Niksen est un mot hollandais qui signifie « ne rien faire », « être oisif », tout le contraire de la productivité, de la proactivité et de la réussite, bref de ce qui est requis aujourd’hui.
Et pourtant, cette tendance est dispensée de plus en plus aux Pays-Bas tout comme en France où des livres sont sortis ces derniers temps à ce sujet.
Pourquoi cet intérêt à prendre conscience de l’importance de ne rien faire, de simplement regarder par la fenêtre ou le paysage qui vous entoure ?
Parce que la charge cognitive, l’anxiété et plus généralement le stress négatif n’ont jamais été aussi importants. Nous avons beaucoup de travail ? Nos agendas sont chargés à ras-bord sans une minute de libre et en plus nous ne pourrons pas tout faire.
Nous sommes à l’arrêt, volontairement ou non ? Repensez aux phases de confinement Covid et du stress du lendemain et de l’inactivité.
Nous savons bien que nous sommes en partie responsable de notre stress, que notre efficacité subit l’effet du rendement décroissant et que notre énergie a ses limites, nous continuons à empiler les tâches comme si rien ne devait nous arrêter.
Bien sûr, il existe des approches plus « in » comme la pleine conscience. Celle-ci demande une certaine concentration pour rester dans l’instant présent, alors que le niksen demande simplement à laisser son esprit vagabonder, que ce soit en regardant par une fenêtre, en marchant ou…en tricotant. A chacun son style !
Cela peut effrayer au départ quand vous regardez tout ce que vous avez à faire. Pourtant, vous avez tout à y gagner : non seulement, vous vous détendrez, mais en parallèle votre cerveau continue à travailler et c’est peut-être à ce moment que les idées créatives arrivent le mieux.
Alors, donnez-vous la permission de ne rien faire, que ce soit en rêvant ou en marchant.
