Regardez différemment votre environnement ! Un résumé des approches avec l’appui de Paul Hubert des Menards du cabinet Créargie (qui interviendra en direct prochainement sur ce blog)
Si les méthodes de créativité n’occupent qu’une petite part dans le processus d’innovation, leur apport peut être déterminant, car sans idée neuve, pas d’innovation. Le credo de base de tous les défenseurs de cette approche est que tout individu est créatif. Encore faut-il placer les gens dans les bonnes dispositions, les séances de créativité ayant justement pour objectif de faire venir les idées. Il faut que le cerveau utilise des chemins qu’il n’a pas l’habitude d’emprunter, Les trois phases essentielles de l’innovation sont l’imprégnation, l’illumination et la cristallisation
L’école intuitive
Il existe deux écoles. La première est intuitive et regroupe toute une série d’outils, depuis le « brain- storming » conceptualisé par Alex Osborn, consistant à procéder par association d’idées, la « pensée latérale », une méthode mise au point par Edward de Bono, ou encore celle de Ned Herrmann, qui s’appuie sur la théorie du cerveau droit et du cerveau gauche. Sont également utilisées celle du portrait chinois (« si j’étais le problème »), celle du rêve (« le produit idéal »), celle du changement de contexte, celle du jeu de rôle…
Par exemple, dans les séances, il est interdit de dire non. Les participants sont invités à reformuler leur réponse en expliquant comment il serait possible de faire moins cher. Les participants sont invités à définir les secteurs économiques dans lesquels ils ne voudraient surtout pas aller, à associer leur produit à un animal, à résoudre leur problème en se plaçant d’un autre point de vue ou encore à essayer de transposer leur problème dans un autre contexte. Ces méthodes ont toutes en commun de privilégier le travail de groupe, de mélanger les différents profils, de nécessiter le recours à un animateur et surtout de privilégier l’imagination tout en fixant un cadre précis afin d’éviter les digressions inutiles.
L’approche rationnelle
La deuxième école privilégie l’approche rationnelle. La méthode la plus utilisée, Triz, part d’une analyse statistique des brevets existants et du principe que les problèmes rencontrés pendant la conception d’un nouveau produit présentent des analogies, et que des solutions analogues doivent pouvoir s’appliquer
Alors, changez de lunettes !