Et si vous pratiquiez le social learning ?

 

Vos collègues, collaborateurs et /ou apprenants sont en télétravail ? Ils ont peu de temps de disponible pour apprendre quelque chose de nouveau ? Ils travaillent ensemble et se contactent fréquemment ? C’est parfait : ils sont mûrs pour le social learning.

Le social learning et une méthode d’apprentissage qui s’appuie sur un partage des connaissances horizontal.

Les théories du blended learning nous ont révélé que 70% de l’acquisition de connaissance viennent de nos activités (Contre 20 des interactions sociales et 10% des formations classiques).

Cette approche par le social learning n’est pas nouvelle. Elle date des années 60-70, avec parmi les têtes de pont, le canadien Albert Bandura.  Son approche met l’accent sur le fait que l’apprentissage repose sur l’observation de comportements effectués par autrui et la prise en compte de leurs conséquences, pour aboutir à une imitation réfléchie. acquérir le savoir ou le savoir-faire visé. Ainsi, si je vois le travail bien fait d’un de mes collègues, je peux l’utiliser et mémoriser la méthode et ainsi enrichir ma pratique à peu de frais.

Ce mode d’apprentissage passe par quatre étapes :

  • L’attention, qui doit être doit être active pour permettre à l’apprenant de sélectionner les informations dignes d’intérêt, et d’extraire des règles sous-jacentes à partir du comportement observé.
  • La rétention qui consiste à retenir les points essentiels de ce qui a été observé, grâce à des images mentales ou via leur répétition psychique ou physique.
  • La reproduction ou la mise en pratique ce que l’apprenant a choisi de retenir.
  • La motivation, stimulée par la perspective de récompenses concrètes ou symboliques – comme par exemple la satisfaction liée à un sentiment « d’auto-efficacité ».

Quel rôle allez-vous jouer dans ce social-learning ?

 

  • D’abord en constituant des groupes autour d’intérêts ou d’attentes communes.
  • Ensuite, en les faisant travailler sur des problématiques précises en lien avec leurs attentes.
  • Puis en vous assurant de la bonne répartition des tâches dans chaque groupe.
  • Demandez-leur de constituer des documents qui synthétisent les actions de mises en œuvre et en permettent la reproduction.
  • Enfin, n’oubliez pas, tout au long de ce processus, de soigner l’esprit d’équipe et la cohésion… et de fêter les réussites.

 

Vous commencez quand ?