.000 départs en formation par mois, alors qu’il a été abandonné pour sa soi-disant faible utilisation! » (Source : billet de Luc Teyssier d’Orfeuil sur le site http://www.huffingtonpost.fr/)

 Ce lancement confus conduit à un grand attentisme des décideurs, qui mettent en ainsi les personnes qui ont besoin de se former dans l’inconnu.

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Votre stratégie a besoin d’une stratégie

 

Vous n’êtes pas PDG d’une grande entreprise et vous pensez que cet article ne vous concerne. Et pourtant ! Vous êtes responsable d’un projet et vous devez défendre vos idées ? Cet article est pour vous ! Vous dirigez un service et vous devez faire valoir le travail de vos équipes ? Lisez-le ! Vous êtes à la recherche d’un (meilleur) emploi ? Idem. Vous en doutez ? Contactez-moi !

« Trois mois pour élaborer une stratégie, un mois pour la rendre obsolète », s’était amusé le stratège du BCG, Martin Reeves,  lors de la conférence TED présentée ci-dessus (désolé, pas de sous-titres) pour introduire sa nouvelle approche de la stratégie d’entreprise. La stratégie est-elle pour autant un concept obsolète ? « Ce n’est pas la notion de stratégie qui est dépassée, mais les habitudes et les usages qui y sont liés », nuance Martin Reeves, estimant que la question est désormais de savoir « comment être gagnant dans un monde où le leadership a moins de valeur et est plus instable ». Selon lui, la diversité et la complexité des environnements sont telles qu’il est nécessaire de recourir à une « palette stratégique », voire de combiner les différentes approches.

Coauteur, avec deux autres associés du BCG, de « Your strategy needs a strategy » (« Votre stratégie a besoin d’une stratégie ») qui sortira en  octobre prochain en France, le consultant développe son idée clé : à la stratégie « classique », qui consiste à obtenir un avantage compétitif durable dans un environnement stable et prévisible et dont le process repose sur l’analyse, la planification et l’exécution, il faut avoir à l’esprit quatre autres types de stratégie :

  1. celle qui consiste à s’adapter en temps réel, mais qui implique de savoir saisir les signaux du changement ;
  2. celle du « premier arrivé » sur un marché, la stratégie visionnaire des start-up ;
  3. celle qui fait écosystème avec un marché – quand l’occasion de réécrire les règles du secteur se présente lors d’une nouvelle étape de son développement – recommandé sur un marché fragmenté ;
  4. et celle du renouvellement, pour « relancer sa boussole stratégique ».

 « La planification ne fonctionne plus vraiment » alors que la période de leadership des entreprises sur un marché se raccourcit. Mais, avertit-il, « la stratégie est probablement plus importante qu’elle n’a jamais été. Le fossé qui sépare les 25 % d’entreprises qui réussissent le mieux des 25 % qui réussissent le moins s’accroît considérablement ».

La bonne réflexion stratégique « intègre une observation globale de l’entreprise et est multiforme », explique-t-il en indiquant que la stratégie doit se retrouver à tous les étages de l’entreprise. Car, pour lui qui accompagne au quotidien des entreprises internationales, « un grand nombre de problèmes relevant de l’organisation et de la stratégie viennent… de l’inertie et des comportements humains ».

D’où son idée fétiche : une stratégie par marché.

Pas bien nouveau, mais pas toujours à l’esprit lorsque vous voulez faire valoir vos idées, votre équipe ou vos vos talents.

Blog semaine 18 strategie

Source : Les Echos

Votre marketing est-il à jour ?

Notre économie se porte mal. Aussi, les entreprises portent toute leur attention au chiffre d’affaires à court terme, en se répétant comme Keynes, « dans le long terme nous serons tous morts ».

Conséquence : le marketing tend à tomber à désuétude au profit des ventes à court terme (Cherchez un emploi dans le marketing et vous verrez !). Ce n’est pas le cas partout et de nombreuses entreprises tirent parti de leur marketing pour survivre et se différencier. Quand vous examinez cela de plus près, vous constatez que ce n’est plus le même marketing. Il a évolué sur cinq points : Lire la suite

Faites un CV à la Léonard de Vinci et vendez de l’avenir

Slate leonardoresumex
Que vous changiez d’entreprise ou postulez à un nouveau poste au sein de la vôtre, le CV est incontournable. Mais il y a CV et CV. Nombre de CV vendent les succès du passé. Mais votre recruteur veut du futur. Comment lui donner envie de vous recruter ? Voici, peut-être l’un des premiers CV puisqu’il date de 1482. Il n’a rien perdu de son actualité.
En 1482, Leonard de Vinci avait 30 ans et était artificier. Il cherche un emploi et écrit au Duc de Milan. En voici quelques extraits

«Ayant, très illustre Seigneur, vu et étudié les expériences de tous ceux qui se prétendent maîtres en l’art d’inventer des machines de guerre je m’appliquerai à révéler à Votre Excellence certains secrets qui me sont personnels, brièvement énumérés ici.
1° J’ai un moyen de construire des ponts très légers et faciles à transporter, pour la poursuite de l’ennemi en fuite. 

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Parlez graphique !

Pour convaincre quelqu’un qu’une information est vraie, rien ne vaut un bon graphique. C’est du moins le résultat d’une étude réalisée par deux chercheurs de la Cornell University (USA).

 L’un des scientifiques a expliqué qu’on l’encourageait à utiliser des graphiques afin de rendre ses arguments convaincants, et qu’il souhaitait savoir si les graphiques avaient vraiment un effet sur l’auditoire.

Pour cela, les deux chercheurs ont recruté 61 lecteurs, et ont publié en ligne la description suivante d’un essai de médicament imaginaire: Lire la suite

Les 5 enseignements de Niki

Je connaissais (ou pensais connaître) Niki de Saint Phalle pour ses nanas, ses monstrueuses femmes colorés et sa très belle fontaine près du centre Pompidou.

L’exposition en cours au Grand Palais me l’a fait découvrir sous un tout autre visage. Je ne parlerais  pas tant au niveau artistique (je ne suis pas légitime pour cela), mais en tant que personne.

Cinq enseignements :

  1. Capacité de résilience : sa vie n’a pas été un champ de roses et elle a su à chaque fois rebondir
  2. Sortir du cadre : issue d’un milieu de grande bourgeoisie française (à la mode 1930), elle a su lever le carcan moral qui pesait sur elle, dans un monde social artistique très machiste à l’époque
  3. « Faire ce qu’elle veut, pas ce qu’elle doit » : elle qui n’a jamais suivi un cours d’art (et d’être formaté) a joué à fond cette carte
  4. Aller au bout des choses : la création du merveilleux jardin des Tarots en Toscane l’a mobilisé pendant 15 ans et l’a sorti du circuit « commercial », mais c’était son rêve et elle a été jusqu’au bout.
  5. Aller en profondeur : obsédée par lacréation, elle passera son temps, toute sa vie, à créer et recréer, explorer et inventer.

Chapeau !

Courrez vite au Grand Palais (réservez avant pour éviter la file d’attente).

Qui avez-vous envie d’être ? Les confessions d’un entrepreneur

Howard Tullman est un « serial entrepreneur », un homme qui a passé sa vie à bâtir des entreprises, les revendre, en refonder…

Voici son témoignage :

  Nos vies sont rarement faites d’absolus. Et, en même temps, certaines choses sont des absolus: vous ne pouvez pas danser toutes les danses et, au cours de votre vie, vous avez des choix difficiles, des sacrifices et des compromis à faire –et il vous faudra vivre avec, pour le meilleur et pour le pire, pendant très longtemps.

Avec le temps, vous devenez la somme des choix que vous avez faits. Il nous est possible de moduler et de modifier nos objectifs pour les faire correspondre à nos désirs, à condition que de le faire avec soin –consciemment, activement et invariablement.

Toutes les bonnes choses que tout le monde espère ne surviennent pas par magie: il faut y faire attention, et faire en sorte qu’elles se produisent. Déterminer ses objectifs. Mettre les choses en perspective. Et garder la mesure. Le choix le plus essentiel que vous avez à faire est de savoir précisément quel genre de personne vous voulez être.

A l’heure actuelle, les bourreaux de travail semblent être à la mode. De nos jours, trop de gens vouent un culte à leur travail, transforment leurs loisirs en travail (la forme, la forme, la forme) et consacrent leur temps libre à ce qu’ils estiment le moins dans leur vie. Où trouver de l’âme, de la valeur dans tout ça? Et (en partant du principe que l’objectif soit désirable) comment garder la main sur notre existence, comme ne pas se laisser submerger?

 Ce n’est qu’une partie de l’histoire. Au final, l’important n’est pas de faire de l’argent, mais de faire la différence. Et il ne s’agit pas seulement de gagner sa vie, mais de la concevoir, la fabriquer. La personne que vous deviendrez aura un rôle énorme à jouer dans la vie que vous construirez, que ce soit dans votre travail ou à l’extérieur.

 Dans l’effervescence du monde et du travail, il est essentiel de ne pas perdre de vue vos objectifs, de ne pas oublier de mettre les choses en perspective et de toujours garder la mesure –ou sinon, ce que vous risquez de perdre en cours de route, c’est vous.

Au travail, nous avons tendance à nous concentrer automatiquement sur les flammes les plus hautes, sur les incendies qui nous semblent les plus dangereux. Nous laissons notre attention se porter sur les crises les plus récentes, plutôt que de garder notre sang-froid et de nous consacrer aux choses les plus essentielles et les plus signifiantes.

 L’attention est une matière aussi glissante que le mercure, et tout aussi fluctuante. Si personne ne fait attention aux choses qui comptent réellement, l’indifférence s’installe. Dès que vous cessez de vous consacrer aux personnes qui, dans votre entreprise, sont les plus importantes, elles cessent alors de faire attention à vous et de faire attention à votre entreprise. Mais il ne s’agit ici que de la partie professionnelle de l’équation. Et à mesure que se multiplient les données physiques, mentales et émotionnelles que nous avons à absorber chaque jour, il n’est que trop facile d’appliquer à nos amis et nos familles les mêmes formules, les mêmes systèmes et les mêmes programmes que nous utilisons au travail. Et c’est là que les choses peuvent tourner mal, très mal et très vite.

 A nous donc de savoir ce qui est réellement important dans ces relations interpersonnelles, à la fois à court et long terme, mais aussi de leur consacrer autant d’ardeur et d’énergie que ce que nous sommes susceptibles de déployer pour notre travail et les problèmes que nous pouvons y rencontrer.

 Que les journées seront toujours trop courtes, il en va d’un principe (et d’un principe immuable). Mais voici ce qu’il faut retenir: votre famille (si vous en avez une) sera une extension toujours plus importante de votre être que ne pourra l’être n’importe quel emploi. Vous aurez toujours du travail à faire, mais vous n’aurez jamais qu’une seule famille. Et, croyez-moi, les amis véritables, eux aussi, ne courent pas les rues. Les amis sont la famille que vous vous choisissez.

 Prenez donc cinq minutes pour savoir comment vous aimeriez que les choses soient quand, dans vingt ans ou cinquante ans, vous poserez un regard rétrospectif sur ce que vous avez accompli, sur votre famille, sur ce que vous avez construit. Toutes ces choses sont là, devant vous. Et tout est possible: au final, dans ces choses, l’important c’est ce que vous en faites.

Source : http://www.slate.fr/story/90633/travail-vie

Envie de devenir un leader référent ?


Il y a quelques jours, l’Ecosse a failli devenir indépendante. La Catalogne  va bientôt voter sur un texte similaire. Bref, la tendance est à l’indépendance et à la valorisation de son pouvoir.

Mais il n’est pas besoin d’être une entité géographique comme l’Ecosse pour cela. Depuis une trentaine d’années,  de nombreuses personnes ont créé de toutes pièces leur micro-nation avec tous les symboles assortis (voir en bas de la page des références d’articles sur le sujet).

L’intérêt de cette démarche, c’est qu’elle nous rappelle quelques règles pour devenir un leader ou un référent reconnu sur un sujet ou un thème. Il n’est pas question ici de devenir le duc de La défense ou le prince de La Part Dieu, mais de devenir le référent sur tel ou tel sujet, l’expert reconnu et le leader conseiller des princes sur ce même sujet.

Les 10 règles pour vous faire « mousser » :

  1. Choisissez un sujet peu clair, un sujet transverse par exemple, à cheval sur plusieurs disciplines, pas trop technique, juste ce qu’il faut pour donner une teinture « scientifique ». Le management  ou le stress sont de bons thèmes.
  2. Développez un réseau de relations, en recherchant par exemple des personnes ayant développé des approches similaires.
  3. Préservez la démocratie, en permettant à vos suiveurs d’avoir voix au chapitre.
  4. Vous ne pouvez pas « battre monnaie », mais vous pouvez écrire, publier, parler… autour de votre sujet.
  5.  A ce sujet, n’hésitez pas à créer des débats sur un aspect de votre projet. Consultez nombre de personnes par écrit (envoyer des mails, aller sur des forums). Cela vous donnera une exposition à peu de frais et enrichira votre savoir.
  6.  Misez sur internet (et votre intranet) plutôt que sur les représentations officielles comme la direction de votre entreprise ou les associations professionnelles qui ont pignon sur rue).
  7. Soyez créatif, mais pas trop.  Il ne s’agit pas d’être totalement décalé, mais d’être différent sur un aspect.
  8.  Publiez (en partie) en anglais. Cela vous donne une audience plus large et vous ouvre de nouvelles opportunités.
  9. Votre entourage est votre premier cercle d’influence. Demandez-leur qui, parmi leurs amis (ou les amis de leurs amis) est susceptible d’être intéressé.
  10.   Gardez la tête froide. Le but est de vous amuser et d’en retirer quelques reconnaissances, mais n’oubliez pas que les modes passent.

Même si le jeu ne vous inspire pas (totalement), je suis sûr que vous avez reconnu les pratiques de quelques personnes de votre entourage (ou des médias).

 

Article originel sur le sujet : http://q13fox.com/2014/08/27/the-ultimate-diy-project-people-who-create-their-own-countries/stamps.

En français : http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/06/envie-detre-chef-mode-demploi-creer-micronation-252894