Mes six vœux pour 2007

Les six clés de votre réussite en 2007

En ce moment dans les médias, il y a deux sortes de texte : ceux qui retracent le passé proche et ceux tournés vers l’avenir.

Notre position est claire : laissons le passé à ceux qui le ré expliquent et justifient ce qui s’est passé l’année dernière (pourquoi ne l’avaient-ils pas dit plus tôt !) et intéressons nous à l’avenir. Je vous ferai grâce des pronostics sur l’économie mondiale ou la politique française, et je m’intéresserai plutôt aux vœux que je fais pour vous (et pour moi). J’en vois six :

  1. Revenir aux basics du management pour motiver et animer ses équipes : les programmes demandés et dispensés sont de plus en plus sophistiqués. Les responsables de formation, pour valoriser les programmes à des cadres revenus de tout, sont poussés à proposer de l’originalité : peinture en commun, conférence sur l’art, atelier de cuisines… C’est très bien et intéressant. Seulement, nous constatons qu’une fois ces séminaires passés, nos « coachés » nous interrogent sur des besoins basiques du management. A force de considérer le basique comme acquis, ils l’ont oublié.
  2. Prendre en compte l’usage des TIC (technologie de l’information) : j’en veux pour preuve l’usage des mails et leur rédaction qui ont entraîné un détournement de la finalité de l’outil. Finalement, nous revenons à une économie paperassière avec plus de cent mails par jour à traiter. Des expériences conduits auprès de managers nous ont révélé que seuls 10% d’entre eux étaient utiles et qu’en en lisant 20%, l’essentiel est là.
  3. Faire monter en compétences ses collaborateurs : dans un univers où il y a toujours plus à faire avec autant, si ce n’est moins de personnel, seule la montée en compétences de ses collaborateurs peut résoudre cette spirale infernale.
  4. Développer sa propre employabilité. S’occuper des autres, c’est bien, encore faut-il remettre en cause en permanence son employabilité. A force de reporter cela au lendemain et de se reposer sur des formations à venir, nous entretenons nos propres habitudes.
  5. Mieux accompagner le changement et non le subir. Le changement peut être (très) douloureux. Certains le vivent bien, d’autres non. Gérer le changement, c’est accompagner ses collaborateurs dans ce mouvement permanent. Nous reviendrons sur ce thème dans de prochains billets (scoop : un livre va paraître ces jours-ci).
  6. Prendre conscience de son style de décision et le faire évoluer. Mon expérience du vécu en entreprises françaises, européennes et américaines m’a révélé que nous sommes, en France, les champions des analyses…qui se perdent dans les sables de la non décision. Finalement nombre de décisions se prennent en catastrophe avec les conséquences sur les résultats et les coûts que vous imaginez. Nous y reviendrons plus en détail dans de prochains billets.

Beau programme, n’est-ce pas ? Par quoi souhaitez-vous commencer ?