Nous voulons souvent ce que nous n’avons pas

Il y avait une fois un petit arbre couvert de feuilles aiguës. « Ah ! disait-il, mes voisins ont des feuilles agréables à voir. Les miennes sont comme des aiguilles. Je voudrais avoir…des feuilles d’or. »

La nuit vient, le petit arbre s’assoupit, et le lendemain matin il était transformé. Mais, à l’approche de la nuit, arrive un homme qui détache les feuilles d’or, les met dans son sac et s’enfuit.

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« Ah ! dit le petit arbre, je regrette ces belles feuilles. Je voudrais avoir des feuilles de verre. » Le soir, il s’endort, et le lendemain matin il est de nouveau transformé. Mais le vent se lève, un orage éclate, et toutes les feuilles de verre sont brisées.

« Hélas ! murmure-t-il. Mieux vaudrait un vêtement de bonnes feuilles vertes et parfumées. »

A nouveau, le lendemain matin il est vêtu comme il l’a désiré. Mais l’odeur de ces feuilles fraîches attire les chèvres, qui viennent les ronger et le laissent entièrement nu.

En s’endormant ce soir-là, il regrette ses premières feuilles. Le lendemain matin il se réjouit de les voir reparaître sur ses rameaux.

Nous voulons souvent ce que nous n’avons pas, ce que nous ne possèdons pas. Nous pouvons également nous concentrer sur ce qui est présent chez nous et nous en réjouir.